Petit musée de littérature française. Gems of French literature in prose and verse, with notices by m. Le Page, Volume 2A P Le Page 1864 |
From inside the book
Results 1-5 of 28
Page 8
... charme , car les vers en sont par- faits . Ses Epitres , où l'esprit pouvait faire presque tous les frais , sont supérieures à ses Satires , où il fallait de plus une énergie de sentiment , qui semble avoir toute seule manqué à ce grand ...
... charme , car les vers en sont par- faits . Ses Epitres , où l'esprit pouvait faire presque tous les frais , sont supérieures à ses Satires , où il fallait de plus une énergie de sentiment , qui semble avoir toute seule manqué à ce grand ...
Page 28
... surpris par d'autres charmes , Croira ne lui devoir que d'impuissantes larmes ! Et je pourrai souffrir qu'un amour suborneur Sous un lâche silence étouffe mon honneur . Elv . Madame , croyez - moi , vous serez 28 DIX - SEPTIEME SIÈCLE .
... surpris par d'autres charmes , Croira ne lui devoir que d'impuissantes larmes ! Et je pourrai souffrir qu'un amour suborneur Sous un lâche silence étouffe mon honneur . Elv . Madame , croyez - moi , vous serez 28 DIX - SEPTIEME SIÈCLE .
Page 36
... charmes D'effroyables soucis , d'éternelles alarmes , Mille ennemis secrets , la mort à tous propos , Point de plaisir sans trouble , et jamais de repos . Sylla m'a précédé dans ce pouvoir suprême ; Le grand César mon père en a joui de ...
... charmes D'effroyables soucis , d'éternelles alarmes , Mille ennemis secrets , la mort à tous propos , Point de plaisir sans trouble , et jamais de repos . Sylla m'a précédé dans ce pouvoir suprême ; Le grand César mon père en a joui de ...
Page 44
... charme , Et la pût adoucir comme elle me désarme ! Je sens au fond du cœur mille remords cuisants Qui rendent à mes yeux tous ses bienfaits présents ; Cette faveur si pleine , et si mal reconnue , Par un mortel reproche à tous moments ...
... charme , Et la pût adoucir comme elle me désarme ! Je sens au fond du cœur mille remords cuisants Qui rendent à mes yeux tous ses bienfaits présents ; Cette faveur si pleine , et si mal reconnue , Par un mortel reproche à tous moments ...
Page 60
... charmes , Dans une heure au plus tard vous essuierez ses larmes , Et l'heur de vous revoir lui semblera plus doux , Plus elle aura pleuré pour un si cher époux . Allons , on nous attend . Pol . Apaisez donc sa crainte , Et calmez la ...
... charmes , Dans une heure au plus tard vous essuierez ses larmes , Et l'heur de vous revoir lui semblera plus doux , Plus elle aura pleuré pour un si cher époux . Allons , on nous attend . Pol . Apaisez donc sa crainte , Et calmez la ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
Agamemnon aime âme AMEN CORNER amour Athalie beau Bél bonheur bonté bras cagot Calchas chants charme cher Chimène Chrétien ciel cieux Cinna Clé Clitandre Clytemnestre cœur comédie courroux crime cruel dessein Diègue Dieu dieux discours donne douleur doux Elmire encens enfant enfin époux esprit êtes Euph Euphorbe Fél Félix fille fleurs FRENCH fureur Géronte gloire haine Hélas heureux homme hymen Iphigénie j'ai j'en jamais jour juste l'amour laisse lois madame main malheureux mastiff mérite monsieur mort mourir Mourut Néarque New and Improved Noémi Orgon PAGE'S parle Pauline pensée père pleurs poème Poète Poète dramatique Polyclète Polyeucte Pron qu'un rien Rodrigue rois Rome Ruth sais sang SCÈNE seigneur sentiment seul Sév Sévère sœur soins songe sort souffrir soupirs Stratonice Tartufe temple tragédie trépas triste venger Vêpres Siciliennes vertu veux vœux vois voix yeux zèle
Popular passages
Page 148 - Quel plaisir at-il eu depuis qu'il est au monde ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois et jamais de repos.
Page 153 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre.
Page 150 - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. — Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel : mais quittez ce souci. Les Vents me sont moins qu'à vous redoutables; Je plie , et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Page 164 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir.
Page 155 - LE SAVETIER ET LE FINANCIER. Un savetier chantait du matin jusqu'au soir: C'était merveille de le voir, Merveille de l'ouïr; il faisait des passages, Plus content qu'aucun des sept sages. Son voisin, au contraire, étant tout cousu d'or, Chantait peu, dormait moins encor: C'était un homme de finance.
Page 145 - Hé! bonjour, monsieur du corbeau, Que vous êtes joli! que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.
Page 171 - En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser ; Et moi je lui tendais les mains pour l'embrasser Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chairs meurtris et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux.
Page 145 - LE LOUP ET LE CHIEN. UN loup n'avait que les os et la peau, Tant les chiens faisaient bonne garde. Ce loup rencontre un dogue aussi puissant que beau, Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
Page 154 - A ces mots on cria haro sur le baudet. Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal. Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable ! Rien que la mort n'était capable D'expier son forfait. On le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Page 56 - Je suis maître de moi comme de l'univers; Je le suis, je veux l'être. 0 siècles ! ô mémoire ! Conservez à jamais ma dernière victoire ; Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous. Soyons amis, Cinna, c'est moi qui t'en convie...