Annales de la Faculté des lettres de Bordeaux, Volume 1

Front Cover
Librairie H. Duthu, 1879 - History
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 209 - ... en raison directe des masses et en raison inverse du carré des distances est la double condition suivant laquelle s'ordonne de luimême le monde des mouvements astronomiques.
Page 205 - La seconde loi que je remarque en la nature est que chaque partie de la matière, en son particulier, ne tend jamais à continuer de se mouvoir suivant des lignes courbes, mais suivant des lignes droites...
Page 175 - C'est le dieu de Nysa , c'est le vainqueur du Gange , Au visage de vierge , au front ceint de vendange, Qui dompte et fait courber sous son char gémissant Du lynx aux cent couleurs le front obéissant...
Page 201 - C'est ce qu'il faudrait que je fisse pour donner aux hommes un corps de philosophie tout entier; et je ne me sens point encore si vieil, je ne me défie point tant de mes forces, je ne me trouve pas si éloigné de la connaissance de ce qui reste, que je n'osasse entreprendre d'achever ce dessein si j'avais la commodité de faire toutes les expériences dont j'aurais besoin pour appuyer et justifier mes raisonnements.
Page 178 - Athénien, elle devenait presque toujours le motif même de la plus élégante création. Il y aurait encore bien des choses à dire sur ce sujet, mais je ne veux pas abuser de l'hospitalité qui m'est si gracieusement offerte en ce recueil. J'espère d'ailleurs, Monsieur, que dans les prolégomènes de votre future édition, vous aborderez l'étude de la composition dans l'œuvre de Chénier. Vous êtes désormais le Jacobs de cette Anthologie, et, sachant ce que vous saurez mettre en...
Page 253 - Mais quoi ! me diras-tu, il t'en faut autant faire. Qui ose a peu souvent la fortune contraire. Importune le Louvre, et de jour et de nuit; Perds, pour t'assujettir, et la table et le lit ; Sois entrant, effronté, et sans cesse importune : En ce temps l'impudence élève la fortune.
Page 214 - Même je crois qu'il est aussi utile pour la vie de connaître des causes ainsi imaginées, que si on avait la connaissance des vraies : car la médecine, les mécaniques, et généralement tous les arts à quoi la connaissance de la physique peut servir, n'ont pour fin que d'appliquer tellement quelques corps sensibles les uns aux autres que, par la suite des causes naturelles, quelques effets sensibles soient produits ; ce que...
Page 248 - L'homme le plus parfait a manque 6 de cervelle ; Et de ce grand défaut vient l'imbécillité Qui rend l'homme hautain, insolent, effronté; Et, selon le sujet qu'à l'œil il se propose, Suivant son appétit, il juge toute chose. Aussi, selon nos yeux, le soleil est luisant. Moi-même, en ce discours qui fais le suffisant 6, Je me connais frappé, sans le pouvoir comprendre, Et de mon ver-coquin 7 je ne me puis défendre.
Page 201 - Mais, afin de conduire ce dessein jusqu'à sa fin, je devrais ci-après expliquer en même façon la nature de chacun des autres corps plus particuliers qui sont sur la terre, à savoir des minéraux, des plantes, des animaux, et principalement de l'homme; puis enfin traiter exactement de la médecine, de la morale et des mécaniques.
Page 212 - Et je croirai avoir assez fait, si les causes que j'ai expliquées sont telles que tous les effets qu'elles peuvent produire se trouvent semblables à ceux que nous voyons dans le monde, sans m'enquérir si c'est par elles ou par d'autres qu'ils sont produits.

Bibliographic information