Littérature française: première anné: moyen-âge, renaissance, dix-septiène siècle |
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... sort Préparent contre nous un général effort : Je mets à faire pis , en l'état où nous sommes , Le sort et les démons et les dieux et les hommes ; Ce qu'ils ont de cruel et d'horrible et d'affreux L'est bien moins que l'honneur qu'on ...
... sort Préparent contre nous un général effort : Je mets à faire pis , en l'état où nous sommes , Le sort et les démons et les dieux et les hommes ; Ce qu'ils ont de cruel et d'horrible et d'affreux L'est bien moins que l'honneur qu'on ...
Page 49
... sort , Qu'on briguerait en foule une si belle mort . Mais vouloir au public immoler ce qu'on aime , S'attacher au combat contre un autre soi - même , Attaquer un parti qui prend pour défenseur Le frère d'une femme et l'amant d'une sœur ...
... sort , Qu'on briguerait en foule une si belle mort . Mais vouloir au public immoler ce qu'on aime , S'attacher au combat contre un autre soi - même , Attaquer un parti qui prend pour défenseur Le frère d'une femme et l'amant d'une sœur ...
Page 53
... sort dont leur père est jaloux . Que des plus nobles fleurs leur tombe soit couverte ; La gloire de leur mort m'a payé de leur perte . Ce bonheur a suivi leur courage invaincu , Qu'ils ont vu Rome libre autant qu'ils ont vécu , Et ne l ...
... sort dont leur père est jaloux . Que des plus nobles fleurs leur tombe soit couverte ; La gloire de leur mort m'a payé de leur perte . Ce bonheur a suivi leur courage invaincu , Qu'ils ont vu Rome libre autant qu'ils ont vécu , Et ne l ...
Page 55
... Ma sœur , voici le bras qui venge nos deux frères , Le bras qui rompt le cours de nos destins con- traires , Qui nous rend maîtres d'Albe , enfin voici le bras Qui seul fait aujourd'hui le sort des deux Etats . CORNEILLE . 55.
... Ma sœur , voici le bras qui venge nos deux frères , Le bras qui rompt le cours de nos destins con- traires , Qui nous rend maîtres d'Albe , enfin voici le bras Qui seul fait aujourd'hui le sort des deux Etats . CORNEILLE . 55.
Page 56
... sort des deux Etats . Vois ces marques d'honneur , ces témoins de ma gloire , Et rends ce que tu dois à l'heur de ma victoire . Camille . Recevez donc mes pleurs ; c'est ce que je lui dois . Horace . Rome n'en veut point voir après de ...
... sort des deux Etats . Vois ces marques d'honneur , ces témoins de ma gloire , Et rends ce que tu dois à l'heur de ma victoire . Camille . Recevez donc mes pleurs ; c'est ce que je lui dois . Horace . Rome n'en veut point voir après de ...
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Common terms and phrases
admirable aime Aman âme amour Andromaque Armande Asaph assez Assuérus Athalie beau beauté Bélise belle Boileau Bossuet Britannicus Bruyère Camille charme chercher chœur chose Chrysale ciel cieux Clitandre Cloth cœur Corneille Curiace d'Assuérus Descartes dessein Dieu dieux dire discours donne douleur écrivains enfants English ennemis esprit Esther Fable femme Fénelon fille French gens German gloire goût Henriette heureux hommes Horace humaine Hydaspe Israelite j'ai Jacques Bénigne Bossuet jamais JEHAN FROISSART jour Juifs l'amour l'art l'esprit l'homme l'univers laisse langue livre Louis XIV Madame malheur Mardochée ment mérite mieux Molière monde mort mortel nature noble parler paroles passer passion pensées père peuple Phèdre Philaminte PHILIPPE DE COMINES philosophie pleurs poëte premier prince princesse puisse qu'un quatrième croisade Racine raison renard reste rien rois sage saints sait sang scène seigneur sentiments seul sœur sort style sujet théâtre tragédie Trissotin trouve Vadius vanité vérité vertu vrai XVIIe siècle yeux
Popular passages
Page 70 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 220 - Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n'y en a qu'une qui soit la bonne. On ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant ; il est vrai néanmoins qu'elle existe, que tout ce qui ne l'est point est faible, et ne satisfait point un homme d'esprit qui veut se faire entendre.
Page 69 - Car enfin qu'est-ce que l'homme dans la nature? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant : un milieu entre rien et tout.
Page 68 - Nous avons beau enfler nos conceptions au delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Page 71 - Les sciences ont deux extrémités qui se touchent: la première est la pure ignorance naturelle, où se trouvent tous les hommes en naissant. L'autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes, qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu'ils ne savent rien, et se rencontrent en cette même ignorance d'où ils étaient partis; mais c'est une ignorance savante qui se connaît.
Page 118 - A ces mots on cria haro sur le baudet. Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal. Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable ! Rien que la mort n'était capable D'expier son forfait. On le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Page 83 - C'est à vous que je parle, ma sœur. Le moindre solécisme en parlant vous irrite ; Mais vous en faites, vous, d'étranges en conduite. Vos livres éternels ne me contentent pas ; Et, hors un gros Plutarque à mettre mes rabats, Vous devriez brûler tout ce meuble inutile, Et laisser la science aux docteurs de la ville...
Page 106 - II met bas son fagot, il songe à son malheur. Quel plaisir at-il eu depuis qu'il est au monde? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois et jamais de repos...
Page 118 - L'âne vint à son tour, et dit : J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 71 - Trois degrés d'élévation du pôle renversent toute la jurisprudence. Un méridien décide de la vérité; en peu d'années de possession, les lois fondamentales changent; le droit a ses époques. L'entrée de Saturne au Lion nous marque l'origine d'un tel crime. Plaisante justice qu'une rivière borne * ! Vérité au deçà des Pyrénées, erreur au delà.