Le génie de la révolution ...: La liberté individuelle. La liberté religieusePagnerre, 1865 - France |
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Common terms and phrases
accusé Angoulême assemblées Auxerre bailliage Bar-sur-Seine Besançon Bordeaux Cahiers calvinistes catholicisme Châlons-sur-Marne chrétienne citoyens civile Clergé concile Condorcet Conseil constitution crime criminelle culte curés déclaration députés despotisme Dieu dogmes doit Dôle Dourdan ecclésias ecclésiastiques électeurs enfants États États-Généraux François Ier gallicane général gouvernement hérétiques hommes interdit juges naturels justice l'accusé l'Assemblée l'autorité l'Édit l'éducation l'Église gallicane l'État l'Inquisition l'instruction laïques légale lettres de cachet liberté individuelle liberté religieuse libre lois Louis XIV Lyon Mâcon majorité Mantes mariage ment militaires ministres Mirabeau mœurs Montargis Montfort-l'Amaury morale Nantes nation nationale Nemours Noblesse non-catholiques nouveaux convertis Ordonnances Ordres Paris-hors-murs paroisses peine peuple philosophie police politique prêtres prisons profession propriété protestants public publique puisse puni Rabaud réclame réforme religion catholique Rennes Révolution Riom Rivière-Verdun Rochelle royale royaume Rulhières saint sénéchaussée sera seul siècle social société soient souverain sûreté Tiers Tiers-État tion tolérance tribunaux Troyes Turgot tyrannie Vesoul
Popular passages
Page 246 - Sans pouvoir obliger personne à les croire, il peut bannir de l'État quiconque ne les croit pas; il peut le bannir, non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement les lois, la justice, et d'immoler au besoin sa vie à son devoir.
Page 246 - Les dogmes de la religion civile doivent être simples, en petit nombre, énoncés avec précision, sans explications ni commentaires. L'existence de la Divinité puissante , intelligente , bienfaisante , prévoyante et pourvoyante , la vie à venir , le bonheur des justes , le châtiment des méchans , la sainteté du contrat social et des lois ; voilà les dogmes positifs.
Page 6 - Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale; et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout.
Page 245 - Mais je me trompe en disant une république chrétienne; chacun de ces deux mots exclut l'autre. Le christianisme ne prêche que servitude et dépendance. Son esprit est trop favorable à la tyrannie pour qu'elle n'en profite pas toujours. Les vrais chrétiens sont faits pour être esclî ves, ils le savent et ne s'en émeuvent guère; cette courte vie a trop peu de prix à leurs yeux.
Page 7 - Qu'on nous dise qu'il est bon qu'un seul périsse pour tous; j'admirerai cette sentence dans la bouche d'un digne et vertueux patriote qui se consacre volontairement et par devoir à la mort pour le salut de son pays : mais si l'on entend qu'il soit permis au gouvernement de sacrifier un...
Page 7 - Loin qu'un seul doive périr pour tous, tous ont engagé leurs biens et leurs vies à la défense de chacun d'eux, afin que la faiblesse particulière fût toujours protégée par la force publique, et chaque membre par tout l'État.
Page 283 - C'est du premier moment de la vie qu'il faut apprendre à mériter de vivre ; et, comme on participe en naissant aux droits des citoyens, l'instant de notre naissance doit être le commencement de l'exercice de nos devoirs. S'il ya des lois pour l'âge mûr, il doit y en avoir pour l'enfance, qui enseignent à obéir aux autres ; et, comme on ne laisse pas la raison de chaque homme unique arbitre de ses devoirs, on doit d'autant moins abandonner aux lumières et aux préjugés des pères l'éducation...
Page 133 - Ceux qui ne veulent pas souffrir que le prince use de rigueur en matière de religion, parce que la religion doit être libre, sont dans une erreur impie.
Page 183 - Sire, ne différez pas d'ôter à l'erreur l'espoir d'avoir parmi nous des temples et des autels ; achevez l'ouvrage que Louis le Grand avait entrepris et que Louis le Bien-aimé a continué. Il vous...
Page 38 - GÉNÉRAUX, et que, sur le sol de la Bastille détruite et rasée, on établisse une place publique, au milieu de laquelle s'élèvera une colonne d'une architecture noble et simple, avec cette inscription : A Louis XVI, restaurateur de la liberté, publique.