Oeuvres de Fontenelle: des Académies Française, des Sciences, des Belles-lettres, de Londres, de Nancy, de Berlin et de Rome, Volume 1 |
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avoient été très - bien reçus ; et s ' il fit une faute en cette occasion , peu de gens
seroient en état d ' en faire une pareille à ... Il eût peut - être mieux fait de la
laisser subsister : un ouvrage sorti de sa plume devoit contenir mille traits brillans
...
avoient été très - bien reçus ; et s ' il fit une faute en cette occasion , peu de gens
seroient en état d ' en faire une pareille à ... Il eût peut - être mieux fait de la
laisser subsister : un ouvrage sorti de sa plume devoit contenir mille traits brillans
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Page 12
thémathiques et de la physique habitent une région lumineuse et agréable ; mais
l ' accès de leur sanctuaire est difficile et épineux . Il falloit trouver un homme
capable de faire disparoître ces difficultés , de dissiper une partie des nuages qui
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thémathiques et de la physique habitent une région lumineuse et agréable ; mais
l ' accès de leur sanctuaire est difficile et épineux . Il falloit trouver un homme
capable de faire disparoître ces difficultés , de dissiper une partie des nuages qui
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Page 13
mn laquelle Fontenelle avoit l ' art de présenter celles qui semblent les plus
obscures , et les agrémens que son imagination sagement fleurie y savoit
répandre à propos , en eurent bientôt fait un livre à la mode . Le goût des
sciences se ...
mn laquelle Fontenelle avoit l ' art de présenter celles qui semblent les plus
obscures , et les agrémens que son imagination sagement fleurie y savoit
répandre à propos , en eurent bientôt fait un livre à la mode . Le goût des
sciences se ...
Page 14
Il a été lui - même ce grand homme qu ' il annonçoit , et on peut le regarder
comme un de ceux auxquels les sciences , et par conséquent les hommes , ont
le plus d ' obligation , et comme un modèle que ceux qui lui succéderont devront
...
Il a été lui - même ce grand homme qu ' il annonçoit , et on peut le regarder
comme un de ceux auxquels les sciences , et par conséquent les hommes , ont
le plus d ' obligation , et comme un modèle que ceux qui lui succéderont devront
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e ait inées étaire mais | de ver ent téint ; r le ne plir iefaire redouter une
semblable occupation : il aima mieux jouir paisiblement de sa tranquillité et de sa
gloire , que de perdre sûrement l ' une , en risquant peut - être de ternir l ' autre .
e ait inées étaire mais | de ver ent téint ; r le ne plir iefaire redouter une
semblable occupation : il aima mieux jouir paisiblement de sa tranquillité et de sa
gloire , que de perdre sûrement l ' une , en risquant peut - être de ternir l ' autre .
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Popular passages
Page 234 - MONTAIGNE. C'est donc vous, divin Socrate? Que j'ai de joie de vous voir ! Je suis tout fraîchement venu en ce pays-ci, et, dès mon arrivée, je me suis mis à vous y chercher. Enfin, après avoir rempli mon livre de votre nom et de vos éloges, je puis m'entretenir avec vous, et apprendre comment vous possédiez cette vertu si naïve*, dont les allures étaient si naturelles, et qui n'avaient point d'exemple, même dans les heureux siècles où vous viviez.
Page 239 - Ce qui fait d'ordinaire qu'on est si prévenu pour l'antiquité, c'est qu'on a du chagrin contre son siècle, et l'antiquité en profite. On met les anciens bien haut pour abaisser ses contemporains. Quand nous vivions, nous estimions nos ancêtres plus qu'ils ne méritaient; et, à présent, notre postérité nous estime plus que nous ne méritons...
Page 118 - D'ESPAGNE A M. LE DUC DE GRAMONT. A Madrid, .. janvier 1705. Nous avons été si surpris, la Reine et moi, quand vous nous avez apporté l'agréable nouvelle du retour de la Princesse des Ursins que nous n'avons pu rien vous dire, ni vous marquer notre reconnoissance; mais à cette...
Page 110 - J'ai prouvé, disait-il, par ma conduite, que je connaissais tout ce que vaut l'honneur d'avoir place dans l'Académie française, et vous m'avez compté cette connaissance pour un mérite ; mais le mérite d'autrui vous a encore plus fortement sollicités en ma faveur. Je tiens, par le bonheur de ma naissance, à un grand nom, qui, dans la plus noble espèce des productions de l'esprit, efface tous les autres noms.
Page 240 - On est ignorant dans un siècle, mais la mode d'être savant peut venir : on est intéressé, mais la mode d'être désintéressé ne viendra point. Sur ce nombre prodigieux d'hommes assez déraisonnables qui naissent en cent ans, la nature en a peut-être deux ou trois douzaines de raisonnables, qu'il faut qu'elle répande par toute la terre ; et vous jugez bien qu'ils ne se trouvent jamais nulle part en assez grande quantité pour y faire une mode de vertu et de droiture.
Page 320 - Elle a mis les hommes au monde pour y vivre ; et vivre , c'est ne savoir ce que l'on fait la plupart du temps. Quand nous découvrons le peu d'importance de ce qui nous occupe et de ce qui nous touche, nous arrachons à la nature son secret; on devient trop sage, et ou n'est pas assez homme; on pense, et on ne veut plus agir, voilà ce que la nature ne trouve pas bon.
Page 240 - Les habits changent; mais ce n'est pas à dire que la figure des corps change aussi. La politesse ou la grossièreté, la science ou l'ignorance, le plus ou le moins d'une certaine naïveté, le génie sérieux ou badin, ce ne sont là que les dehors de l'homme, et tout cela change ; mais le cœur ne change point, et tout l'homme est dans le cœur. On est ignorant dans un siècle, mais la mode d'être savant peut venir; on est intéressé, mais la mode d'être désintéressé ne viendra point.
Page 294 - Je suis d'avis que vous vous plaigniez de l'injustice qu'on vous a faite de détester une si belle action, et de la loi par laquelle les Ephésiens défendirent que l'on prononçât jamais le nom d'Érostrate.
Page 426 - ... bonnes qualités et de l'esprit et du cœur : on se sait bon gré d'en avoir ; on tâche à en acquérir , quand on n'en a pas. Cependant la délicatesse diminue le nombre des plaisirs , et on n'en a point trop ; elle est cause qu'on les sent moins vivement, et d'eux-mêmes ils ne sont point trop vifs. Que les hommes sont à plaindre ! leur condition naturelle leur fournit peu de choses agréables , et leur raison leur apprend à en goûter encore moins.
Page 135 - Quoi qu'il en soit de cette espèce de différend entre le Tragique et le Comique, du moins la plus difficile espèce de comique est celle où votre génie vous a conduit, celle qui n'est comique que pour la Raison, qui ne cherche point à exciter bassement un rire immodéré dans une multitude grossière, mais qui élève cette multitude presque malgré elle-même à rire finement et avec esprit.