PHILÈNE chante. N'attendez pas qu'ici je me vante moi-même, Pour le choix que vous balancez. Vous avez des yeux, je vous aime : La treizième scène est entre Philène et Lycas, qui, rebutés par la belle Iris, chantent ensemble leur désespoir. PHILÈNE. Hélas! peut-on sentir de plus vive douleur ? Avec tant de mépris sont traités en ce jour ! Puisqu'un même malheur aujourd'hui nous assemble, La quatorzième scène est d'un jeune berger enjoué qui, venant consoler Philène et Lycas, chante : Ah! quelle folie Dont on est rebuté ! On peut, pour un objet aimable Mais quitter la vie Pour une beauté Dont on est rebuté, Ah! quelle folie ! La quinzième et dernière scène est d'une Égyptienne suivie d'une douzaine de gens qui, ne cherchant que la joie, dansent avec elle aux chansons qu'elle chante agréablement. En voici les paroles : PREMIER AIR D'un pauvre cœur D'un pauvre cœur Ah! cruelle, j'expire D'un pauvre cœur Soulagez le martyre, D'un pauvre cœur Soulagez la douleur ! SECOND AIR Croyez-moi, hâtons-nous, ma Sylvie, De nos ans le feu nous y convie, Quand l'hiver a glacé nos guérets, Du plaisir faisons notre affaire, Quand l'hiver a glacé nos guérets, |