CRITIQUES SUR LA POËSIE ET SUR LA PEINTURE. Par M. l'Abbé DU BOS, l'un des Quarante, & SECONDE PARTIE. Ut Pictura Poëfis. Hor. de Art. Poët A PARIS, Chez PISSOT, Quai de Conti, à la Sagesse. M. D C C. L V. AVEC APPROBATION ET PRIVILEGE DU ROI TABLE DES MATIERES. SECONDE PARTIE. 14 Section 1. DU génie en général. pag. 1 Sect. 2. Du génie qui fait les Peintres & les Poetes. Sect, 3. Que l'impulfion du génie détermine à être Peintre ou Poete ceux qui l'ont apporté en naiffant. Sect. 4. Objection contre la propofition précédente, & réponse à l'objection. 36 Sect. 5. Des études & des progrès des Pein tres & des Poètes. Se&t. 6. Des Artifans fans génie. Sect. 7. Que les génies font limités. 25 45 61 70 81 Sect. 8. Des Plagiaires; en quoi ils different de ceux qui mettent leurs études à profit. Sec. 9. Des obftacles qui retardent le progrès des jeunes Artifans. 97 Sect. 1o. Du tems où les hommes de génie parviennent au mérite dont ils font capables. Sect. 11. Des ouvrages convenables aux 115 gens de génie, & des Artifans qui con trefont la maniere des autres. 127 Sect. 12. Des fiécles illuftres & de la part que les caufes morales ont au progrès des arts. 134 Sect. 13. Qu'il eft probable que les caufes phyfiques ont duffi leur part au progrès Surprenans des Arts & des Lettres. 154 Premiere Réflexion. Qu'il eft des pays & des tems où les Lettres & les Arts ne fleuri fent pas. 155 Seconde Reflexion. Que les Arts parviennent à leur élévation par un progrès fu& que les effets des caufes morales ne les fçauroient foutenir fur le point de perfection, où ils femblent s'étre élevés par leurs propres forces. 182 Troifiéme Réflexion. Que les grands Peintres furent toujours les contemporains des grands Poëtes leurs compatriotes. Qu'il paroit qu'il fe répande alors fur les hommes un efprit de perfection proportionné aux qualités particulieres de chacun d'eux. Paffage de Velleius Paterculus, où cette obfervation fe trouve fai. bit te. 233 Se&t. 14. Comment il fe peut faire que les caufes phyfiques ayent part à la deftinée des fiécles illuftres. Du pouvoir de l'air |