Documents sur l'histoire, la géographie et le commerce de l'Afrique orientale, Part 1

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A. Bertrand, 1856
 

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Popular passages

Page 189 - Un anneau a été passé dans leurnarine,etàl'anneau sont attachées des chaînes. En temps de guerre, ces hommes marchent à la tête des combattants; il ya pour chacun d'eux quelqu'un qui prend le bout de la chaîne et qui la tire, en empêchant l'homme d'aller en avant. Des négociateurs s'entremettent auprès des deux partis; si l'on s'accorde pour un arrangement, on se retire; sinon, la chaîne est roulée autour du cou du guerrier ; le guerrier est laissé à lui-même; personne ne quitte...
Page 190 - La même mer renferme l'île de Socothora, où pousse l'aloès socothorien. La situation de cette île est près du pays des Zendj et de celui des Arabes. La plupart de ses habitants sont chrétiens; cette circonstance vient de ce que, lorsque Alexandre fit la conquête de la Perse, il était en correspondance avec son maître, Aristote, et lui rendait compte des pays qu'il parcourait successivement. Aristote engagea Alexandre à soumettre une île nommée Socothora, qui produit le sabr, nom d'une...
Page 190 - Socothora, qui produit le sabr , nom d'une drogue de premier ordre (l'aloès) sans laquelle un médicament ne pouvait pas être complet. Aristote conseilla de faire évacuer l'île par les indigènes, et d'y établir des Grecs qui seraient chargés de la garder, et qui enverraient la drogue en Syrie, dans la Grèce et en Egypte. Alexandre fit évacuer l'île et y envoya une colonie de Grecs. En même...
Page 190 - En même temps, il ordonna aux gouverneurs de provinces, qui, depuis la mort de Darius, obéissaient à lui seul, de veiller à la garde de cette île. Les habitants se trouvèrent donc en sûreté, jusqu'à l'avènement du Messie. Les Grecs de l'île entendirent parler de Jésus et, à l'exemple des Romains, ils embrassèrent la religion chrétienne. Les restes de ces Grecs se sont maintenus Jusqu'à aujourd'hui bien que, dans l'île, se soit conservée des hommes d'une autre race".
Page 218 - Zâbag et dans les autres îles qui en dépendent, entrèrent en relations et se familiarisèrent avec ses habitants , à cause de leur équité, de la bonté de leur conduite, de l'aménité de leurs mœurs et de leur facilité dans les affaires.
Page 41 - Phéniciens, s'étant donc embarqués sur la mer Erythrée, naviguèrent dans la mer Australe. Quand l'automne était venu , ils abordaient à l'endroit de la Libye où ils se trouvaient, et semaient du blé. Ils attendaient ensuite le temps de la moisson, et, après la récolte, ils se remettaient en mer. Ayant ainsi voyagé pendant deux ans, la troisième année ils doublèrent les colonnes d'Hercule, et revinrent en Egypte.
Page 41 - Ayant ainsi voyagé pendant deux ans, la troisième année ils doublèrent les Colonnes d'Hercule, et revinrent -en Egypte. Ils racontèrent, à leur arrivée, qu'en faisant voile autour de la Libye, ils avaient eu le soleil à leur droite. Ce fait ne me paraît nullement croyable ; mais peut-être le paraîtra-t-il à quelque autre (2).
Page 41 - Nil au golfe arabique, il fit partir des Phéniciens sur des vaisseaux, avec ordre d'entrer, à leur retour, par les colonnes d'Hercule dans la mer septentrionale et de revenir de cette manière en Egypte.
Page 189 - Des négociateurs s'entremettent auprès des deux partis; si l'on s'accorde pour un arrangement, on se retire; sinon, la rhaine est roulée autour du cou du guerrier ; le guerrier est livré à luimême ; personne ne quitte sa place ; tous se font tuer à leur poste. Les Arabes exercent un grand ascendant sur ce peuple; quand un homme de cette nation aperçoit un Arabe, il se prosterne devant lui et dit : « Voilà un homme du pays qui produit la datte ; » tant ce peuple aime la datte, et tant les...
Page 226 - On le fait fondre dans le désert au moyen d'un feu alimenté par de la fiente de vache, sans qu'il soit nécessaire de recourir, pour cette opération, au mercure, ainsi que la chose a lieu dans l'Afrique occidentale ; car les habitants de ce dernier pays réunissent leurs fragments d'or, les mêlent avec du mercure, mettent le mélange en fusion au moyen du feu de charbon, en sorte que le mercure s'évapore et qu'il ne reste que le corps de l'or fondu et pur.

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