Petit musée de littérature française. Gems of French literature in prose and verse, with notices by m. Le Page, Volume 2A P Le Page 1864 |
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Page 15
... j'ai peint votre cœur dans une indifférence Qui n'enfle d'aucun d'eux ni n'abat l'espérance , Et , sans les voir d'un œil trop sévère ou trop doux , Attend l'ordre d'un père à choisir un époux . Ce respect l'a ravi ; sa bouche et son ...
... j'ai peint votre cœur dans une indifférence Qui n'enfle d'aucun d'eux ni n'abat l'espérance , Et , sans les voir d'un œil trop sévère ou trop doux , Attend l'ordre d'un père à choisir un époux . Ce respect l'a ravi ; sa bouche et son ...
Page 23
... j'ai su l'affront , j'ai prévu la ven- geance , Et j'ai voulu dès - lors prévenir ce malheur . D. Alo . Chimène à vos genoux apporte sa douleur ; Elle vient toute en pleurs vous demander justice . D. Fer . Bien qu'à ses déplaisirs mon ...
... j'ai su l'affront , j'ai prévu la ven- geance , Et j'ai voulu dès - lors prévenir ce malheur . D. Alo . Chimène à vos genoux apporte sa douleur ; Elle vient toute en pleurs vous demander justice . D. Fer . Bien qu'à ses déplaisirs mon ...
Page 24
... J'ai couru sur le lieu sans force et sans couleur , Je l'ai trouvé sans vie . Excusez ma douleur , Sire , la voix me manque à ce récit funeste ; Mes pleurs et mes soupirs vous diront mieux le reste . D. Fer . Prends courage , ma fille ...
... J'ai couru sur le lieu sans force et sans couleur , Je l'ai trouvé sans vie . Excusez ma douleur , Sire , la voix me manque à ce récit funeste ; Mes pleurs et mes soupirs vous diront mieux le reste . D. Fer . Prends courage , ma fille ...
Page 29
... j'ai moins de pouvoir que tu n'as de mérite . Le pays délivré d'un si rude ennemi , Mon sceptre dans ma main par la tienne affermi , Et les Maures défaits , avant qu'en ces alarmes J'eusse pu donner ordre à repousser leurs armes , Ne ...
... j'ai moins de pouvoir que tu n'as de mérite . Le pays délivré d'un si rude ennemi , Mon sceptre dans ma main par la tienne affermi , Et les Maures défaits , avant qu'en ces alarmes J'eusse pu donner ordre à repousser leurs armes , Ne ...
Page 35
... j'ai sur tout le monde , Cette grandeur sans borne , et cet illustre rang Qui m'a jadis coûté tant de peine et de sang , Enfin tout ce qu'adore en ma haute fortune D'un courtisan flatteur la présence importune , N'est que de ces beautés ...
... j'ai sur tout le monde , Cette grandeur sans borne , et cet illustre rang Qui m'a jadis coûté tant de peine et de sang , Enfin tout ce qu'adore en ma haute fortune D'un courtisan flatteur la présence importune , N'est que de ces beautés ...
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Common terms and phrases
Agamemnon aime âme AMEN CORNER amour Athalie beau Bél bonheur bonté bras cagot Calchas chants charme cher Chimène Chrétien ciel cieux Cinna Clé Clitandre Clytemnestre cœur comédie courroux crime cruel dessein Diègue Dieu dieux discours donne douleur doux Elmire encens enfant enfin époux esprit êtes Euph Euphorbe Fél Félix fille fleurs FRENCH fureur Géronte gloire haine Hélas heureux homme hymen Iphigénie j'ai j'en jamais jour juste l'amour laisse lois madame main malheureux mastiff mérite monsieur mort mourir Mourut Néarque New and Improved Noémi Orgon PAGE'S parle Pauline pensée père pleurs poème Poète Poète dramatique Polyclète Polyeucte Pron qu'un rien Rodrigue rois Rome Ruth sais sang SCÈNE seigneur sentiment seul Sév Sévère sœur soins songe sort souffrir soupirs Stratonice Tartufe temple tragédie trépas triste venger Vêpres Siciliennes vertu veux vœux vois voix yeux zèle
Popular passages
Page 148 - Quel plaisir at-il eu depuis qu'il est au monde ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois et jamais de repos.
Page 153 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre.
Page 150 - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. — Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel : mais quittez ce souci. Les Vents me sont moins qu'à vous redoutables; Je plie , et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Page 164 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir.
Page 155 - LE SAVETIER ET LE FINANCIER. Un savetier chantait du matin jusqu'au soir: C'était merveille de le voir, Merveille de l'ouïr; il faisait des passages, Plus content qu'aucun des sept sages. Son voisin, au contraire, étant tout cousu d'or, Chantait peu, dormait moins encor: C'était un homme de finance.
Page 145 - Hé! bonjour, monsieur du corbeau, Que vous êtes joli! que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.
Page 171 - En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser ; Et moi je lui tendais les mains pour l'embrasser Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chairs meurtris et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux.
Page 145 - LE LOUP ET LE CHIEN. UN loup n'avait que les os et la peau, Tant les chiens faisaient bonne garde. Ce loup rencontre un dogue aussi puissant que beau, Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
Page 154 - A ces mots on cria haro sur le baudet. Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal. Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable ! Rien que la mort n'était capable D'expier son forfait. On le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Page 56 - Je suis maître de moi comme de l'univers; Je le suis, je veux l'être. 0 siècles ! ô mémoire ! Conservez à jamais ma dernière victoire ; Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous. Soyons amis, Cinna, c'est moi qui t'en convie...