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ouvrage Paysages el monuments du Poitou. Nous devons dans ces livraisons (70-88) une mention spéciale aux Notices suivantes : Le château de Dissais, par Mer Barbier de Montault ;

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Le château

lière par René Vallette;
André-sur-Sèvre, par Henri Proust;

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Pouzauges, le Boupère et la Flocelde Saint-Mesmin-la-Ville à Saint

Beaumont (Vienne) et les châteaux

de Baudiment el Rouhet, par Modeste Lahaire;

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son château avec Notices rédigées par MM. le docteur J. Hebert, l'abbé Brin, et G. Balleyguier; enfin, dans la 14 livraison de la Renaissance en France, M. Léon Palustre étudie et reproduit plusieurs monuments poitevins, parmi lesquels: La chapelle du château de Thouars, la Collégiale d'Oyron, les Eglises de Saint-Marc-la-Lande, et de Couzé, le Portail de Saint-Pierre de Loudun, le Clocher de Bressuire, l'Eglise de N.-D. de Fontenay-le-Comte, les Chapelles latérales de N-D. de Poiliers; les Portails de Chizé et de Magné, enfin les Tombeaux de Thouars dessinés par Beaumesnil.

SAINTONGE ET AUNIS

Parmi les derniers travaux publiés en Saintonge et Aunis, nous appellerons l'attention de nos lecteurs sur : Les Recherches historiques et archélogiques sur l'abbaye de Saint-Séverin-sur-Boutonne, par l'abbé Noguès, in-8°. Saintes, imp. Hus. 1888. Le Bienheureux Grignon de Montfort, fondateur des

Pères de la Compagnie de Marie, des filles de la Sagesse etc. Documents relatifs à l'acte de béatification. Gr. in-8' 32 p. La Rochelle, imp. Dubois; puis, dans le Bulletin de la Société des Archives historiques de la saintonge et de l'Aunis (VIII. vol. 3o livraison) nous signalerons le très intéressant article intitulé: Collectionneurs et archéologues Saintongeais, qui n'est à vrai dire que l'historique de la création, des améliorations et des augmentations successives du Musée de Saintes, par Samuel Vegrel (15751635); Nicolas Senné (1586-1638 (?); Etienne Bichon, imprimeur à Sintes (1684); Félix-François Le Royer d'Artezet de la Sauvagère, né à Strasbourg en 1707, mort en Touraine au château des Places, en 1782 ; François-Marie Bourignon (1752-1793); Pierre de Bremond d'Ars, baron. de St-Fort-sur-Né, seigneur d'Orlacet de Dompierre-sur-Charente, député de la noblesse aux Etats-Généraux de 1789, né en 1759, mort le 23 février 1842; le baron Chaudrin de Crazannes, né le 21 juillet 1782, mort à Castelsarrasin en 1860; Nicolas Moreau (1781-1869); enfin, le comte Pierre de Vaudreuil (1770-1853).— Enfin, dans la 4o livraison du tome VIII du même Bulletin, le très intéressant récit de M. Denis d'Aussy sur l'Excursion des membres de la Société des Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, le 17 mai dernier, à Echebrune, Lonzac, Jarnac, Chadenac,

Marignac, Avy, Usson, et Pons; Les Sociétés de tir et d'escrime aur siècles passés, par M. Louis Audiat, à propos de la XIVe fête fédérale des sociétés de gymnastique, réunies à Saintes les 20 et 21 mai dernier; et les très remarquables Inscriptions relatives à la puissante Maison d'Acigné, en Bretagne, conservées dans l'église de Brouage.

Dans l'église de Brouage, dit le Bulletin (T. VIII, 4e livr. p. 272), une tombe en marbre noir recouvre le corps d'un gouverneur de cette ville et porte l'inscription ci-dessous :

CY GIST HAUT ET
PUISSANT MESSIRE
CLAUDE D'ACIGNÉ CH

EVALIER SEIGNEUR MA
RQUIS DE CARNAVALLET
QUI A ESTÉ GOUVERNEUR
POUR LE ROY DES VILLES
ET PAIS DE BROUAGE
LESPACE DE DIX-HUIT

ANS ET Y EST MORT LE

10me SEPTEMBRE 1686

AGÉ DE SOIXANTE-CINQ

ANS

L'écu timbré d'une couronne de marquis, porte: D'hermine à la fasce (de gueules) chargée de trois fleurs de lys (d'or), supports deux levrettes. La devise des d'Acigné, qui ne figure pas sur la tombe est : Neque

terrent monstra.

Dans les Registres paroissiaux de Brouage, l'acte de décès de Claude d'Acigné, qui, nous n'en doutons pas, intéressera un grand nombre de nos lecteurs bretons est ainsi conçu: « Le 12 septembre 1686, a été inhumé dans le sanctuaire de cette église, le corps de feu haut et puissant Messire Claude d'Acigné, Marquis de Carnavalet, gouverneur de cette ville et pays en dépendant, âgé de 65 ans, décédé le 10, après avoir reçu les sacrements nécessaires à salut, par moi soussigné J. MEDION, curé DESLANDES, NADREAU.

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Mais ce n'est pas tout, la cloche de Brouage aussi porte le nom de Claude d'Acigné.

On y lit :

JE SUIS FAICTE POUR SERVIR A LEGLIZE DE BROVAGE. MON PARRAIN EST MESSIRE CLAUDE D'ACIGNÉ, CHE SEIG MARQUIS DE CARNAVALLET, CONS

DU ROY EN SES CONSEILS DÉTAT ET GOV POVR SA MAJESTÉ DE LA VILLE ET PRYS DE BROVAGE ET MARRAINE DAMOISELLE SVZANNE DE MEAVX DAME DU FOVILLOVx. 1672.

Au-dessous sont gravés l'écusson d'Acigné assez fruste et celui de la marraine ; écu chargé de cinq couronnes d'épines, sommé d'une couronne de comte, armes des de Meaux qui portaient Dargent à cinq couronnes d'épines de sable, 2, 2, 1.

Suzanne de Meaux du Fouilloux était la sœur du jeune du Fouilloux, favori de Louis XIV enfant, enseigne des gardes d'Anne d'Autriche, tué au combat de Saint-Antoine en 1652, et de la belle marquise d'Alluye, tous trois enfants de Charles de Meaux, seigneur de Rudefontaine et de Douy-la-Ramée en Brie et de Magdeleine de Lezignac, dame du Fouilloux en Saintonge.

La famille d'Acigné, l'une des plus anciennes et des plus illustres de Bretagne, a pris son nom de la terre et paroisse d'Acigné, sise à deux lieues de Rennes, sur les bords de la Vilaine. Jean d'Acigné, époux de Jeanne du Plessis, dame de la Burgognière, n'eut qu'une fille, Judith d'Acigné, mariée à Charles de Cossé-Brissac, maréchal de France, dont le fils, Charles, obtint d'Henri IV, en 1609, l'érection de la terre d'Acigné en marquisat. De nos jours, le nom d'Acigné a été relevé par la famille d'Agnel de Bourbon. »

VARIA

RÉCOMPENSES ACADÉMIQUES. - A l'Académie française, la Commission du prix mixte de linguistique, fondé par M. de Volney, vient de décerner à l'unanimité un prix de 1500 fr., à notre compatriote, M. Emile Ernault, maître de conférences à la Faculté des lettres de Poitiers pour son Dictionnaire étymologique du breton moyen, faisant suite à son édition du Mystères de sainte Barbe, tragédie bretonne publiée, comme son Dictionnaire, par les soins et sous les auspices de la Société des Bibliophiles bretons, chez l'éditeur Emile Grimaud, à Nantes.

L'Académie des inscriptions et belles-lettres vient d'accorder une mention à notre collègue, M. l'abbé Guillotin de Corson, pour son très intéressant Pouillé historique de l'archidiocèse de Rennes.

L'Académie des sciences de Toulouse vient d'accorder le premier de ses prix annuels (fondation Gaussail) à M. le lieutenant Espérandieu, professeur-adjoint à l'Ecole militaire d'infanterie pour son ouvrage sur les Inscriptions romaines de la Saintonge et du Poitou.

Par décision en date du 25 juillet dernier, l'Académie de la Jeunesse Italienne de Naples (Accademia delle Giovani Italiane), vient de nommer l'un de ses MEMBRES D'HONNEUR (Membro d'onore, notre confrère, M. le Comte Régis de l'Estourbeillon, secrétaire de la Revue.

LES FÈTES DE SAINT-LAURENT-SUR-SÈVRE.

Du 1er au

6 juin de cette année, le Bocage vendéen a été témoin d'une des plus grandes et des plus belles manifestations que cette catholique région ait vu peut-être depuis plus d'un siècle. Il nous faudrait de longues pages pour décrire la foi et l'enthousiasme des innombrables chrétiens venus de tous les points de la Bretagne, du Maine, de l'Anjou et du Poitou, pour fêter le bienheureux Grignon de Monfort, ce saint, zélé et vaillant serviteur du Christ, dont s'enorgueillissent à bon droit le Poitou et la Bretagne. Les limites trop étroites de cette Chronique ne nous permettent que d'enregistrer comme un fait historique, ces imposantes fêtes auxquelles on a vu assister Nosseigneurs le cardinal Place, archevêque de Rennes, les archevêques de Paris et de Sébaste, les évêques d'Angers, de Vannes, de Nantes, d'Aire, d'Angoulême, de Soissons, de Séez, de Blois, de la Rochelle, de Belley, du Mans, les abbés de Ligugé et de Bellefontaine, Nosseigneurs Maricourt, Pessard, Ribault, Martin, de Couëtus, prélats Romains. Le R. P. Ligiez, dominicain, prieur de Sainte-Sabine à Rome, postulateur de la cause de Béatification du bienheureux Grignon de Montfort et un très grand nombre de vicaires généraux, de supérieurs d'ordres religieux, de moines et d'ecclésiastiques séculiers venus presque de tous les points de la France. Bien des

plumes plus autorisées que la nôtre ont décrit longuement ces cérémonies magnifiques, puisse l'histoire à jamais en conserver le souvenir !

BRETAGNE.

MARIAGES'

Mariage célébré le 9 avril 1888 en l'église Saint-Pierre de Chaillot à Paris, de Marie-Louis-Armand, vicomte de ROUGE, fils aîné de Bonabes, vicomte de Rougé et de Cécile de Lespinay,

Avec :

Mademoiselle Eugénie-Marie-Pauline de FERRON DE LA FERRONNAYS, fille cadette d'Alfred-Marie-Joseph de Ferron, marquis de la Ferronnays, capitaine de Chasseurs d'Afrique, officier de la Légion d'honneur, mort en 1875 et de Michelle-Françoise-Laurence-Catherine de Nogué.

Mariage célébré le 9 avril, au château de Kerthomas près Sarzeau (Morbihan), du vicomte Henry de BRANGES DE BOURCIA, lieutenant au 116e régiment d'infanterie, fils du comte de Branges de Bourcia, chef d'escadron en retraite, chevalier de la Légion d'honneur et de la comtesse de Branges de Bourcia,

Avec :

Mademoiselle Valentine du MOULIN DE PAILLART, fille de M. et Me du Moulin de Paillart et petite-fille de la vicomtesse de Francheville.

Mariage célébré le 9 avril, en l'église Saint-Nicolas de Nantes, de notre confrère M. Alcide LE ROUX, avocat, président de la Société académique de la Loire-Inférieure, le poète et archéologue bien connu,

Avec :

Mademoiselle Jeanne LUZIERRE, d'une vieille famille de la bourgeoisie

nantaise.

Mariage célébré à Paris, le 11 avril, par sa Grandeur, Mer Bécel, évêque de Vannes, en la chapelle des RR. PP. Passionnistes, de: Geoffroy-Jean Rogatien, marquis de LAMBILLY, officier de dragons, petitfils de Thomas-Hippolyte, Marquis de Lambilly, mort en 1876, et fils de

Sur les instances réitérées d'un grand nombre de ses lecteurs, la Revu historique de l'Ouest augmentant encore sa Chronique, enregistrera désormais, à titre de Documents historiques, les principaux mariages célébrés dan s nos provinces entre l'apparition de chaque numéro. Mais il demeure bien entendu que ces nouveaux détails ne trouvant place dans la Revue, qu'à titre de Renseignements historiques sur les familles, ce qui est conforme à son but, toute amplification ou éloges superflus propres à flatter la vanité en seront rigoureusement bannis.

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