Oeuvres de Fontenelle: des Académies Française, des Sciences, des Belles-lettres, de Londres, de Nancy, de Berlin et de Rome, Volume 1 |
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Page 9
Ce fut pendant la durée de cette dispute , qu ' il donna au Public l ' opéra de
Thétis et Pelée , qui fut reçu avec le plus grand applaudissement . Il a eu depuis
le plaisir de voir jouer ce même opéra en 1752 , plus de soixante - trois ans
après sa ...
Ce fut pendant la durée de cette dispute , qu ' il donna au Public l ' opéra de
Thétis et Pelée , qui fut reçu avec le plus grand applaudissement . Il a eu depuis
le plaisir de voir jouer ce même opéra en 1752 , plus de soixante - trois ans
après sa ...
Page 15
... aux vérités et aux propositions les plus compliquées , sans avoir presque
jamais besoin de démonstration ; et pour en donner un exemple , la doctrine des
proportions qui , dans Euclide , exerce pendant les cinq , sept , huit , neuf et
dixième ...
... aux vérités et aux propositions les plus compliquées , sans avoir presque
jamais besoin de démonstration ; et pour en donner un exemple , la doctrine des
proportions qui , dans Euclide , exerce pendant les cinq , sept , huit , neuf et
dixième ...
Page 16
31 Ver tai n Cet ouvrage est le seul que Fontenelle air fait paroître pendant les
quarante - quatre années qu ' il a exercé parmi nous la fonction de secrétaire
dont il s ' occupoit uniquement . Il ne s ' est jamais démenti une seule fois , ni sur
la ...
31 Ver tai n Cet ouvrage est le seul que Fontenelle air fait paroître pendant les
quarante - quatre années qu ' il a exercé parmi nous la fonction de secrétaire
dont il s ' occupoit uniquement . Il ne s ' est jamais démenti une seule fois , ni sur
la ...
Page 17
Après avoir été pendant quarante - quatre années secrétaire de l ' Académie ,
âgé pour lors de quatrevingt - quatre ans , il se crut quitte envers les sciences et
sa patrie , et demanda la vétérance à la fin de 1740 . Il eur pour successeur M .
de ...
Après avoir été pendant quarante - quatre années secrétaire de l ' Académie ,
âgé pour lors de quatrevingt - quatre ans , il se crut quitte envers les sciences et
sa patrie , et demanda la vétérance à la fin de 1740 . Il eur pour successeur M .
de ...
Page 31
Il continua de l ' être pendant quarante - deux ans , et donna chaque année un
volume de l ' histoire de cette compagnie . La préface générale est un de ces
morceaux qui suffiroient seuls pour immortaliser un auteur . Dans l ' histoire , il
jette ...
Il continua de l ' être pendant quarante - deux ans , et donna chaque année un
volume de l ' histoire de cette compagnie . La préface générale est un de ces
morceaux qui suffiroient seuls pour immortaliser un auteur . Dans l ' histoire , il
jette ...
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aimé aisément anciens arrive assez assurément auroit avez avoient avoit beau beauté belle besoin bonheur caractère choses connoissances cour croire d'avoir d'en d'être demande Démétrius devoir Dialogues dire discours doit donner enfin espèce esprit étoient étoit eût faisoit femmes font Fontenelle force fort Françoise fût gens gloire goût graces Grecs guère heureux hommes idées j'ai jeune jour jugement l'Académie l'amour l'auteur l'autre l'esprit l'un laissé lettres livre louanges Louis manière mari matières ment mieux monde mort n'en n'étoit nature naturel nombre nouveaux nouvelle ouvrages parler passer peine pendant pensées personne petite peut-être philosophie place plaisir plaisirs Pluton poëte porter pouvoir premier présent presque prince pris propre qu'à qu'un quelquefois raison rendre répondit réputation rien s'en s'il sage sais sait savant savoir sciences semble sent sera seroit seul siècle soins sorte souvent sujets traits trouve venir vérité veut voilà voulu vrai yeux
Popular passages
Page 234 - MONTAIGNE. C'est donc vous, divin Socrate? Que j'ai de joie de vous voir ! Je suis tout fraîchement venu en ce pays-ci, et, dès mon arrivée, je me suis mis à vous y chercher. Enfin, après avoir rempli mon livre de votre nom et de vos éloges, je puis m'entretenir avec vous, et apprendre comment vous possédiez cette vertu si naïve*, dont les allures étaient si naturelles, et qui n'avaient point d'exemple, même dans les heureux siècles où vous viviez.
Page 239 - Ce qui fait d'ordinaire qu'on est si prévenu pour l'antiquité, c'est qu'on a du chagrin contre son siècle, et l'antiquité en profite. On met les anciens bien haut pour abaisser ses contemporains. Quand nous vivions, nous estimions nos ancêtres plus qu'ils ne méritaient; et, à présent, notre postérité nous estime plus que nous ne méritons...
Page 118 - D'ESPAGNE A M. LE DUC DE GRAMONT. A Madrid, .. janvier 1705. Nous avons été si surpris, la Reine et moi, quand vous nous avez apporté l'agréable nouvelle du retour de la Princesse des Ursins que nous n'avons pu rien vous dire, ni vous marquer notre reconnoissance; mais à cette...
Page 110 - J'ai prouvé, disait-il, par ma conduite, que je connaissais tout ce que vaut l'honneur d'avoir place dans l'Académie française, et vous m'avez compté cette connaissance pour un mérite ; mais le mérite d'autrui vous a encore plus fortement sollicités en ma faveur. Je tiens, par le bonheur de ma naissance, à un grand nom, qui, dans la plus noble espèce des productions de l'esprit, efface tous les autres noms.
Page 240 - On est ignorant dans un siècle, mais la mode d'être savant peut venir : on est intéressé, mais la mode d'être désintéressé ne viendra point. Sur ce nombre prodigieux d'hommes assez déraisonnables qui naissent en cent ans, la nature en a peut-être deux ou trois douzaines de raisonnables, qu'il faut qu'elle répande par toute la terre ; et vous jugez bien qu'ils ne se trouvent jamais nulle part en assez grande quantité pour y faire une mode de vertu et de droiture.
Page 320 - Elle a mis les hommes au monde pour y vivre ; et vivre , c'est ne savoir ce que l'on fait la plupart du temps. Quand nous découvrons le peu d'importance de ce qui nous occupe et de ce qui nous touche, nous arrachons à la nature son secret; on devient trop sage, et ou n'est pas assez homme; on pense, et on ne veut plus agir, voilà ce que la nature ne trouve pas bon.
Page 240 - Les habits changent; mais ce n'est pas à dire que la figure des corps change aussi. La politesse ou la grossièreté, la science ou l'ignorance, le plus ou le moins d'une certaine naïveté, le génie sérieux ou badin, ce ne sont là que les dehors de l'homme, et tout cela change ; mais le cœur ne change point, et tout l'homme est dans le cœur. On est ignorant dans un siècle, mais la mode d'être savant peut venir; on est intéressé, mais la mode d'être désintéressé ne viendra point.
Page 294 - Je suis d'avis que vous vous plaigniez de l'injustice qu'on vous a faite de détester une si belle action, et de la loi par laquelle les Ephésiens défendirent que l'on prononçât jamais le nom d'Érostrate.
Page 426 - ... bonnes qualités et de l'esprit et du cœur : on se sait bon gré d'en avoir ; on tâche à en acquérir , quand on n'en a pas. Cependant la délicatesse diminue le nombre des plaisirs , et on n'en a point trop ; elle est cause qu'on les sent moins vivement, et d'eux-mêmes ils ne sont point trop vifs. Que les hommes sont à plaindre ! leur condition naturelle leur fournit peu de choses agréables , et leur raison leur apprend à en goûter encore moins.
Page 135 - Quoi qu'il en soit de cette espèce de différend entre le Tragique et le Comique, du moins la plus difficile espèce de comique est celle où votre génie vous a conduit, celle qui n'est comique que pour la Raison, qui ne cherche point à exciter bassement un rire immodéré dans une multitude grossière, mais qui élève cette multitude presque malgré elle-même à rire finement et avec esprit.