ADDITIONS. Livre VII. Page 178. Vers 2. (6) Dans toutes les Editions que j'ai confultées, fans en excepter celle de 1678, qu'on peut voir dans la Biliotheque du Roi, & qui a été corrigée par La Fontaine lui-même, il manque ici un Vers qui puiffe rimer avec celui cia Et flatteur exceffif il loua la colere. On pourroit fuppléer à cette omiffion, en difant, Le Singe approuva fort cette févérité : ou par quelque autre Vers que je pourrois imaginer, fans prétendre pourtant le joindre à ceux de La Fontaine, de peur de mêler du plomb avec de l'or. Mais je fuis fort tente de croire , que La Fontaine a mieux aimé laiffer fon Vers fans rime, qu'en donner un à fes Lecteurs qui ne leur apprendroit rien qu'ils ne puffent aifément inferer de tout ce qu'il fait dire au Singe. Car ce lache flatteur ayant d'abord approuvé hautement la févérité du Lion, on n'a qu'à lire les louanges outrées qu'il donne à fa griffe, à fon autre & à fon odeur, pour voir qu'il ne fonge qu'à lui faire fa cour: & par confequent il étoit affez inutile d'en avertir le Lecteur. Si La Fontaine s'en eft difpenfé en omettant ici un Vers qui ne pouvoit paroître que pour rimer avec un autre, il femble qu'il a fort bien fait de l'omettre la narration étant claire & complette, pourquoi l'embarraffer d'un Vers inutile, ou peu néceffaire, en faveur de la Rime? Dans ce cas-là, nos Poëtes font en droit, fi je ne me trompe, de négliger cette efpece d'ornement C'eft une licence qu'ils pourroient prendre, fur tout dans les Vers libres, ou deux rimes fe trouvant fouvent fort éloignées l'une de l'autre, bien des Lecteurs n'y prendroient pas garde. Les Poëtes Italiens la prennent hardiment; & leurs Lecteurs, ou ne s'en apperçoivent pas, ou n'en font point choqués, la Rime n'étant en effet qu'un ornement d'inftitution arbitraire, & peu naturel à la Poëfie. Au refte, comme tout ce que je dis ici, eft extrêmement hazardé, je le foumets au jugement de nos plus illuftres Poëtes, à qui feuls il appartient de prononcer en dernier reffort fur cet important article des Rimes Françoifes, Livre IX. Page 256. Vers 29. L'ecenf paffant à celui-là, &c. Le mot d'œuf n'eft pas tout à fait hors d'ufage: mais il eft 430 affez vieux pour n'être pas entendu de bien des gens. Le Dic- FAUTES à corriger, dont le petit nombre, Page 19. lig. 6. Nen, lifez N'en. Page 113. lig. 28. rens-la, lifez ren-la. Page 158. Note 2. Rentrent, lif. Les Amours ren- trent. Page 186. lig. dern. fait, lif. fais. Page 298. lig. Page 359. lig. 3. déliver, lif. délivrer. Page 360. lig. 26. patrie, lif. partie. Page 375. Note 3. lig. dern. 1669. lif. 1699. Page 390. lig. 27. Attens-moi, lif. Atten-moi. Extrait du Privilége de 1720. LOUIS, la grace de Dieu, Roi de France & de Navarre: A nos amés & féaux Confeillers, les gens tenans nos Cours de Parlement, Maîtres des Requêtes ordinaires de notre Hôtel, Grand Confeil, Prevôt de Paris, Baillifs, Sénéchaux, leurs Lieutenans Civils & autres nos Jufticiers qu'il appartiendra, SALUT. Notre bien amé MICHELESTIENNE DAVID, Libraire à Paris, nous ayant fait remontrer qu'il fouhaiteroit faire réimprimer & donner au Public, les Oeuvres de Scaron, tant en profe qu'en vers; l'hiftoire univerfelle du feu fieur Evêque de Meaux, avec la continuation; les œuvres de Pierre & Thomas, Corneille; la Géographie du fieur Robe avec les cartes; les œuvres du sieur de Veneroni; les œuvres du Pere Malbranche; le Nouveau Teftament du Pere Amelot, Prêtre de l'Oratoire; les Epitres & Evangiles de toute l'année, & l'Ordinaire de la Meffe du même auteur; les œuvres du fieur Racine; journal des Audiences; œuvres de Moliere avec fa vie; inftruction pour les jardins fruitiers & potagers par le fieur de la Quintinie; œuvres de Moriceau; hiftoire de Dom Quichotte, avec la fuite de Avellaneda: œnvres du fieur de faint Evremont; œuvres de Madame de Villedieu; les contes des Fées par M. Daunoy; Fables mifes en vers par le fieur de la Fontaine; civiles par Domat hiftoire de la Bible par Royaumont; l'hiftoire de l'Empire par le fieur Heil. A CES CAUSES, voulant traiter favorablement ledit Expofant, &c. Nous lui avons permis & permettons de faire imprimer lefdits Livres ci-dessus spécifiés, & de les vendre, faire vendre & débiter partout notre Royaume pendant le temps de vingt annés, à comp Loix ter du jour de la datte dedites Préfentes, &c. Donné à Paris le vingt-fixiéme jour du mois de Juil let, l'an de grace mil fept cent vingt, & de notre regne le cinquiéme. Par le Roi en fon Confeil. Signé, FOUQUET. PRIVILEGE PRIVILEGE DU ROI. LOUIS, la grace de Dieu, Roi de France & de Navarre: A nos amés & féaux Confeillers les gens tenans nos Cours de Parlement, Maîtres des Requêtes ordinaires de notre Hôtel, Grand Confeil, Prevôt de Paris, Baillifs, Sénéchaux, leurs Lieutenans Civils & autres nos Jufticiers qu'il appartiendra, SALUT. Notre bien amé MICHELESTIENNE DAVID, Libraire à Paris, Adjoint en charge de fa Communauté, Nous ayant fait remontrer qu'il fouhaiteroit continuer à faire réimprimer & donner au Public, les œuvres du fieur Scaron, tant en profe qu'en vers, Difcours fur Phiftoire univerfelle du feu fieur Boffuet Evêque de Meaux, avec la continuation; la géographie du fieur Robe, avec les cartes; les œuvres du fieur de Veneroni; les œuvres du Pere Malebranche, Prêtre de l'Oratoire; le Nouveau Teftament du Pere Amelote, Prêtre de l'Oratoire, & les Epitres & Evangiles de toute l'année, avec l'Ordinaire de la Meffe; les caractères de Théophrafte du fieur de la Bruyere, avec la fuite; hiftoire de la Bible de Royaumont; les œuvres du fieur abbé de Choify, de notre Académie Françoife; les réfléxions fur la miféricorde de Dieu, par feue notre très-chere confine la du cheffe de la Valiere; les Loix civiles, par le fieur Domat; les œuvres du fieur Corneille; les œuvres du fieur Moliere; les œuvres du fieur Racine; les Fables de la Fontaine ; l'hiftoire de Dom Quichotte, avec la fuite de Avellaneda; œuvres de Moriceau; œuvres de Saint Evremond; œuvres de Madame de Villedieu; inftruction pour les jardins fruitiers potagers, par le fieur de la Quintinie; hiftoire de l'Empire, par le fieur Heiff; contes de Fées, par II Partie РР |