Oeuvres de Fontenelle: des Académies Française, des Sciences, des Belles-lettres, de Londres, de Nancy, de Berlin et de Rome, Volume 1 |
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Page v
... on s ' est contenté de réimprimer sans le moindre examen ; ensorte qu ' il n ' y ,
a pas de différence entre cette Édition et toutes celles qui avoient été publiées
précédemment , volume à volume , du vivant de l ' auteur . J ' ai donc fait dans ...
... on s ' est contenté de réimprimer sans le moindre examen ; ensorte qu ' il n ' y ,
a pas de différence entre cette Édition et toutes celles qui avoient été publiées
précédemment , volume à volume , du vivant de l ' auteur . J ' ai donc fait dans ...
Page vi
... et que j ' ai exécuté avec la plus grande attention . J ' ose me fatter qu ' il sera
accueilli de la part des Littérateurs , et qui contribuera à me mériter de plus en
plus leur suffrage . ' s ORDRE des Matières contenues dans les huit volumes de
la.
... et que j ' ai exécuté avec la plus grande attention . J ' ose me fatter qu ' il sera
accueilli de la part des Littérateurs , et qui contribuera à me mériter de plus en
plus leur suffrage . ' s ORDRE des Matières contenues dans les huit volumes de
la.
Page 26
Je vous déclare donc que j ' ai » vécu et veux mourir dans la foi de l ' église ca»
tholique , apostolique et romaine » . M . le curé de Saint - Roch avoit été le voir
quelques jours auparavant . Depuis plusieurs années , Fontenelle voyoit souvent
...
Je vous déclare donc que j ' ai » vécu et veux mourir dans la foi de l ' église ca»
tholique , apostolique et romaine » . M . le curé de Saint - Roch avoit été le voir
quelques jours auparavant . Depuis plusieurs années , Fontenelle voyoit souvent
...
Page 38
Supérieur aux autres hommes , il ne montroit point sa supériorité ; il savoit les
supporter , comme s ' il n ' eût été que leur égal . Les hommes sont sots et
méchans , disoit - il quelquefois ; mais tels qu ' ils sont , j ' ai à viyre avec eux , et
je me le ...
Supérieur aux autres hommes , il ne montroit point sa supériorité ; il savoit les
supporter , comme s ' il n ' eût été que leur égal . Les hommes sont sots et
méchans , disoit - il quelquefois ; mais tels qu ' ils sont , j ' ai à viyre avec eux , et
je me le ...
Page 51
J ' ai cru devoir - tracer cette légère ébauche de sa personne , avant que d '
entrer dans l ' histoire de sa vie . - You : - Son père mourut en 1693 , à l ' âge de
quatrevingt - deux ans , sous - doyen des avocats au parleLS an ine ment de
Rouen .
J ' ai cru devoir - tracer cette légère ébauche de sa personne , avant que d '
entrer dans l ' histoire de sa vie . - You : - Son père mourut en 1693 , à l ' âge de
quatrevingt - deux ans , sous - doyen des avocats au parleLS an ine ment de
Rouen .
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aimé aisément anciens arrive assez assurément auroit avez avoient avoit beau beauté belle besoin bonheur caractère choses connoissances cour croire d'avoir d'en d'être demande Démétrius devoir Dialogues dire discours doit donner enfin espèce esprit étoient étoit eût faisoit femmes font Fontenelle force fort Françoise fût gens gloire goût graces Grecs guère heureux hommes idées j'ai jeune jour jugement l'Académie l'amour l'auteur l'autre l'esprit l'un laissé lettres livre louanges Louis manière mari matières ment mieux monde mort n'en n'étoit nature naturel nombre nouveaux nouvelle ouvrages parler passer peine pendant pensées personne petite peut-être philosophie place plaisir plaisirs Pluton poëte porter pouvoir premier présent presque prince pris propre qu'à qu'un quelquefois raison rendre répondit réputation rien s'en s'il sage sais sait savant savoir sciences semble sent sera seroit seul siècle soins sorte souvent sujets traits trouve venir vérité veut voilà voulu vrai yeux
Popular passages
Page 234 - MONTAIGNE. C'est donc vous, divin Socrate? Que j'ai de joie de vous voir ! Je suis tout fraîchement venu en ce pays-ci, et, dès mon arrivée, je me suis mis à vous y chercher. Enfin, après avoir rempli mon livre de votre nom et de vos éloges, je puis m'entretenir avec vous, et apprendre comment vous possédiez cette vertu si naïve*, dont les allures étaient si naturelles, et qui n'avaient point d'exemple, même dans les heureux siècles où vous viviez.
Page 239 - Ce qui fait d'ordinaire qu'on est si prévenu pour l'antiquité, c'est qu'on a du chagrin contre son siècle, et l'antiquité en profite. On met les anciens bien haut pour abaisser ses contemporains. Quand nous vivions, nous estimions nos ancêtres plus qu'ils ne méritaient; et, à présent, notre postérité nous estime plus que nous ne méritons...
Page 118 - D'ESPAGNE A M. LE DUC DE GRAMONT. A Madrid, .. janvier 1705. Nous avons été si surpris, la Reine et moi, quand vous nous avez apporté l'agréable nouvelle du retour de la Princesse des Ursins que nous n'avons pu rien vous dire, ni vous marquer notre reconnoissance; mais à cette...
Page 110 - J'ai prouvé, disait-il, par ma conduite, que je connaissais tout ce que vaut l'honneur d'avoir place dans l'Académie française, et vous m'avez compté cette connaissance pour un mérite ; mais le mérite d'autrui vous a encore plus fortement sollicités en ma faveur. Je tiens, par le bonheur de ma naissance, à un grand nom, qui, dans la plus noble espèce des productions de l'esprit, efface tous les autres noms.
Page 240 - On est ignorant dans un siècle, mais la mode d'être savant peut venir : on est intéressé, mais la mode d'être désintéressé ne viendra point. Sur ce nombre prodigieux d'hommes assez déraisonnables qui naissent en cent ans, la nature en a peut-être deux ou trois douzaines de raisonnables, qu'il faut qu'elle répande par toute la terre ; et vous jugez bien qu'ils ne se trouvent jamais nulle part en assez grande quantité pour y faire une mode de vertu et de droiture.
Page 320 - Elle a mis les hommes au monde pour y vivre ; et vivre , c'est ne savoir ce que l'on fait la plupart du temps. Quand nous découvrons le peu d'importance de ce qui nous occupe et de ce qui nous touche, nous arrachons à la nature son secret; on devient trop sage, et ou n'est pas assez homme; on pense, et on ne veut plus agir, voilà ce que la nature ne trouve pas bon.
Page 240 - Les habits changent; mais ce n'est pas à dire que la figure des corps change aussi. La politesse ou la grossièreté, la science ou l'ignorance, le plus ou le moins d'une certaine naïveté, le génie sérieux ou badin, ce ne sont là que les dehors de l'homme, et tout cela change ; mais le cœur ne change point, et tout l'homme est dans le cœur. On est ignorant dans un siècle, mais la mode d'être savant peut venir; on est intéressé, mais la mode d'être désintéressé ne viendra point.
Page 294 - Je suis d'avis que vous vous plaigniez de l'injustice qu'on vous a faite de détester une si belle action, et de la loi par laquelle les Ephésiens défendirent que l'on prononçât jamais le nom d'Érostrate.
Page 426 - ... bonnes qualités et de l'esprit et du cœur : on se sait bon gré d'en avoir ; on tâche à en acquérir , quand on n'en a pas. Cependant la délicatesse diminue le nombre des plaisirs , et on n'en a point trop ; elle est cause qu'on les sent moins vivement, et d'eux-mêmes ils ne sont point trop vifs. Que les hommes sont à plaindre ! leur condition naturelle leur fournit peu de choses agréables , et leur raison leur apprend à en goûter encore moins.
Page 135 - Quoi qu'il en soit de cette espèce de différend entre le Tragique et le Comique, du moins la plus difficile espèce de comique est celle où votre génie vous a conduit, celle qui n'est comique que pour la Raison, qui ne cherche point à exciter bassement un rire immodéré dans une multitude grossière, mais qui élève cette multitude presque malgré elle-même à rire finement et avec esprit.