Le maréchal Davout: raconté par les siens et par luimême. Années de jeunesse

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Page 121 - Ravièr es, par Ancy-le-Franc, (Yonne.) Paris, ce 14 décembre 1810. Je vois, mon cher Alexandre, par une lettre de M. Forestier, que vous êtes retenu à Ravières par de nouvelles crises ; on m'avait annoncé votre prochaine arrivée ici où M. Turreau vous avait retenu un logement, c'est une des raisons qui m'ont empêché de vous écrire. L'autre était la probabilité que j'avais d'aller présider le collège électoral de Dijon, ce qui m'eût procuré le plaisir de vous voir à Ravières; j'ai...
Page 246 - L'opéra est un spectacle aussi bizarre que magnifique, où les yeux et les oreilles sont plus satisfaits que l'esprit, où l'asservissement à la musique rend nécessaires les fautes les plus ridicules , où il faut chanter des ariettes...
Page 312 - Déployez toute votre énergie ; elle est plus que jamais nécessaire ; surveillez tous ces tartuffes modérés, ces hommes suspects ; surveillez-les de si près qu'ils perdent dès ce moment l'espoir de mettre à exécution leurs infâmes projets. Livrez sans pitié à la vengeance nationale tous ces lâches Français qui demandent un roi pour nous mettre de nouveau dans les fers, et la République surnagera à toutes les trahisons et aux attaques des despotes coalisés pour la détruire.
Page 242 - L'esprit de société est le partage naturel des Français ; c'est un mérite et un plaisir dont les autres peuples ont senti le besoin. La langue française est de toutes les langues celle qui exprime avec le plus de facilité, de netteté et de délicatesse , tous les objets de la conversation des honnêtes gens ; et par là elle contribue dans toute l'Europe à un des plus grands agréments de la vie.
Page 66 - Je vous prie de prendre des informations sûres pour m'éclairer sur ce qui se passe à Hambourg, entre autres choses sur ce que fait le sieur Bourrienne, qu'on soupçonne de faire une immense fortune, en contrevenant à mes ordres.
Page 103 - ... frère si, malgré que je ne tienne pas la brillante fortune que j'ai d'héritage, mais des bienfaits de mon souverain, je ne faisais rien que des vœux pour l'établissement d'Alexandre. Je vous autorise à annoncer que je m'engage à lui donner 100,000 francs; je paierai au moins la moitié de cette somme comptant; quant à l'autre moitié, les intérêts jusqu'au remboursement qui aura lieu au plus tard dans les deux ans. Indépendamment de cet avantage, vous pouvez lui donner et je vous autorise...
Page 311 - Citoyens administrateurs, Je vous envoie ci-joint l'état des volontaires qui ont été tués, ou blessés, ou faits prisonniers, depuis la formation du bataillon. Il s'est passé peu d'affaires depuis le commencement de la guerre où le bataillon ne se soit point trouvé, et aucune depuis cette campagne. Aussi n'at-il pas perdu à proportion des dangers qu'il a courus. Je puis vous assurer en son nom, citoyens...
Page 248 - Et ne me forcez point, quand je suis innocent, A devenir coupable en vous obéissant. Des biens que m'a ravis la colère céleste , Ma gloire, mon honneur est le seul qui me reste; Ne m'ôtez pas ce bien dont je suis si jaloux, Et ne m'ordonnez pas d'être indigne de vous.
Page 313 - Dumouriez; le voici : c'est que j'eusse été obligé de blâmer la conduite de quelques individus qui ont fait manquer en partie le projet que j'avais conçu pour sauver la République de la crise où la jetaient les trahisons de ce monstre; la vérité m'eût forcé de dire que si on n'avait pas ralenti l'ardeur des volontaires, si on n'avait pas crié : « En retraite! » nous tenions Dumouriez; son cheval avait été blessé sous lui, onze chevaux de sa suite étaient pris, l'Escaut était là...
Page 313 - Alors seulement il m'a été possible de remplir le désir de mes braves frères d'armes. Un autre motif m'a empêché de vous donner des détails sur la fusillade de Dumouriez; le voici : c'est que j'eusse été obligé de blâmer la conduite de quelques individus qui ont fait manquer en partie le projet que j'avais conçu pour sauver la République de la crise où la jetaient les trahisons de ce monstre; la vérité m'eût forcé de dire que si on n'avait pas ralenti l'ardeur des volontaires, si...

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