Page images
PDF
EPUB

MILLEVOYE-NÉ EN 1782.

Les jolis poèmes de La Tendresse Maternelle, du Voyageur, de L'Independance des Gens de Lettres, de La Mort de Rotrou, qui furent successivement couronnés par l'Académie; ceux de Charlemagne, de La Peste de Marseilles, où l'on trouve aussi de beaux épisodes; et enfin, ses touchantes Elégies, feront vivre le nom de ce poète trop tôt moissonné. Mourut en 1816.

P. LE BRUN-NÉ EN 1785.

Poète: il débuta par sa belle Ode à l'Armée Française, victorieuse à Iéna, qui lui valut une pension de l'empereur Napoléon; ensuite il fit paraître son poème sur les jouissances de L'Etude, ouvrage qui fut couronné par l'Académie Française; et puis Marie Stuart, Ulysse, et Le Cid d'Andalousie, tragédies toujours applaudies à la scène.

Mourut en 1807.

GUTTINGUER-NÉ EN 1786.

Le naturel, l'élégance, et la grâce qui caractérisent ses Mélanges et ses Fables se retrouvent unis au sentiment dans ses Méditations.

GUIRAUD (ALEXANDRE)—NÉ EN 1788.

Poète la religion lui fournit le sujet de deux belles tragédies, Les Machabées et Les Martyrs. Ses Elégies Savoyardes sont empreintes de la plus douce sensibilité; et Rome au Désert est un roman épique rempli d'épisodes intéressants. Une diction toujours pure et harmonieuse ajoute infiniment au charme de chacune de ces œuvres. Mourut en 1847.

SOUMET (ALEXANDRE)-NÉ EN 1788.

Poète il s'était déjà annoncé par quelques chants religieux pleins de douceur, lorsqu'il fit représenter Cléopâtre, Saul, Clytemnestre, Jeanne d'Arc, Une Fête de Néron, tra

gédies dont les trois dernières eurent un brillant succès. Vers le même temps il publia le poème de La Découverte de la Vaccine, et celui des Derniers Momens du Chevalier Bayard, qui furent tous les deux couronnés par l'Académie Française.-Mourut en 1845.

DE LAMARTINE-NÉ EN 1790.

Poète lyrique, celui de nos jours le plus admiré, tant pour l'élévation de la pensée et l'énergie du sentiment que pour l'éclat et l'harmonie des vers. Ses Méditations Poétiques, chants d'amour et de douleur, renferment Ľ Ode à la Grâce, Le Soir, L'Automne, etc. Ses Secondes Méditations, inspirées par des souvenirs historiques, ont moins de chaleur; on y trouve L'Ode à Bonaparte, Sapho, Les Préludes, et Le Poète Mourant. Elles furent suivies du poème intitulé Socrate, et du Dernier Chant du Pélerinage de ChildHarold. Ensuite parurent le Chant du Sacre, les Harmonies Poétiques et Religieuses, où l'âme du poète se déploie tout entière; puis son Voyage en Orient, sorte d'épopée, aussi riche en descriptions brillantes, en scènes variées et touchantes, qu'en réflexions morales, et qui lui inspira encore Jocelyn, délicieux tableau du devoir triomphant de la passion, et La Chute d'un Ange, qui a moins de beautés. Il faut ajouter les Recueillemens Poétiques, qui sont pâles auprès de ses autres œuvres.

SCRIBE-Voyez Vol. I.

DELAVIGNE (CASIMIR)-NÉ EN 1794.

Poète: il s'exerça dans plusieurs genres, où il se montra tour à tour sublime, tendre, et gracieux. Ses plus beaux titres de gloire sont les Vêpres Siciliennes, Le Paria, tragédies, Charles XII. à la Narva, épisode épique, La Mort de Delille, dithyrambe, La Découverte de la Vaccine, poème, Epître sur les Inconvéniens attachés à la Culture des Lettres, les trois Messéniennes, ou Elégies sur les Malheurs de la France, et ses Elégies sur la Vie et la Mort de Jeanne d'Arc. Mourut en 1843.

[blocks in formation]

Golconde, Guillaume Tell, Richard Coeur-de-Lion, s'exerça aussi avec succès dans la poésie légère.en 1797.

DESMAHIS-NÉ EN 1722.

Poète comique, qui s'est exercé aussi dar légère. Sa comédie de L'Impertinent offre d bien dessinés, et des pensées fines. Ses po distingue Le Voyage de St. Germain, ont p mais beaucoup de grâce.-Mourut en 1761.

DUBELLOY-NÉ EN 1727

Poète dramatique. Son plus grand r puisé les sujets de ses tragédies dans l'hi Ce n'est pas qu'il ne s'y rencontre d tiques et de nobles sentiments; mais même du sujet, et le style, qui est d'emphase et de négligences. Colles eu le plus de succès sont Le Siége de Gaston et Bayard.-Mourut en 177

L'AUJON-NÍ

Poète fameux par ses chanso et la pastorale, où il n'eut p dant on trouve dans ses pièc Quinze Ans, joli opéra co comédie fort gaie.—Mourut

Vers la FIN de ce siè la République, florissu:

LE BRUN

Poète lyrique et l'ode. Nous n'en

[ocr errors]
[ocr errors][ocr errors][merged small][merged small][merged small]
[ocr errors]

nos jours le plus admiré, tant sée et l'énergie du sentiment que → des vers. Ses Méditations Poé

de douleur, renferment L' Ode à tomne, etc. Ses Secondes MéditaSouvenirs historiques, ont moins de

Ode à Bonaparte, Sapho, Les Prérant. Elles furent suivies du poème Dernier Chant du Pélerinage de Childrent le Chant du Sacre, les Harmonies es, où l'âme du poète se déploie tout yage en Orient, sorte d'épopée, aussi brillantes, en scènes variées et touxions morales, et qui lui inspira encore ableau du devoir triomphant de la pasd'un Ange, qui a moins de beautés. Il Recueillemens Poétiques, qui sont pâles

[ocr errors]

res œuvres.

SCRIBE-Voyez Vol. I.

AVIGNE (CASIMIR)-NÉ EN 1794. exerça dans plusieurs genres, où il se montra Sublime, tendre, et gracieux. Ses plus beaux ire sont les Vépres Siciliennes, Le Paria, trarles XII. à la Narva, épisode épique, La Mort lithyrambe, La Découverte de la Vaccine, poème, les Inconvéniens attachés à la Culture des Lettres,

Messéniennes,

ou Elégies sur les Malheurs de la

légies sur la Vie et la Mort de Jeanne d'Arc.

3.

N

MADAME AMABLE TASTU-NÉ EN 1798.

Elle montra dès l'enfance un goût décidé pour la poésie, et à treize ans elle faisait des vers charmants. Ses Idylles sur les Fleurs en ont toute la fraîcheur et l'éclat. Sa Nuit de Noël fut couronné par l'Académie des Jeux Floraux. Le Dernier Jour de l'Année, autre morceau éminemment poétique et empreint de sentiment, eut le même honneur.

ALFRED DE VIGNY-Voyez Vol. I.

VICTOR HUGO-NÉ EN 1802.

Poète et romancier. Son talent, pour la poésie s'annonça dès sa quinzième année par la Parabole du Riche et du Pauvre, et la touchante élégie de La Canadienne: il n'avait pas dix-huit ans, lorsque l'Académie des Jeux Floraux couronna ses Vierges de Verdun, et le Rétablissement de la Statue de Henri IV.; deux odes auxquelles succéda bientôt une plus belle, celle de Moïse exposé sur le Nil, qui valut au poète une troisième couronne. Peu de temps après il publia le premier volume de ses Odes et Ballades, où il exhale en beaux vers son amour pour sa religion et son roi; volume bien différent en tout des deux autres, surtout du dernier. Jusqu'ici le jeune poète, fidèle aux principes de la poésie et du goût, nous charme par la beauté et la vérité des tableaux comme par l'harmonie des vers; mais à présent, s'abandonnant à la fougue d'une imagination délirante, et poussé par le secret désir d'innover, il ose, alliant le sublime au grotesque, mêler les peintures hideuses et dégoûtantes aux images les plus gracieuses; et, aussi inégal dans sa diction, tantôt il flatte notre oreille par des vers pleins de douceur, et tantôt la blesse par des sons durs et rocailleux. Voilà ce qui dépare, avec le dernier volume des Odes et Ballades, tous ses romans; et ce qui arrête le lecteur surpris, offensé, au milieu du plus intéressant, Notre-Dame de Paris. De tous ses drames il ne faut citer qu'Hernanie, qui, malgré sa marche embarrassée, ses longueurs, et ses invraisemblances, offre des beautés du premier ordre. Mais il reprend sa lyré, écoutons; ce sont ses Orientales, ses Feuilles d'Automne, Les Chants du Crépuscule, la Prière pour tous: quelle poésie! quels accents mélodieux et purs!

« PreviousContinue »