Histoire et littérature, Volume 2Calmann Lévy, 1885 - French literature |
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assez Bajazet Biré Bossuet Brunswick c'était casuistique Catulle Mendès chose comte Corneille critique d'abord d'ailleurs d'autres Deschanel devoir dire donner doute drame effet émigrés Emmanuel de Broglie enfin espagnol eût Fénelon Fersen Flaubert Forneron française Frère Yves génie genre George Sand Gil Blas hommes Huysmans jour l'art l'auteur l'émigration l'histoire l'œuvre lecteur Légende des siècles Lescure lettre littéraire littérature livre Llorente Louis XIV Louis XVI lui-même madame Madame Bovary manifeste manifeste de Brunswick manque Marcos de Obregon Mariage de Loti ment Molière moliéristes monde morale n'en naturel œuvre parnassiens Paul Lacroix pensée Père Isla personne peut-être plutôt poésie poète politique préface premier presque qu'à qu'en qu'un question Racine raison Révolution rien rime Rivarol roman Roman d'un Spahi romancier Romme s'est s'il Sage Sainte-Beuve savoir semble sentir serait seulement Shakspeare style surtout talent Tartufe théâtre tion tique tragédie traits trouver vaudeville vérité Victor Hugo voilà Voltaire vrai XVIIIe siècle
Popular passages
Page 101 - Il est de faux dévots ainsi que de faux braves ; Et comme on ne voit pas qu'où l'honneur les conduit Les vrais braves soient ceux qui font beaucoup de bruit, Les bons et vrais dévots, qu'on doit suivre à la trace, Ne sont pas ceux aussi qui font tant de grimace.
Page 68 - Le romanticisme est l'art de présenter aux [peuples les œuvres littéraires qui, dans l'état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible.
Page 94 - II sait faire obéir les plus grands de l'État , Et je trouve qu'il fait en digne potentat. Quand il faut le servir, j'ai du cœur pour le faire ; Mais je ne m'en sens point quand il faut lui déplaire. Je me fais de son ordre une suprême loi : Pour lui désobéir, cherche un autre que moi.
Page 135 - L'Art n'est pas fait pour peindre les exceptions, et puis j'éprouve une répulsion invincible à mettre sur le papier quelque chose de mon cœur. Je trouve même qu'un romancier n'a pas le droit d'exprimer son opinion sur quoi que ce soit. Est-ce que le bon Dieu l'a jamais dite, son opinion?
Page 141 - Vous ne savez pas, vous, ce que c'est que de rester toute une journée la tête dans ses deux mains à pressurer sa malheureuse cervelle pour trouver un mot. L'idée coule chez vous largement, incessamment, comme un fleuve. Chez moi, c'est un mince filet d'eau. Il me faut de grands travaux d'art avant d'obtenir une cascade. Ah ! je les aurai connues, les affres du style!
Page 259 - Celui-ci laissa donc partir l'autre, et sans perdre de temps se mit à creuser avec son couteau, tout autour de la pierre. Il fit si bien qu'il l'enleva. Il trouva dessous une bourse de cuir qu'il ouvrit. Il y...
Page 88 - ... des perroquets. Ailleurs qu'à l'armée, le roi n'a jamais mangé avec aucun homme, en quelque cas que c'ait été, non pas même avec aucun prince du sang, qui n'y ont mangé qu'à des festins de leurs noces, quand le roi les a voulu faire, comme on en a vu le oui et le non en leur temps.
Page 391 - Quelques particuliers audacieux font armer les rois, la guerre s'allume, tout s'embrase, l'Europe est divisée; mais ce négociant anglais, hollandais, russe, ou chinois, n'en est pas moins l'ami de mon cœur; nous sommes, sur la superficie de la terre, autant de fils de soie qui lient ensemble les nations et les ramènent à la paix par la nécessité du commerce : voilà, mon fils, ce que c'est qu'un honnête négociant.
Page 143 - Eh bienje me demande si un livre, indépendamment de ce qu'il dit, ne peut pas produire le même effet? Dans la précision des assemblages, la rareté des éléments, le poli de la surface, l'harmonie de l'ensemble, n'y at-il pas une vertu intrinsèque, une espèce de force divine, quelque chose d'éternel comme un principe...
Page 67 - Il imprime surtout son caractère à cette merveilleuse architecture qui , dans le moyen âge , tient la place de tous les arts. Il attache son stigmate au front des cathédrales , encadre ses enfers et ses purgatoires sous l'ogive des portails , les fait flamboyer sur les vitraux, déroule ses monstres, ses dogues, ses démons autour des chapiteaux , le long des frises , au bord des toits.