Études littéraires: époque révolutionnaire, Volume 6

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C. Borrani, 1868 - French literature - 376 pages
 

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Popular passages

Page 34 - Et moi aussi, on voulait, il ya peu de jours, me porter en triomphe ; et maintenant on crie dans les rues : LA GRANDE TRAHISON DU COMTE DE MIRABEAU...
Page 118 - Du moins il fallait avoir un air de contentement : on avait peur que la peur même ne rendît coupable. Tout donnait de l'ombrage au tyran. Un citoyen avait-il de la popularité ? C'était un rival du prince qui pouvait susciter une guerre civile.
Page 66 - Moi, jouet si longtemps de leur lâche insolence, Proscrit pour mes discours, proscrit pour mon silence, Seul, attendant la mort quand leur coupable voix Demandait à grands cris du sang et non des lois ! Ceux que la France a vus ivres de tyrannie...
Page 24 - ... et leurs caresses, et leurs exhortations et leurs présents; dites-lui que, toute la nuit ces satellites étrangers, gorgés d'or et de vin, ont prédit dans leurs chants impies l'asservissement de la France, et que leurs vœux brutaux invoquaient la destruction de l'assemblée nationale; dites-lui que, dans son palais même...
Page 119 - Enfin, s'était-on acquis de la réputation à la guerre; on n'en était que plus dangereux par son talent. Il ya de la ressource avec un général inepte. S'il est traître , il ne peut pas si bien livrer une armée à l'ennemi, qu'il n'en revienne quelqu'un. Mais un officiet ' du mérite de Corbulon ou d'Agricola , s'il trahissait, il ne s'en sauverait pas un seul.
Page 200 - C'est un instinct profond, vainement combattu; Et sans doute l'Être suprême Dans nos cœurs le grava lui-même Pour combattre le vice et servir la vertu. Dans sa demeure inébranlable, Assise sur l'éternité, La tranquille immortalité, Propice au bon et terrible au coupable, Du temps qui, sous ses yeux, marche à pas de géant, Défend l'ami de la justice Et ravit à l'espoir du vice L'asile horrible du néant.
Page 60 - D'un long amas d'aïeux l'éclat héréditaire; Et l'on ne me voit point, de leur nom revêtu , Par...
Page 24 - Dites-lui que ce Henri dont l'univers bénit la mémoire, celui de ses aïeux qu'il voulait prendre pour modèle, faisait passer des vivres dans Paris révolté, qu'il assiégeait en personne ; et que ses conseillers féroces font rebrousser " les farines que le commerce apporte dans Paris fidèle et affamé.
Page 50 - ... ce qui reste d'une vaste domination, un souvenir obscur et vain ! Au concours bruyant qui se pressait sous ces portiques, a succédé une solitude de mort. Le silence des tombeaux s'est substitué au murmure des places publiques. L'opulence d'une cité de commerce s'est changée en une pauvreté hideuse. Les palais des rois sont devenus le repaire des fauves ; les troupeaux parquent au seuil des temples, et les reptiles immondes habitent le sanctuaire des dieux.
Page 50 - Et maintenant voilà ce qui subsiste de cette ville puissante, un lugubre squelette! voilà ce qui reste d'une vaste domination, un souvenir obscur et vain ! Au concours bruyant qui se pressait sous ces portiques, a succédé une solitude de mort. Le silence des tombeaux s'est substitué au murmure des places publiques. L'opulence d'une cité de commerce s'est changée en une pauvreté hideuse. Les palais des rois sont devenus le repaire des...

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