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Page 17
... conduite de son théâtre qu'il a quelquefois hasardée contre les règles des anciens , et enfin de ses dénouemens ; car il ne s'est pas toujours assujetti au goût des Grecs , et à leur grande simplicité ; il a aimé au con- traire à ...
... conduite de son théâtre qu'il a quelquefois hasardée contre les règles des anciens , et enfin de ses dénouemens ; car il ne s'est pas toujours assujetti au goût des Grecs , et à leur grande simplicité ; il a aimé au con- traire à ...
Page 36
... conduite , qui sera le tiers qu'une femme prendra pour sur - arbitre ? Le capital pour une femme n'est pas d'avoir un directeur , mais de vivre si uniment qu'elle s'en puisse passer . Si une femme pouvait dire à son confesseur avec ses ...
... conduite , qui sera le tiers qu'une femme prendra pour sur - arbitre ? Le capital pour une femme n'est pas d'avoir un directeur , mais de vivre si uniment qu'elle s'en puisse passer . Si une femme pouvait dire à son confesseur avec ses ...
Page 38
... conduite sous les dehors de la modestie ; et tout ce que chacune a pu gagner par une continuelle affectation , et qui ne s'est jamais dé- mentie , a été de faire dire de soi on l'aurait prise pour une vestale . C'est dans les femmes une ...
... conduite sous les dehors de la modestie ; et tout ce que chacune a pu gagner par une continuelle affectation , et qui ne s'est jamais dé- mentie , a été de faire dire de soi on l'aurait prise pour une vestale . C'est dans les femmes une ...
Page 39
... conduite . Celle - là suit son humeur et sa com- plexion , celle - ci sa raison et son cœur . L'une est sérieuse et austère , l'autre est dans les diverses rencontres précisément ce qu'il faut qu'elle soit . La première cache des ...
... conduite . Celle - là suit son humeur et sa com- plexion , celle - ci sa raison et son cœur . L'une est sérieuse et austère , l'autre est dans les diverses rencontres précisément ce qu'il faut qu'elle soit . La première cache des ...
Page 47
... conduite que par son cœur . Les froideurs et les relâchemens dans l'amitié ont leurs causes : en amour il n'y a guère d'autre raison de ne s'aimer plus , que de s'être trop aimés . L'on n'est pas plus maître de toujours aimer , qu'on l ...
... conduite que par son cœur . Les froideurs et les relâchemens dans l'amitié ont leurs causes : en amour il n'y a guère d'autre raison de ne s'aimer plus , que de s'être trop aimés . L'on n'est pas plus maître de toujours aimer , qu'on l ...
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Common terms and phrases
actions aime âme assez Athènes attique avez beau belle Bruyère Cantique des Cantiques caractères cardinal de Richelieu CHAPITRE cher choses cœur connaître contemplation contraire cour courtisan croit d'autres d'être demande dévot Diogène Laerce dire DIRECT discours DOCT doit donner duchesse d'Aumont enfans Esculape esprit êtes femme fideicommis fille font fortune gens goût homme j'ai Jésus-Christ jour l'âme l'esprit l'homme l'oraison de simple laisse Livre des Torrens long-temps Louvois madame madame de Maintenon maître manière manque ment mérite mieux mœurs Molinos monde monsieur mort motion divine Moyen court n'en ouvrage pable parler parole passe passion péché peine PÉNIT pense père personne peuple plaisir poëte premier prince qu'à qu'un quelquefois Quiétistes raison ridicule rien s'en s'il saint sait semble sent sentimens serait seul simple regard soin sorte souvent spirituelle sublime talens terre Théophraste tion trouve vanité vertu veut vice Victorin Fabre visage voilà voit volonté de Dieu vrai yeux
Popular passages
Page 163 - L'on voit * certains animaux farouches , des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs , livides, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible : ils ont comme une voix articulée ; et quand ils se lèvent sur leurs pieds , ils montrent une face humaine , et en effet ils sont des hommes.
Page 85 - Il est complaisant, flatteur, empressé; il est mystérieux sur ses affaires, quelquefois menteur; il est superstitieux, scrupuleux, timide. Il marche doucement et légèrement, il semble craindre de fouler la terre; il marche les yeux baissés, et il n'ose les lever sur ceux qui passent. Il n'est jamais du nombre de ceux qui forment un cercle pour discourir...
Page 136 - ... l'aurore le trouve déjà en pleine campagne, d'où il ne se retire qu'avec le soleil : quels soins ! quelle vigilance ! quelle servitude ! Quelle condition vous paraît la plus délicieuse et la plus libre, ou du berger ou des brebis? le troupeau est-il fait pour le berger, ou le berger pour le troupeau?
Page 5 - Tout est dit : et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il ya des hommes, et qui pensent. Sur ce qui concerne les mœurs, le plus beau et le meilleur est enlevé : l'on ne fait que glaner après les anciens et les habiles d'entre les modernes.
Page 21 - Un homme né chrétien et Français se trouve contraint dans la satire : les grands sujets lui sont défendus ; il les entame quelquefois , et se détourne ensuite sur de petites choses, qu'il relève par la beauté de son génie et de son style.
Page 108 - Les femmes du pays précipitent le déclin de leur beauté par des artifices qu'elles croient servir à les rendre belles : leur coutume est de peindre leurs lèvres, leurs joues...
Page 26 - Un homme à la cour, et souvent à la ville, qui a un long manteau de soie ou de drap de Hollande, une ceinture large et placée haut sur l'estomac, le soulier de maroquin, la calotte de même, d'un beau grain, un collet bien fait et bien empesé, les cheveux arrangés et le teint vermeil, qui avec cela se souvient de quelques distinctions métaphysiques, explique ce que c'est que la lumière de gloire, et sait précisément comment l'on voit Dieu, cela s'appelle un docteur.
Page 146 - ... prononce que cela lui arrive par la longueur du chemin qu'elle vient de faire : elle dit qu'elle est le soir sans appétit; l'oracle lui ordonne de dîner peu : elle ajoute qu'elle est sujette à des insomnies ; et il lui prescrit de n'être au lit que pendant la nuit : elle lui demande pourquoi elle devient pesante, et quel remède...
Page 18 - L'un élève, étonne, maîtrise, instruit: l'autre plaît, remue, touche, pénètre. Ce qu'il ya de plus beau, de plus noble et de plus impérieux dans la raison est manié par le premier ; et, par l'autre, ce qu'il ya de plus flatteur et de plus délicat dans la passion.
Page 171 - La condition des comédiens était infâme chez les Romains et honorable chez les Grecs: qu'est-elle chez nous? On pense d'eux comme les Romains, on vit avec eux comme les Grecs.