Oeuvres |
From inside the book
Results 1-5 of 68
Page xi
... J'ai peint , à la vérité , d'après nature , mais je n'ai pas songé à peindre celui - ci ou celle - là ...... .. J'ai pris un trait d'un côté , un trait de l'autre ; et de ces divers traits qui pouvaient convenir à une même personne , j ...
... J'ai peint , à la vérité , d'après nature , mais je n'ai pas songé à peindre celui - ci ou celle - là ...... .. J'ai pris un trait d'un côté , un trait de l'autre ; et de ces divers traits qui pouvaient convenir à une même personne , j ...
Page 3
... j'ai emprunté de lui la matière de cet ouvrage ; il est juste que l'ayant achevé avec toute l'attention pour la vérité dont je suis capable , et qu'il mérite de moi , je lui en fasse la restitution . Il peut regarder avec loisir ce ...
... j'ai emprunté de lui la matière de cet ouvrage ; il est juste que l'ayant achevé avec toute l'attention pour la vérité dont je suis capable , et qu'il mérite de moi , je lui en fasse la restitution . Il peut regarder avec loisir ce ...
Page 4
... j'ai balancé dès l'année 1690 , et avant la cinquième édition , entre l'impatience de donner à mon livre plus de rondeur et une meilleure forme par de nouveaux caractères , et la crainte de faire dire à quelques uns : Ne finiront - ils ...
... j'ai balancé dès l'année 1690 , et avant la cinquième édition , entre l'impatience de donner à mon livre plus de rondeur et une meilleure forme par de nouveaux caractères , et la crainte de faire dire à quelques uns : Ne finiront - ils ...
Page 5
... j'ai moins pensé à lui faire lire rien de nouveau , qu'à laisser peut - être à la posté- rité un ouvrage de mœurs plus complet , plus fini et plus régu- lier . Ce ne sont point au reste des maximes que j'aie voulu écrire : elles sont ...
... j'ai moins pensé à lui faire lire rien de nouveau , qu'à laisser peut - être à la posté- rité un ouvrage de mœurs plus complet , plus fini et plus régu- lier . Ce ne sont point au reste des maximes que j'aie voulu écrire : elles sont ...
Page 6
... J'ai cru autrefois , et dans ma première jeunesse , que ces endroits étaient clairs et intelligibles pour les acteurs , pour le parterre et l'amphithéâtre , que leurs autcurs s'entendaient eux - mêmes ; et qu'avec toute l'attention que ...
... J'ai cru autrefois , et dans ma première jeunesse , que ces endroits étaient clairs et intelligibles pour les acteurs , pour le parterre et l'amphithéâtre , que leurs autcurs s'entendaient eux - mêmes ; et qu'avec toute l'attention que ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
actions aime âme assez Athènes attique avez beau belle Bruyère Cantique des Cantiques caractères cardinal de Richelieu CHAPITRE cher choses cœur connaître contemplation contraire cour courtisan croit d'autres d'être demande dévot Diogène Laerce dire DIRECT discours DOCT doit donner duchesse d'Aumont enfans Esculape esprit êtes femme fideicommis fille font fortune gens goût homme j'ai Jésus-Christ jour l'âme l'esprit l'homme l'oraison de simple laisse Livre des Torrens long-temps Louvois madame madame de Maintenon maître manière manque ment mérite mieux mœurs Molinos monde monsieur mort motion divine Moyen court n'en ouvrage pable parler parole passe passion péché peine PÉNIT pense père personne peuple plaisir poëte premier prince qu'à qu'un quelquefois Quiétistes raison ridicule rien s'en s'il saint sait semble sent sentimens serait seul simple regard soin sorte souvent spirituelle sublime talens terre Théophraste tion trouve vanité vertu veut vice Victorin Fabre visage voilà voit volonté de Dieu vrai yeux
Popular passages
Page 163 - L'on voit * certains animaux farouches , des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs , livides, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible : ils ont comme une voix articulée ; et quand ils se lèvent sur leurs pieds , ils montrent une face humaine , et en effet ils sont des hommes.
Page 85 - Il est complaisant, flatteur, empressé; il est mystérieux sur ses affaires, quelquefois menteur; il est superstitieux, scrupuleux, timide. Il marche doucement et légèrement, il semble craindre de fouler la terre; il marche les yeux baissés, et il n'ose les lever sur ceux qui passent. Il n'est jamais du nombre de ceux qui forment un cercle pour discourir...
Page 136 - ... l'aurore le trouve déjà en pleine campagne, d'où il ne se retire qu'avec le soleil : quels soins ! quelle vigilance ! quelle servitude ! Quelle condition vous paraît la plus délicieuse et la plus libre, ou du berger ou des brebis? le troupeau est-il fait pour le berger, ou le berger pour le troupeau?
Page 5 - Tout est dit : et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il ya des hommes, et qui pensent. Sur ce qui concerne les mœurs, le plus beau et le meilleur est enlevé : l'on ne fait que glaner après les anciens et les habiles d'entre les modernes.
Page 21 - Un homme né chrétien et Français se trouve contraint dans la satire : les grands sujets lui sont défendus ; il les entame quelquefois , et se détourne ensuite sur de petites choses, qu'il relève par la beauté de son génie et de son style.
Page 108 - Les femmes du pays précipitent le déclin de leur beauté par des artifices qu'elles croient servir à les rendre belles : leur coutume est de peindre leurs lèvres, leurs joues...
Page 26 - Un homme à la cour, et souvent à la ville, qui a un long manteau de soie ou de drap de Hollande, une ceinture large et placée haut sur l'estomac, le soulier de maroquin, la calotte de même, d'un beau grain, un collet bien fait et bien empesé, les cheveux arrangés et le teint vermeil, qui avec cela se souvient de quelques distinctions métaphysiques, explique ce que c'est que la lumière de gloire, et sait précisément comment l'on voit Dieu, cela s'appelle un docteur.
Page 146 - ... prononce que cela lui arrive par la longueur du chemin qu'elle vient de faire : elle dit qu'elle est le soir sans appétit; l'oracle lui ordonne de dîner peu : elle ajoute qu'elle est sujette à des insomnies ; et il lui prescrit de n'être au lit que pendant la nuit : elle lui demande pourquoi elle devient pesante, et quel remède...
Page 18 - L'un élève, étonne, maîtrise, instruit: l'autre plaît, remue, touche, pénètre. Ce qu'il ya de plus beau, de plus noble et de plus impérieux dans la raison est manié par le premier ; et, par l'autre, ce qu'il ya de plus flatteur et de plus délicat dans la passion.
Page 171 - La condition des comédiens était infâme chez les Romains et honorable chez les Grecs: qu'est-elle chez nous? On pense d'eux comme les Romains, on vit avec eux comme les Grecs.