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diocésain y ayant égard, lui fait grâce tous les ans de 1500 livres de décimes. Il se trouve que le clergé séculier aura rebâti Prières. En habiles politiques, ils auront toujours des créanciers.

Geoffroy, moine de Buzay, en est le premier abbé, mis en possession le dernier octobre 1246. »

CADEN. MALANSAC. « Malansac est renommé par sa manufacture de pots de terre. Il y a journellement quatrevingt fourneaux allumés. Les bonnes veines sont épuisées.

<< On voit dans quelques anciens titres que cette parois se se nommait Saint-Macen ou Saint-Macin. Les synodes l'appellent Malansac. »

PLUHERLIN (paroisse) — ROCHEFORT (trêve). «La rivière d'Arz traverse la paroisse. On y trouve la plus fine ardoise et beaucoup de belles pierres de taille. Il y a une montagne de pierres vertes que les étrangers admirent.

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L'église de Rochefort fut érigée en collégiale en 1527 par sire Claude de Rieux, de Rochefort, d'Ansenis, etc., sur le revenu de Rochefort. La nef de l'église est demeurée trève de Pluherlin. Il a fallu plusieurs règlements sur les prétentions de la trêve de la collégiale; celle-ci possède le corps entier de saint Cassien apporté de Rome en 1

; elle tient aussi

à grand honneur d'avoir le tombeau de son fondateur et celui de Catherine de Laval, son épouse.

« Le château de Rochefort est considérable en lui-même; mais aussi par la forêt de Brambien, de trois lieues de circonférence, cernée de murs de dix pieds de hauteur.

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CARENTOIR. « Le recteur doyen, au lieu de la dîme dont les gentilshommes se sont emparés, prend le droit de neûme (et ils s'en prétendent exempts) c'est-à-dire qu'à la

mort d'un chef de ménage roturier, le recteur a le neuvième de tous les effets mobiliers du défunt. On juge d'abord combien cette paroisse est difficile à conduire au Ciel. »>

LE TEMPLE. SIXT. Rien d'intéressant à Sixt, sinon que le presbytère est à trois quarts de lieue de l'église et que quelques gentilshommes veulent avoir des frairies à leur taux (à leur convenance?)

SAINT-JUST.

- RENAC. « Bois-Raoul étoit le château et le siège de la prétendue baronnie de Renac dont M. Du Frêne se qualifie encore. Il ne reste du château que la pauvre chapelle et quelques douves. »

TRÉAL. « On croit que sainte Zéphyrine a été martyrisée au lieu même où est l'église. Ne seroit-ce pas un de ces saints fabriqués par le peuple?

« Tréal est sur le ruisseau de Pahun, qui le sépare de Carentoir. »

RUFFIAC-MALESTROIT.-MISSIRIAC (trève). « Missiriac, vers le milieu du quatorzième siècle, était la paroisse: elle n'est plus qu'une annexe de Malestroit: pour les subsides indépendants l'un de l'autre. »

RIEUX. « On voit à Rieux une grosse tour presqu'entière, se soutenant merveilleusement, à demi penchée.

<< Il passe par le milieu de Rieux un chemin élevé qui conduit de Nantes à Vannes et, dit-on, jusqu'à Locmariaquer; il disparaît par vétusté en quelques endroits. Nous le croyons un ouvrage des anciens Romains, et du nombre de ces chemins nommés Via militaris.

« Les noms de vallées, de ruisseaux, etc., de Rieux et des paroisses voisines, se ressentent de la langue bretonne, aussi bien que le mauvais français du peuple.

<< Il y a un bon port de mer, haute juridiction, droit de marché le mercredi, et de foire tous les mois.

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« Le prieuré de Rieux est pour l'aumône et les petites écoles. Le Prieur se charge seulement de faire dire à l'église paroissiale la messe matutinalle les dimanches et fêtes.

• La poterie de Rieux est meilleure que celle de Malansac. » BÉGANNE. « La rivière, à l'extrémité de la paroisse, continue de séparer l'évêché de Vannes de celui de Nantes. »

ALLAIRE SAINT-JACUT PEILLAC. « Il y a à Peillac un manuscrit de 1696 qui porte que Baronius au troisième ou quatrième siècle parle de saint Sabulin (patron de Peillac), de l'ordre de Saint-Cézaré, fondu dans celui de SaintBenoit.

« On voit dans la taille et le landier de la Chauvaille un reste de camp, des douves et des remparts, appuyés de la rivière d'Oust.

« D'Argentré parle d'un comte de Peillac, qui faisait chez le duc de Bretagne, tenant sa cour au château de Rieux, la plus belle figure. S'il en fut un, il n'est plus mention ni du nom, ni de la seigneurie, ni du manoir. »

GLÉNAC-COURNON (trêve).
COURNON (trêve). « Cournon a été autrefois

paroisse; les synodes ne la marquent pas.

« On montre à Glénac des reliques de saint Léon, auquel les goutteux ont une grande confiance.

«Le château de la Forêt-Neuve, bâti par les anciens seigneurs de Rieux, la forêt même, qui s'étend dans la paroisse des Fougerets, découvre aussi Glénac ainsi que les rivières d'Oust et d'Arz. »

SAINT-VINCENT LES FOUGERETS-SAINT-MARTIN. « Le Fumeur de la Foye (ferme de la rivière d'Oust qui côtoie la paroisse) me paroît un phénomène singulier. Il se fit admirer en 1686, 7 et 8. Ayant cessé de se montrer, on l'avait oublié. Depuis 8 ans, on le revoit la nuit tous les hivers ; tantôt c'est un cierge allumé ou un flambeau ardent, tantôt c'est un globe de feu, bientôt il se partage en étincelles et redevient globe de feu. Chacun le voit allant et toujours à une distance éloignée. »

SAINT-GRAVÉ. « La Justice (ou Fourches patibulaires) s'appelle de Lanvaux. C'est là que cette fameuse lande qui commence à l'abbaye de ce nom en Grandchamp, finit ou se termine. »

SAINT-CONGARD PLEUCADEUC. « On voit près de Pleucadeuc (qui veut dire gratis Peuple de Saint-Cado) plusieurs pierres d'une prodigieuse grandeur, qui paraissent par leurs positions artificielles être d'anciens monuments ou autels de nos Druides. Sur l'une d'elles il y a en bas-relief, un coutelas bien marqué. Le merveilleux est un rocher (ou très grosse pierre) guindé dans un parfait équilibre sur la pointe d'une autre roche; en sorte que deux enfants les font. se froisser à faire entendre leur bourdonnement jusqu'à une demi-lieue; et les bestiaux du voisinage épouvantés se battent et prennent la mouche. »>

SAINT-LAURENT.

Les notices des territoires de Redon et de Belle-Ile n'ont pas été transcrites sur le manuscrit de Cillart de Kerampou.

ALBERT MACÉ.

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Adon occupait le siège de Nantes en 837 et il est probable qu'il fut promu à l'épiscopat dès la mort du précédent, en 835. L'abbé Trévaux (t. VIp, 62) est le premier à avoir inséré Adon dans son catalogue; aucun auteur n'en a fait mention. On trouve la signature du prélat entre celle de quelques autres évêques qui souscrivirent une charte donnée en 837 par Adelbert, évêque de Troyes, en faveur de l'abbaye de Moutier-Ramery dans son diocèse. La Gallia Christiana (t. XII. Inter instrumenta), ne donne aucune autre circonstance de l'épiscopat d'Adon qui ne fut pas de longue durée.

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Saint Gohard, Gohardus, Gunhardus, Gumbardus, Guihardus, Gurhardus, Gurnardus, Gumardus Cohardus, Gunthardus. On trouve cet évêque sous tous ces noms. Gohard débuta,

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Voir Revue historique de l'Ouest, IVe année, 4o livraison.

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