Les poètes françois, depius le xiie siècle jusqu'à Malherbe [ed. by P.R. Auguis].1824 |
Common terms and phrases
Adieu aimer Ainz amors amour auoir avoient avoit BALLADE beau beauté belle blesmie boire ceste chansons chant Charles d'Orléans Charles VIII chascun chiere Clément Marot cœur complaintes composé comte connois conte cors cuer cuers Cupido d'amour d'estre Dieu Douce dame doulx esté estoit estre étoit eust faisoit faus fist fors fortune François fust Gace Brulé gent grace grant Guillaume Guillaume de Lorris j'ay Jean Jean Bouchet Jean de Meun Jean Marot Jean Molinet joie jour l'ame l'assault laisse m'en m'est maint maistre Marot Mellin de Saint-Gelais merci Mès mesme mieux Mors mort moult mourut mult n'ay Octavien de Saint-Gelais Onques ouvrage paroît penser pièces plaisir playzir poëme poésie poète prince prose puet qu'amour rien Robert Wace Roman RONDEAU Rose Saint-Gelais sanz sçait seroit Seulette soubz Thibault tost tousjours touz VAU-DE-VIRE Villon voye
Popular passages
Page 195 - LE Temps a laissé son manteau De vent, de froidure et de pluye, Et s'est vestu de broderie De soleil luisant , clair et beau.
Page 249 - Si avoit, je vous certifie, Combien que point trop ne m'y fie. Quand on me dit, présent notaire : « Pendu serez ! » je vous affie, Estoit-il lors temps de me taire?
Page 389 - UN charlatan disoit , en plein marché , Qu'il monstreroit le diable à tout le monde , Si n'y eust nul, tant fust-il empesché, Qui ne courust pour voir l'esprit immonde. Lors une bourse assez large et profonde Il leur desploie, et leur dit : Gens de bien, Ouvrez vos yeux ; voyez , y at-il rien ? Non , dit quelqu'un des plus près regardans.
Page 251 - La mort le fait fremir, pallir, Le nez courber, les vaines tendre Le col enfler, la chair mollir, Joinctes et nerfs croistre et estendre.
Page 181 - Tant en y eut, que ilz sembloient, Fors à estre en nombre compris. Les arbres regarday flourir , Et lievres et lapins courir. Du printemps tout s'esjouissoit. Là sembloit amour seignourir. Nul n'y peut vieillir, ne mourir, Ce me semble, tant qu'il y soit. Des herbes un flair...
Page 423 - Christ estre semblable, Renoncer tout bien terrien, Et tout honneur qui est damnable, Et la Dame belle et jolye, Et plaisir qui la chair esmeult; Laisser biens, honneurs et amye : II ne fait pas le tour qui veult.
Page 202 - CLOTH.DE au sien amy doulce mande accolade, A son espoulx, salut, respect, amour! Ah ! tandiz qu'esplorée et de cœur si malade , Te quier la nuict , te redemande au jour , Que deviens , où cours-tu ? loing de ta bien-aymée Où les destins entraisnent donc tes pas? Faut que le dize, hélas!
Page 163 - TOUT à l'entour de nos remparts Les ennemis sont en furie : Sauvez nos tonneaux , je vous prie ! Prenez...
Page 147 - On doit le temps ainsi prendre qu'il vient: Tout dit que pas ne dure la fortune. Un temps se part, et puis l'autre revient: On doit le temps ainsi prendre qu'il vient. Je me comforte en ce qu'il me souvient Que tous les mois avons nouvelle lune: On doit le temps ainsi prendre qu'il vient: Tout dit que pas ne dure la fortune.
Page 242 - ENTRE tous les bons livres imprimez de la langue françoyse, ne s'en veoit ung si incorrect ne si lourdement corrompu que celluy de Villon ; et m'esbahy (veu que c'est le meilleur...