Oeuvres de Fénelon: Lettres diverses. Mémoires sur divers sujets. Écrits diversL. Tenré [et] Boiste fils ainé, 1822 |
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aime amitié amour assez auroit avez avoit Balagni Baréges Beauvilliers besoin bon duc bonne duchesse Bonsoir bonté Bossuet c'étoit Cambrai Chaulnes cher duc cher fanfan chevalier Destouches Chevreuse Chevry choses cœur confiance connoître consolation courage craindre crains d'Espagne demande devoirs dévoué dire doit donner duc de Bourgogne duchesse de Chaulnes duchesse de Chevreuse enfans ennemis Espagne espérer état êtes étoient étoit falloit faudroit Fénelon flatter foible foiblesse gens gloire goût guerre Hollande homme j'ai jamais jours l'Europe laisser LETTRE Louis XIV mande manque maux ment mille MNASILE monarchie monsieur nation espagnole négociation paix par-là paroît passer patience Pays-Bas espagnols peine père personne petit-fils Philippe Philippe IV plaisir pourroit pouvoit prendre prince qu'à raison renonciation ressource rien royaume s'il santé saurois secours secret sentir sera seroient seroit seul soutenir tendre tion Torci traité des Pyrénées très-cher fanfan troupes trouve véritable veut vidame Voilà voudrois vouloir vous-même vrai zèle
Popular passages
Page 28 - Vous devez faire honneur à la piété, et la rendre respectable dans votre personne. Il faut la justifier aux critiques et aux libertins. Il faut la pratiquer d'une manière simple, douce, noble, forte et convenable à votre rang. Il faut aller tout droit aux devoirs essentiels de votre état par le principe de l'amour de Dieu, et ne rendre jamais la vertu incommode par des hésitations scrupuleuses sur les petites choses.
Page 265 - Vous aimerez le Seigneur votre Dieu de tout votre cœur, de toute votre âme, et de tout votre esprit. C'est là le plus grand et le premier commandement.
Page 29 - Quoniam angelis suis mandavit de te : * ut custodiant te in omnibus viis tuis. In manibus portabunt te : * ne forte offendas ad lapidem pedem tuum.
Page 390 - Il n'aime plus les gens, il n'en est point aimé ; on le persécute, on le trahit; il ne doit rien à qui que ce soit. Mais attendez un moment, voici une autre scène. Il a besoin de tout le monde; il aime, on l'aime aussi ; il flatte, il s'insinue, il ensorcelle tous ceux qui ne pouvaient plus le souffrir ; il avoue son tort, il rit de ses bizarreries, il se contrefait ; et vous croiriez que c'est lui-même dans ses accès d'emportement, tant il se contrefait bien.
Page 387 - Il se coucha hier les délices du genre humain : ce matin on est honteux pour lui , il faut le cacher. En se levant , le pli d'un chausson lui a déplu ; toute la journée sera orageuse , et tout le monde en souffrira.
Page 257 - IL me parott , monsieur, que la plus importante de toutes vos questions est celle que vous me faites sur l'ignorance de vos devoirs. Vous voudriez bien qu'il vous fût permis de vous contenter de ce que vous en avez connu, sans vous embarrasser pour en connoître davantage : mais je vous avoue que je ne puis entrer dans votre sentiment. Ce n'est pas que j'approuve ces sévérités excessives et indiscrètes qui veulent qu'un homme tremble à chaque moment et à chaque chose qu'il fait de peur de...
Page 154 - Il faut cultiver les hommes dans l'ordre de la providence , sans compter jamais sur eux , non pas même sur les meilleurs. Dieu est jaloux de tout, même des siens ; il ne faut tenir qu'à lui , et le voir sans cesse à travers les hommes , comme le soleil à travers des vitres fragiles. Ne te décourage jamais à la vue de tes fragilités et de tes inconstances ; il faut savoir à quoi s'en tenir avec soi-même pour se désabuser de soi , et pour s'en déposséder. Quelques miseres honteuses qu'on...
Page 8 - L'envie de plaire à Dieu qu'on aime fait que, si on souffre, on aime à souffrir; la souffrance qu'on aime n'est plus une souffrance. Cet amour ne trouble , ne dérange , ne change rien dans l'ordre que Dieu a établi.
Page 17 - Saulzoir, vous n'avez rien que de sage et de réglé auprès de votre personne ; c'est une nécessité à laquelle on est accoutumé pendant les campements des armées. On est fort édifié du bon ordre et de la police que vous faites garder. Jamais rien ne vous sera dévoué, monseigneur, avec un plus grand zèle et un plus profond respect, que je le serai jusqu'au dernier soupir de ma vie.
Page 310 - ... envisager le bout de ses forces auquel on touche ; que tout se réduit à fermer les yeux , et à ouvrir la main pour prendre toujours , sans savoir si on trouvera de...