Chanson. Un ruisseau m'endormoit en tombant dans la Seine: D'où le Zéphir et Flore avec leur douce haleine Je n'ouïs plus d'oiseaux, De roses, de jasmins, de Zéphir, ni d'Aurore. Alex. Lainez. Désir. Que ne suis-je la fougère, Où sur le soir d'un beau jour Sous la garde de l'amour! Que ne suis-je le zéphire Qui rafraîchit ses appas, Que ne suis-je l'onde pure Que ne suis-je la parure Offre à nos yeux une grâce Que ne suis-je l'oiseau tendre Que ne puis-je par un songe Que ne puis-je du mensonge Les dieux qui m'ont donné l'être, M'ont fait trop ambitieux, Car enfin je voudrois être Tout ce qui plaît à ses yeux. Le rosier. Je l'ai planté, je l'ai vu naître, Ce beau rosier où les oiseaux Riboutté. Au matin, près de ma fenêtre, Viennent chanter sous ses rameaux. Joyeux oiseaux, troupe amoureuse, Pour les trésors du nouveau monde Vous, passagères hirondelles, De Leyre. Pauvre Jacques. Pauvre Jacques, quand j'étais près de toi, Mais à présent que tu vis loin de moi, Quand tu venais partager mes travaux, T'en souvient-il? tous les jours étaient beaux. Quand le soleil brille sur nos guérets, |