Page images
PDF
EPUB
[graphic][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][ocr errors][subsumed][subsumed][ocr errors][subsumed][subsumed][ocr errors][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][ocr errors][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][ocr errors][subsumed][subsumed][ocr errors][subsumed][subsumed][ocr errors][subsumed][subsumed][ocr errors][subsumed][ocr errors][ocr errors][ocr errors][subsumed][subsumed][ocr errors][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][subsumed][ocr errors][ocr errors][subsumed][ocr errors][subsumed][ocr errors][subsumed][subsumed][subsumed][ocr errors][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][ocr errors][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][ocr errors][ocr errors][subsumed][ocr errors][subsumed][subsumed][ocr errors][subsumed][ocr errors][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][ocr errors][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][ocr errors][ocr errors][subsumed][subsumed][ocr errors][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][ocr errors][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed]

du Salat, franchira en tunnel le col de Salau, pénétrera en Espagne par la vallée du Noguera-Pallaresa, et s'y embranchera, à Sort, sur la ligne projetée de Lérida à la frontière.

Les deux premières seront entreprises immédiatement la première, Ax-Ripoll, pour répondre aux besoins de la France vers Carthagène et l'Algérie, la seconde, Jaca-Oloron, pour répondre aux besoins de Madrid vers l'Aragon et la France. La troisième, qui doit nous être surtout profitable ou commode, à nous Français, ne sera commencée que du jour où les finances espagnoles permettront les travaux entre la frontière et Lérida. Mais les gouvernements se promettent d'en avoir fini en moins de dix années pour les deux premières, de vingt années pour la troisième. Avant cette échéance, sans doute, ils auront repris et achevé leurs rectifications et tunnels sur le vrai, le grand Transpyrénéen, sur cette ligne Paris-Cadix par les Aldudes, qui doit rendre à l'Espagne son ancien rôle dans le commerce de l'Europe et du monde.

[ocr errors]

La ratification de cette convention par notre Chambre des députés fut comme le premier compliment de bienvenue à notre hôte Alphonse XIII: les financiers nous annoncent que c'est aussi le dernier succès de M. Delcassé. Car la finance, turque, coloniale et germanique', exige avant juillet — elle a fixé la date la disparition de ce ministre gênant, qui n'entend pas «les affaires », paraît-il, comme il faudrait les entendre. A ce ministère de sept ans, qui eut des parties faibles, des fautes et des manques, mais qui eut aussi de grandes réussites, ces conventions franco-espagnoles seront du moins un beau couronnement, s'il est vrai que les << affaires » des financiers doivent prévaloir sur les intérêts de la nation.

VICTOR BÉRARD.

1. «Lutetius » écrit au Neues Tagblatt, le 21 mai: Uebrigens scheint Delcasse zu begreifen dass seines Bleibens am Quai d'Orsay nicht mehr lange sein kann. Man sagt auch dass ihn Rouvier nur bis nach Abschluss des spanischen Koenigsbesuchs behalten wolle, also nur noch drei Wochen. Armer Delcasse !

L'Administrateur-Gérant : II. CASSARD.

[graphic][subsumed][subsumed][subsumed][ocr errors][ocr errors][subsumed][subsumed][ocr errors][subsumed][subsumed][subsumed][ocr errors][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][ocr errors][subsumed][subsumed][ocr errors][subsumed]
[blocks in formation]

A Nouaillé, près de Poitiers, vivait, il y a bien vingt ans, madame veuve Dieulafait d'Oudart, avec son vieux père M. Lhommeau et son fils Alexis, que l'on appelait communément Alex.

M. Lhommeau était un ancien conseiller à la cour de Poitiers, un « épuré » comme on nommait alors ceux de ccs messieurs qu'avait frappés la réforme de la magistrature. C'était un homme d'une probité héréditaire et inattaquable; son savoir était limité, mais suffisant et teinté de littérature, non pas toutefois contemporaine, cela va sans dire: ces gens-là n'avaient pas l'audace de démêler par eux-mêmes l'ivraie du bon grain, mais, parmi les œuvres que le temps a triées, ils en adoptaient sérieusement quelques-unes. - Ils s'intéressaient à l'histoire, à la philosophie, et vénéraient l'antiquité tout en bloc; ils avaient de la conversation; ils avaient l'esprit libéral et souvent même de l'esprit. A la fois par nécessité économique et par dépit d'abandonner une fonction qu'il honorait depuis quarante ans, M. Lhommeau vendit son petit hôtel de la rue Saint-Porchaire, quitta la ville et se retira dans une maison de campagne que possédait sa fille, à cinq ou six kilomètres de l'octroi.

15 Juin 1905.

1

« PreviousContinue »