Littérature française: première anné: moyen-âge, renaissance, dix-septiène siècle |
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... demandé du temps , et le latin y avait été tenu en honneur comme langue savante : tout cela retarda l'évolu- tion de l'idiome populaire , et il ne peut y avoir de littérature que le jour où il y a une langue formée et fixée . Pendant ...
... demandé du temps , et le latin y avait été tenu en honneur comme langue savante : tout cela retarda l'évolu- tion de l'idiome populaire , et il ne peut y avoir de littérature que le jour où il y a une langue formée et fixée . Pendant ...
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... demande pas seulement compte des mots de sa leçon , mais du sens et de la substance ; et qu'il juge du proufit qu'il aura faict , non par le tesmoignage de sa mémoire mais de sa vie . Que ce qu'il viendra d'apprendre , il le lui face ...
... demande pas seulement compte des mots de sa leçon , mais du sens et de la substance ; et qu'il juge du proufit qu'il aura faict , non par le tesmoignage de sa mémoire mais de sa vie . Que ce qu'il viendra d'apprendre , il le lui face ...
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... 'un pathétique nouveau , inconnu à l'antiquité et à tous les mo- dernes avant lui ; il dédaigne de parler aux passions naturelles et subalternes ; il ne cherche pas à exciter la terreur et la pitié , comme le demande Aristote CORNEILLE .
... 'un pathétique nouveau , inconnu à l'antiquité et à tous les mo- dernes avant lui ; il dédaigne de parler aux passions naturelles et subalternes ; il ne cherche pas à exciter la terreur et la pitié , comme le demande Aristote CORNEILLE .
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... demande Aristote qui se borne à ériger en maximes la pratique des Grecs . Il semble que Corneille ait lu Platon et voulu suivre ses préceptes ; il s'adresse à une partie tout autrement élevée de la nature humaine , à la passion la plus ...
... demande Aristote qui se borne à ériger en maximes la pratique des Grecs . Il semble que Corneille ait lu Platon et voulu suivre ses préceptes ; il s'adresse à une partie tout autrement élevée de la nature humaine , à la passion la plus ...
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... demande tout mon sang , Que tout le mien consiste à vous percer le flanc ; Près d'épouser la sœur , qu'il faut tuer le frère , Et que pour mon pays j'ai le sort si contraire . Encor qu'à mon devoir je coure sans terreur , Mon CORNEILLE .
... demande tout mon sang , Que tout le mien consiste à vous percer le flanc ; Près d'épouser la sœur , qu'il faut tuer le frère , Et que pour mon pays j'ai le sort si contraire . Encor qu'à mon devoir je coure sans terreur , Mon CORNEILLE .
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Common terms and phrases
admirable aime Aman âme amour Andromaque Armande Asaph assez Assuérus Athalie beau beauté Bélise belle Boileau Bossuet Britannicus Bruyère Camille carac charme chercher chœur chose Chrysale ciel cieux Clitandre Cloth cœur Corneille Curiace d'Assuérus Dieu dieux dire discours donne douleur écrivains enfants ennemis esprit Esther Fable femme Fénelon fille Fontaine French gens German gloire goût Henriette heureux hommes Horace humaine Hydaspe Israelite j'ai Jacques Bénigne Bossuet jamais JEHAN FROISSART jour Juifs l'alouette l'amour l'art l'esprit l'homme l'univers laisse langue lion livre Louis XIV Madame malheur Mardochée ment mérite mieux Molière monde mort mortel nature noble parler paroles passer passions pensées père peuple Phèdre Philaminte PHILIPPE DE COMINES philosophie pleurs poëte premier princesse puisse qu'un quatrième croisade Racine raison renard reste rien rois sage saints sait sang scène seigneur sentiments seul sœur sort souffrir style sujet théâtre Trissotin trouve Vadius vanité vérité vertu vrai XVIIe siècle yeux
Popular passages
Page 70 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 220 - Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n'y en a qu'une qui soit la bonne. On ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant ; il est vrai néanmoins qu'elle existe, que tout ce qui ne l'est point est faible, et ne satisfait point un homme d'esprit qui veut se faire entendre.
Page 69 - Car enfin qu'est-ce que l'homme dans la nature? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant : un milieu entre rien et tout.
Page 68 - Nous avons beau enfler nos conceptions au delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Page 71 - Les sciences ont deux extrémités qui se touchent: la première est la pure ignorance naturelle, où se trouvent tous les hommes en naissant. L'autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes, qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu'ils ne savent rien, et se rencontrent en cette même ignorance d'où ils étaient partis; mais c'est une ignorance savante qui se connaît.
Page 118 - A ces mots on cria haro sur le baudet. Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal. Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable ! Rien que la mort n'était capable D'expier son forfait. On le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Page 83 - C'est à vous que je parle, ma sœur. Le moindre solécisme en parlant vous irrite ; Mais vous en faites, vous, d'étranges en conduite. Vos livres éternels ne me contentent pas ; Et, hors un gros Plutarque à mettre mes rabats, Vous devriez brûler tout ce meuble inutile, Et laisser la science aux docteurs de la ville...
Page 106 - II met bas son fagot, il songe à son malheur. Quel plaisir at-il eu depuis qu'il est au monde? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois et jamais de repos...
Page 118 - L'âne vint à son tour, et dit : J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 71 - Trois degrés d'élévation du pôle renversent toute la jurisprudence. Un méridien décide de la vérité; en peu d'années de possession, les lois fondamentales changent; le droit a ses époques. L'entrée de Saturne au Lion nous marque l'origine d'un tel crime. Plaisante justice qu'une rivière borne * ! Vérité au deçà des Pyrénées, erreur au delà.