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Sa vie, ses poésies, par Alexis Crosnier, prêtre. In-18, 407 p. Mayenne, imp. Nizan; Le Crime de Virieu-sur-Orgues, par le comte de Maricourt In-12, IV-245 p. Angers, imp. Burdin et Cie ; Suzanne de Pierrepont, par Ernest Faligan. In-12, 312 p. Angers, imp. Burdin et Cie; - Sans héritiers, par Mélanie Bourotte. In-12, 250 p. Angers, imp. Burdin et Ci' ; Le secret de Luzabran, par B. de Buxy. In-12, 521 p. Angers, imp. Burdin et Cie; La guerre entre Louis XIII et Marie de Médicis (1619-1620). par Eugène Pavie et la suite du Journal de M. de Gramont, par le baron S. de la Bouillerie. Intéressants articles parus dans la livraison de juillet, août de la Revue Angevine; M. Marie Baudry, maire de la Cholet, par un groupe d'électeurs. In-8° 24 p. Cholet, imp. Cherion: écuyères. Silhouettes et Croquis saumurois à la plume et à la cravache par Henri Fallavoine. In-18°, Jésus 41 p. Angers, imp. Lachèse et Dolbeau. Saumur : lib. Milon, fils.

Les

POITOU.

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En Poitou, nous signalerons à nos confrères et collaborateurs, l'apparition de l'Armorial du baillage et de l'élection de Loudun, Par J. X. Carré de Busserolle, ancien président de la Société archéo. logique de Touraine. In-8° 30 p. Montsoreau, imp. Carré de Busserolle; Tours, lib. Suppligeon ; puis dans le numéro de juillet de la Revue poitevine et saintongeaise : Les Acadiens dans les landes de Châtellerault, par M. Louis Delavaud et Eclaircissements, sur la question Acadienne. Le serment d'allégeance, par M. l'abbé H. R. Casgrain ; - enfin : nous devons une mention spéciale à la deuxième livraison de la Revue du Bas-Poitou. Digne de sa sœur aînée, elle vient de nous donner encore de fort remarquables travaux. Les analyser, ce serait en déflorer les charmes, nous préférons convier nos lecteurs à venir goûter ceux que nous a procurė sa captivante lecture et leur signaler d'une façon toute spéciale; Les Mobiles de la Vendée au siège de Paris (1870-1871), par notre excellent confrère René Vallette; M. O. de Rochebrune

el son œuvre, par A. Bonnin; La date de l'Eglise abbatiale de Maillesais, par J. Berthelé; Le Journal d'un Fontenaisien pen dant la Révolution, par A. Bitton et la très intéressante Chroniquede la Revue, par R. de Thivercay.

VARIA

M. CHEVREUL, SON AGE ET SA FAMILLE. Divers journaux ont publié ces temps derniers, des notes fort intéressantes sur M. Chevreul, l'illustre savant dont s'honore la France, nous croyons être agréable à nos lecteurs en leur faisant connaître, quelques-uns de ces curieux détails relatifs au grand Angevin.

Son acte de naissance.

L'acte de naissance de M. Chevreul, dit le Petit Journal, est inscrit sur un petit registre, petit in-quarto, relié en parchemin; il s'attache au milieu par une ficelle qui tient dans les couvertures du registre et porte écrit à la main l'indication successive des douze années pendant lesquelles il a servi, de 1777 à 1788. En tête se trouve la mention: Paroisse de Saint-Pierre, no 24.

La paroisse Saint-Pierre n'existe plus aujourd'hui à Angers.

Voici le libellé de l'inscription qui, suivant l'usage du temps, est un acte de baptême :

« Le vendredi premier septembre mil sept cent quatrevingt-six a été baptisé par nous, curé de Saint-Julien soussigné, Michel-Eugène, né d'hyer au soir sur les huit heures, de Michel Chevreul, maître en chirurgie et docteur en médecine de cette ville, natif de la paroisse Saint-Maurille de cette ville, et de dame Etiennette-Magdeleine Bachelier, son épouse, native de la dite paroisse Saint-Maurille. Présent parrain Gilles Chevreul, maître en chirurgie, grand-oncle de l'enfant, et marraine dame Etiennette Delmont de Lisle épouse du sieur Claude Bachelier, aussi maître en chirurgie, aïeule de l'enfant, tous de cette paroisse, le père de l'enfant, présent. Tous soussignés.

Suivent toutes les signatures, y compris celles du curé et du vicaire de Saint-Pierre.

La maison où il est né est située à Angers, rue des DeuxHaies, une vieille rue qui conduit de la rue Saint-Laud à la place du Ralliement. La maison a l'apparence la plus modeste; une plaque en marbre noir indique que c'est là qu'est né le savant centenaire.

Une rue d'Angers s'appelle aussi rue Chevreul.

Sa famille.

M. Chevreul appartient à une famille de médecins. Pendant cinq générations, ses ancêtres ont tous pratiqué la médecine.

Voici à cet égard les curieux renseignements que nous donne le Gaulois, dans son numéro du 27 août dernier, par la plume de M. Louis Lambert.

<< Michel-Eugène Chevreul, notre jeune centenaire, est le sixième du nom qui depuis le milieu du seizième siècle porte haut le drapeau respecté de la science.

Michel, premier Chevreul, marchand apothicaire, médecin, sieur de Béjou, demeurant audit lieu, situé paroisse d'Azé, faubourg de Château-Gontier, en 1596, eut un fils :

Michel II Chevreul, marchand apothicaire, qui quitta la maison paternelle pour aller se fixer à Denée, où il prit le titre de maître chirurgien.

Le 20 novembre 1622, Michel II avait épousé honorable femme Anne Bigottière, fille d'honorable homme Guillaume Bigottière, sieur d'Ossenville, notaire royal à Doné, qui lui donna une fille, Perrine, baptisée le 7 août 1626, et un fils Michel, né en 1636.

Michel III Chevreul alla s'établir à Rochefort, ou il exerça la profession de chirurgien jusqu'en 1715, époque à laquelle il revint à Denée, où il vécut dans une propriété qui appartient actuellement à Michel-Eugène Chevreul.

Le 3 octobre 1719, il y rendit l'âme, laissant, de sa veuve Jeanne Garreau, deux fils: Louis-François et Gilles Chevreul.

Gilles Chevreul, que nous appellerons Gilles Ier, fut, comme son père, chirurgien à Rochefort. Il avait épousé Marie Hervé, dont il eut Gilles II, né à Denée en 1718, et qui fut admis, le 22 août 1738, comme premier garçon chirurgien à l'HôtelDieu d'Angers, qu'il quitta le 18 mai 1741, pour suivre les cours de l'école de Paris.

Ses études terminées, il revint à Angers, où il passa ses examens du 19 juillet 1745 au 28 février 1746.

Gilles II avait épousé, le 24 juin 1750, Suzanne Avril, dont il n'eût pas de postérité.

Michel IV Chevreul, marchand potier d'étain, abandonna. son industrie pour se faire recevoir maître chirurgien.

Il épousa Simone Alain, qui lui donna trois enfants : une fille, Marie-Simone, née le 15 avril 1752, et baptisée le lendemain, et deux fils, Gilles et Michel.

Michel V Chevreul, né et baptisé le 26 janvier 1754, se fit recevoir docteur en médecine le 17 janvier 1777, en l'université de Reims et maître-chirurgien de la Faculté d'Angers, du 20 août de la même année au 29 avril 1778.

En 1782, il publia Un Précis sur l'art des accouchements, qui eut alors un retentissement considérable. Michel fut conseiller municipal le 19 brumaire an IX, conseiller d'arrondissement et directeur de l'Ecole de médecine.

Il mourut le 2 juillet 1845.

Il avait épousé, en 1785, Etiennette-Madeleine Bachelier, dont il eut Michel-Eugène Chevreul, notre savant centenaire. Celui-ci naquit à Angers le 31 août 1786 et fut baptisé le lendemain matin, 1er septembre, en l'église Saint-Pierre. Michel-Eugène Chevreul a épousé Me Davalette, dont il a eu un fils, M. Henri Chevreul, ancien magistrat.

M. Henri Chevreul a épousé Mile de Sivry, petite-nièce de Guizot par sa femme, M de Meulan.

M. et Mme Henri Chevreul ont trois enfants: Mile Sophie

Chevreul, qui a épousé M. Raoul de Champ; M Marguerite Chevreul, qui a épousé M. Raoul de Loisy; M. Eugène Chevreul, qui a épousé Me de Courtivron.

LES REVUES HISTORIQUES DANS L'OUEST. Nous extrayons du journal le Monde, du 24 septembre dernier, l'article suivant, de notre confrère M. Marius Sepet, conservateur adjoint à la Bibliothèque nationale, qui ne peut manquer d'intéresser nos lecteurs.

» Certaines tendances, que l'on ne saurait trop encourager, se manifestent depuis quelques années dans nos provinces de l'Ouest, vers un mouvement de réveil intellectuel où les études historiques auraient la part principale. C'est ainsi qu'en ces derniers temps ont été fondées plusieurs revues nouvelles consacrées, soit exclusivement, soit en grande partie, à l'histoire et à l'archéologie provinciales. Nous avons signalé à nos lecteurs la fondation récente de la Revue historique de l'Ouest, qui a son centre en Bretagne, mais qui rayonne au-delà. Grâce aux soins diligents de son zélé sccrétaire, le comte Régis de l'Estourbeillon, nous espérons voir croître de jour en jour son succès et son influence.

Succès et influence sont déjà largement acquis à une autre Revue, crée dans la région du sud-ouest par l'un des meilleurs et des plus fervents érudits des jeunes générations de l'Ecole des Chartes, M. Joseph Berthelé, archiviste du département des Deux-Sèvres, dont le zèle archéologique se déploie avec grand fruit en Poitou et en Saintonge. La Revue Poitevine et Saintongeaise est aujourd'hui un organe important et respecté.

A côté, ou, pour mieux dire, entre ces deux Revues, auxquelles il vient tendre, à droite et à gauche, une main fraternelle, nous sommes heureux d'apprendre et d'annoncer à nos lecteurs l'apparition d'un recueil analogue, particulier à la Vendée, qui sous le nom de Revue du Bas-Poitou, a été crée cette année à Fontenay-le-Comte, par un des membres

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