L'église romaine en face de la révolution: Ouvrage composé sur des documents inédits et orne de portraits dressinés par Staal, Volume 1

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H. Plon, 1859 - 46 pages

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Page 10 - Chacun sait bien que son système n'est pas mieux fondé que les autres ; mais il le soutient parce qu'il est à lui. Il n'y en a pas un seul qui , venant à connoître le vrai et le faux , ne préférât le mensonge qu'il a trouvé à la vérité découverte par un autre.
Page 471 - ... visage rassis. Mais à ce dernier rolle de la mort et de nous, il n'ya plus que faindre, il faut parler François, il faut montrer ce qu'il ya de bon et de net dans le fond du pot, Nam verte voces tum demum pectore ab imo Ejiciuntur, et eripitur persona, manet res".
Page 133 - ... de leurs fourreaux pour la venger même d'un regard qui l'aurait menacée d'une insulte! Mais le siècle de la chevalerie est passé; celui des sophistes, des économistes et des calculateurs lui a succédé, et la gloire de l'Europe est à jamais éteinte.
Page 215 - En vérité, en vérité je te le dis : lorsque tu étais jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais : mais lorsque tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudrais pas.
Page 448 - Notre conscience reconnaissant notre écrit mauvais, nous le confessons mauvais, et avec l'aide du Seigneur, nous désirons qu'il soit cassé tout à fait , afin qu'il n'en résulte aucun dommage pour l'Église, ni aucun préjudice pour notre âme.
Page 446 - Contraint par nos devoirs, avec cette sincérité, cette franchise qui conviennent à notre dignité et à notre caractère, nous déclarons à Votre Majesté que, depuis le 25 janvier, jour où nous...
Page 209 - Rome; 2° aider, bien loin de retenir les bonnes dispositions de ceux qui penseraient qu'il est temps que le règne des Papes finisse ; en un mot, encourager l'élan que le peuple de Rome parait prendre vers la liberté.
Page 13 - Socrate d'Athènes était, entre nous, un homme très imprudent, un ergoteur impitoyable, qui s'était fait mille ennemis, et qui brava ses juges très mal à propos. Nos philosophes aujourd'hui sont plus adroits , ils n'ont point la sotte et dangereuse vanité de mettre leurs noms à leurs ouvrages; ce sont des mains invisibles qui percent le fanatisme d'un bout de l'Europe à l'autre avec les flèches de la vérité.
Page 146 - Sans Camus et quelques autres , les membres de l'assemblée , élevés à l'école des philosophes , auraient traité le christianisme comme toutes les autres religions admises dans l'état et ne s'en seraient pas occupés. Ils se prêtèrent à des sentiments que dans nos mœurs nouvelles il est d'usage de ne pas combattre, même quand on ne les partage pas.

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