Petit musée de littérature française. Gems of French literature in prose and verse, with notices by m. Le Page, Volume 2A P Le Page 1864 |
From inside the book
Results 1-5 of 30
Page 24
... reste . D. Fer . Prends courage , ma fille , et sache qu'aujour- d'hui Ton roi te veut servir de père au lieu de lui . Chi . Sire , de trop d'honneur ma misère est suivie . Je vous l'ai déjà dit , je l'ai trouvé sans vie ! Son flanc ...
... reste . D. Fer . Prends courage , ma fille , et sache qu'aujour- d'hui Ton roi te veut servir de père au lieu de lui . Chi . Sire , de trop d'honneur ma misère est suivie . Je vous l'ai déjà dit , je l'ai trouvé sans vie ! Son flanc ...
Page 28
... reste . Elv . Reposez - vous , madame . Chi . Ah , que mal - à - propos , Dans un malheur si grand , tu parles de repos ! Par où sera jamais ma douleur appaisée , Si je ne puis haïr la main qui l'a causée ? Et que puis - je espérer qu ...
... reste . Elv . Reposez - vous , madame . Chi . Ah , que mal - à - propos , Dans un malheur si grand , tu parles de repos ! Par où sera jamais ma douleur appaisée , Si je ne puis haïr la main qui l'a causée ? Et que puis - je espérer qu ...
Page 30
... reste , dont le nombre augmentait à toute heure , Brûlant d'impatience , autour de moi demeure , Se couche contre terre , et , sans faire aucun bruit , Passe une bonne part d'une si belle nuit . Par mon commandement la garde en fait de ...
... reste , dont le nombre augmentait à toute heure , Brûlant d'impatience , autour de moi demeure , Se couche contre terre , et , sans faire aucun bruit , Passe une bonne part d'une si belle nuit . Par mon commandement la garde en fait de ...
Page 40
... reste des Grecs la liberté publique ; Les Parthes , les Persans veulent des souverains ; Et le seul consulat est bon pour les Romains . Cin . Il est vrai que du ciel la prudence infinie Départ à chaque peuple un différent génie ; Mais ...
... reste des Grecs la liberté publique ; Les Parthes , les Persans veulent des souverains ; Et le seul consulat est bon pour les Romains . Cin . Il est vrai que du ciel la prudence infinie Départ à chaque peuple un différent génie ; Mais ...
Page 41
... reste de sang , Une guerre nouvelle épuisera son flanc . Que l'amour du pays , que la pitié vous touche ; Votre Rome à genoux vous parle par ma bouche . Considérez le prix que vous avez coûté : Non pas qu'elle vous croie avoir trop ...
... reste de sang , Une guerre nouvelle épuisera son flanc . Que l'amour du pays , que la pitié vous touche ; Votre Rome à genoux vous parle par ma bouche . Considérez le prix que vous avez coûté : Non pas qu'elle vous croie avoir trop ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
aime âme amour assez beau Bél bonheur bras chants charme cher chercher chose Chrétien ciel cœur comédie coup cours crainte crime dernier destin devant devoir Dieu dieux digne dire discours doit donne douleur doux enfant enfin esprit êtes fais Fél femme fille fils fleurs font force frère garde gloire Grecs haut Hélas heureux homme j'ai jeune jour juste l'amour l'autre l'un laisse lieu loin lois madame main maître malheureux mère mieux monde montre mort mourir n'en Néa nuit parle passe Pauline peine pensée père peuple plein pleurs Poète Polyeucte porte pouvoir premier puisse qu'à qu'en qu'un quitter raison regards rend reste rien s'il saint sais sang SCÈNE seigneur semble sens sentiment serait seul Sévère soins soleil songe sort souffrir terre tombe tour traits triste trouble trouve venger vertu veut veux vient Voilà vois voit voix voulez voyez vrai yeux
Popular passages
Page 148 - Quel plaisir at-il eu depuis qu'il est au monde ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois et jamais de repos.
Page 153 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre.
Page 150 - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. — Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel : mais quittez ce souci. Les Vents me sont moins qu'à vous redoutables; Je plie , et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Page 164 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir.
Page 155 - LE SAVETIER ET LE FINANCIER. Un savetier chantait du matin jusqu'au soir: C'était merveille de le voir, Merveille de l'ouïr; il faisait des passages, Plus content qu'aucun des sept sages. Son voisin, au contraire, étant tout cousu d'or, Chantait peu, dormait moins encor: C'était un homme de finance.
Page 145 - Hé! bonjour, monsieur du corbeau, Que vous êtes joli! que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.
Page 171 - En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser ; Et moi je lui tendais les mains pour l'embrasser Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chairs meurtris et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux.
Page 145 - LE LOUP ET LE CHIEN. UN loup n'avait que les os et la peau, Tant les chiens faisaient bonne garde. Ce loup rencontre un dogue aussi puissant que beau, Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
Page 154 - A ces mots on cria haro sur le baudet. Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal. Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable ! Rien que la mort n'était capable D'expier son forfait. On le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Page 56 - Je suis maître de moi comme de l'univers; Je le suis, je veux l'être. 0 siècles ! ô mémoire ! Conservez à jamais ma dernière victoire ; Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous. Soyons amis, Cinna, c'est moi qui t'en convie...