Elémens de la philosophie de Newton, Volume 8Franç. Grasset et Comp, 1773 - 382 pages |
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abfolument affez aftres ainfi angle aparence apelle arive atire atraction auffi boule c'eft c'eſt caufe cent centre chofes compofé confidérer connaiffance corps couleurs démontré Descartes DIEU diférentes diftance diſtance éfet efprit élémens équinoxes eſt étoile polaire étoiles exifte faifait fans fauffe favait favoir feconde felon femblables femble fenfible fens fentiment fept ferait fervir feul fiécle fimple fluide foit foleil folides fommes font force force centrifuge force centripète fous fubftance fufifante fuis fuivant fupofe fur la terre furface fyftème globe goute gravitation homme idées immenfe impoffible infiniment Kepler l'atraction l'éfet l'efpace l'équateur l'univers laiffer Leibnitz ligne loix lumière lune maffe Mallebranche matière fubtile mefure mème ment mille monfieur mouvement n'eft nature néceffaire Newton obfervations opofé Pafcal paffe pefanteur pèfe penfer perfonne philofophes phyfique planètes plufieurs préfent preffe prifme puiffe puifque qu'un quaré raifon raport réfifte réfraction refte rien Roger Bacon Saturne tems tion tourbillons vérité vuide
Popular passages
Page 370 - Et c'est pourquoi je n'entreprendrai pas ici de prouver par des raisons naturelles, ou l'existence de Dieu, ou la Trinité, ou l'immortalité de l'âme, ni aucune des choses de cette nature; non seulement parce que je ne me sentirais pas assez fort pour trouver dans la nature de quoi convaincre des athées endurcis, mais encore parce que cette connaissance, sans Jésus-Christ, est inutile et stérile.
Page 21 - En un mot , je ne fais s'il ya une preuve métaphyfique plus frapante , & qui parle plus fortement à l'homme, que cet ordre admirable qui règne dans le monde ; & fi jamais il ya eu un, plus bel argument que ce verfet : Cœli enarrant glorifim Dei. Aulfi vous voyez , que Newton n'en apporte point d'autre à la fin de fon Optique & de fes Principes.
Page 317 - Il impute à l'essence de notre nature ce qui n'appartient qu'à certains hommes : il dit éloquemment des injures au genre humain.
Page 21 - Vous jugez que j'ai une ame intelligente, parce que vous apercevez de l'ordre dans mes paroles et dans mes actions ; jugez donc, en voyant l'ordre de ce monde, qu'il ya une ame fouverainement intelligente.
Page 381 - A ces causes et autres, pour l'édification des fidèles et pour le bien de leurs âmes, nous leur défendons de jamais lire aucun livre, sous peine de damnation éternelle. Et, de peur que la tentation diabolique ne leur prenne de s'instruire, nous défendons aux pères et aux mères d'enseigner à lire à leurs enfants.
Page 349 - Les sciences ont deux extrémités qui se touchent : la première est la pure ignorance naturelle où se trouvent tous les hommes en naissant. L'autre extrémité est celle où arrivent les grandes ames , qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir , trouvent qu'ils ne savent rien , et se rencontrent dans cette même ignorance d'où ils étoient partis.