Lycée, ou Cours de littérature ancienne et moderne, Volume 5F. Didot, 1821 - Bible |
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Jean-François de La Harpe. LYCÉE , OU COURS DE LITTÉRATURE ANCIENNE ET MODERNE . SIÈCLE DE LOUIS XIV . — POÉSIE . CHEZ A PARIS , VERDIÈRE , quai des Augustins ,
Jean-François de La Harpe. LYCÉE , OU COURS DE LITTÉRATURE ANCIENNE ET MODERNE . SIÈCLE DE LOUIS XIV . — POÉSIE . CHEZ A PARIS , VERDIÈRE , quai des Augustins ,
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... poésie , Rome et la Grèce étaient réduites aux déclamateurs et aux sophistes , les uns oc- cupés à vendre des louanges , les autres enfoncés dans les disputes de l'école . Cependant vers le milieu du quatrième siècle , lorsque l'empire ...
... poésie , Rome et la Grèce étaient réduites aux déclamateurs et aux sophistes , les uns oc- cupés à vendre des louanges , les autres enfoncés dans les disputes de l'école . Cependant vers le milieu du quatrième siècle , lorsque l'empire ...
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... poésie seule , plus audacieuse , avait hasardé quelques essais informes , qui ressemblaient au bégaiement de l'enfance . Deux hommes pourtant , avant que l'impression fût connue , furent assez heureux pour produire dans leur idiome ...
... poésie seule , plus audacieuse , avait hasardé quelques essais informes , qui ressemblaient au bégaiement de l'enfance . Deux hommes pourtant , avant que l'impression fût connue , furent assez heureux pour produire dans leur idiome ...
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... poésie , ait été le rival du siècle d'Auguste ; qui , dans la sculpture et l'architecture , ait retracé ces belles formes , ces proportions élégantes , cette expres- sion de la nature , ces dessins à - la - fois simples et majestueux ...
... poésie , ait été le rival du siècle d'Auguste ; qui , dans la sculpture et l'architecture , ait retracé ces belles formes , ces proportions élégantes , cette expres- sion de la nature , ces dessins à - la - fois simples et majestueux ...
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... poésie de style . On n'ignore pas que l'Italie est encore partagée d'opinion entre le Tasse et l'A- rioste , comme on se partage encore entre Cor- neille et Racine , et depuis si long - temps entre Cicéron et Démosthène ; car le génie ...
... poésie de style . On n'ignore pas que l'Italie est encore partagée d'opinion entre le Tasse et l'A- rioste , comme on se partage encore entre Cor- neille et Racine , et depuis si long - temps entre Cicéron et Démosthène ; car le génie ...
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Common terms and phrases
Achille Acomat acte Agamemnon aime amant amour Andromaque Aricie assez Atalide Bajazet beau beautés Bérénice Britannicus Burrhus Calchas caractère Chimène chose Cinna Clytemnestre cœur Corneille Cours de Littérature crime d'Acomat d'Ériphile d'Hippolyte d'Iphigénie défauts déja dieux dire doit Émilie ennemis époux Euripide eût Félix fille fils François Ier frère fureur génie gloire goût grace Grecs hémistiche Hermione héros heureux Hippolyte homme Horaces idées Iphigénie j'ai jamais jour l'amour l'art l'auteur l'autre l'esprit laisse langage long-temps malheureux Mariamne Marot ment mérite Mithridate Monime mort Narcisse NÉARQUE Néron Osmin ouvrages par-tout paraît parler passion pensée père personnages Phèdre pièce pleurs poésie poëte poétique Polyeucte premier prince Pyrrhus qu'un Racine raison reproche reste rien rôle Romains Rome Ronsard Roxane s'il sang scène seigneur semble Sénèque sentiment serait Sertorius seul siècle Sophonisbe sort spectateur style sublime sujet sultane sur-tout talent théâtre Thésée tion tragédie tragique veut Voilà Voltaire yeux
Popular passages
Page 535 - Misérable! et je vis! et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher?
Page 140 - Ce style figuré dont on fait vanité Sort du bon caractère et de la vérité ; Ce n'est que jeu de mots, qu'affectation pure, Et ce n'est point ainsi que parle la nature.
Page 398 - Tes yeux ne sont-ils pas tout pleins de sa grandeur? Ces flambeaux , ce bûcher, cette nuit enflammée , Ces aigles , ces faisceaux , ce peuple , cette armée , Cette foule de rois , ces consuls , ce sénat , Qui tous de mon amant empruntaient leur éclat -, • Cette pourpre , cet or , que rehaussait sa gloire , Et ces lauriers encor témoins de sa victoire ; Tous ces yeux qu'on voyait venir de toutes parts Confondre sur lui seul leurs avides regards ; Ce port majestueux, cette douce présence...
Page 428 - Consultez ces héros que le droit de la guerre mena victorieux jusqu'au bout de la terre : libres dans leur victoire, et maîtres de leur foi, l'intérêt de l'état fut leur unique loi ; et d'un trône si saint la moitié n'est fondée que sur la foi promise et rarement gardée. Je m'emporte, seigneur...
Page 229 - D'une simple vertu c'est l'effet ordinaire, Mille déjà l'ont fait, mille pourraient le faire ; Mourir pour le pays est un si digne sort, Qu'on briguerait en foule une si belle mort. Mais vouloir au public immoler ce qu'on aime, S'attacher au combat contre un autre soi-même, Attaquer un parti qui prend pour défenseur...
Page 107 - L'âge insensiblement nous conduit à la mort ; Nous avons assez vu sur la mer de ce monde Errer au gré des flots notre nef vagabonde ; Il est temps de jouir des délices du port.
Page 104 - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin ; Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin.
Page 108 - Dont l'inutile soin traverse nos plaisirs ; Et qui, loin retiré de la foule importune, Vivant dans sa maison, content de sa fortune, A, selon son pouvoir, mesuré ses désirs...
Page 398 - Tous ces yeux qu'on voyait venir de toutes parts Confondre sur lui seul leurs avides regards ; Ce port majestueux, cette douce présence. Ciel ! avec quel respect et quelle complaisance Tous les cœurs en secret l'assuraient de leur foi ! Parle : peut-on le voir sans penser, comme moi, Qu'en quelque obscurité que le sort l'eût fait naître, Le monde en le voyant eût reconnu son maître?
Page 380 - NARCISSE. Seigneur, j'ai tout prévu pour une mort si juste; Le poison est tout prêt. La fameuse Locuste A redoublé pour moi ses soins officieux : Elle a fait expirer un esclave à mes yeux ; Et le fer est moins prompt pour trancher une vie, Que le nouveau poison que sa main me confie.