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DE LA

LITTÉRATURE DE FRANCE,

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Indicateur bibliographique et raisonné des Livres nouveaux en tous genres, Cartes géographiques, Gravures et Euvres de Musique qui paraissent en France classés par ordre de matières avec une notice des séances académiques et des prix qui y ont été proposés, les nouvelles découvertes et inventions la nécrologie des Ecrivains et Artistes célèbres de la France des Nouvelles littéraires et bibliographiques, etc.

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ANNÉE 1813.

A PARIS,

Chez TREUTTEL et WÜRTZ, rue de Lille, ancien hôtel Lauraguais, No. 17, derrière les Théatins.

No.

A STRASBOURG,

Même maison de Commerce, rue des Serruriers.

DE L'IMPRIMERIE DE D'HAUTEL.

1813.

On s'abonne aux mêmes adresses, pour le

Journal général de la Littérature étrangère, ou Indicateur bibliographique et raisonné des Livres nouveaux en tous genres, Cartes géographiques, Estampes et Œuvres de musique qui paraissent dans les divers pays étrangers à la France, classés par ordre de matières, avec une Notice des objets traités par les Sociétés savantes, etc. Il en paraît tous les mois un cahier de deux feuilles grand in-8°. en petits caractères à doubles colonnes.

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DE LA

LITTÉRATURE DE FRANCE.

PREMIER CAHIER, 1813.

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Les doubles prix, séparés par un tiret cottés aux articles annoncés dans ce journal, désignent le prix pour Paris, et celui. franc de port par la poste, jusqu'aux frontières de la France. Ces prix doivent nécessairement augmenter dans l'étranger, vu les frais ultérieurs, en raison de la distance des lieux.

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chemens entre les noms donnés par les naturalistes, et ceux que les gens du monde, les artistes, les lapidaires, joaillers et bijoutiers leur ont donnés : ouvrage qui peut être utile aux jeunes gens, en leur donnant des connaissances usuelles, et en leur inspirant le goût d'études minéralogiques plus profondes, par J. B. Pujoutx. Un vol. in-8°. avec des planches en taille-douce. Madame veuve Le8 fr. 50 c. petit. 7 fr. 50 c.

du

sité pour l'agriculture: le cuivre, le plomb et l'étain sont d'un emploi coutinu dans les arts mécaniques : l'or et l'argent, dans les transactions de com

merce: ces mêmes métaux sont du plus grand usage dans tous les arts d'agrémens. Enfin, les pierres précieuses et le diamant procurent beaucoup de jouissánce. L'ouvrage de M. Pujoulx étant purement élémentaire et par conséquent d'une extrême précision n'est pas susceptible d'analyse nous devons donc nous borner à en présenter un très-rapide aperçu.

minéraux et assigne les caractères physiques qui les distinguent des autres corps. Après quelques observations importantes sur la cristallisation, il fait énumération de ses caractères : ce sont l'aspect, la transparence, la réfraction, le chatoyement, la couleur, la cassure, l'odeur, le happement à la langue; puis, la dureté, la phosphorescence, l'électricité et la pesanteur. L'auteur arrive ensuite aux caractères chimiques des minéraux les principaux sont la fusion en chalumeau et l'action des acides sur les minéraux. Delà il passe à la classification des minéraux adoptée dans son ouviage et aux noms qu'on leur a imposés.

Dans son introduction, l'auteur développe les avantages de l'étude des miDès le milieu du siècle dernier (*) jus- néraux et fait des observations générales qu'à ces derniers temps on a essayé, et sur l'objet de son ouvrage : il parle enl'on est parvenu, avec plus ou moins de suite des collections et des voyages misuccès à populariser les notions sur dinéralogiques. Il examine la nature des verses branches de l'histoire naturelle, telles que la zoologie, l'insectologie, et surtout la botanique. La minéralogie seule semblait être restée le domaine exclusif des savans, et l'on n'avait point tenté de la rendre accessible aux gens monde. Les élémens même de minéralogie que plusieurs savans ont fait paraître ont été rédigés de manière à former plutôt des naturalistes qu'à donner une idée légère, mais toutefois satisfaisante des diverses espèces de minéraux à la classe ordinaire des lecteurs. On doit donc savoir beaucoup de gré à, M. Pujoülx de s'être occupé de propager dans le monde la conuaissance même superficielle d'une branche de l'histoire naturelle, qui, tout autant qu'aucune autre, offre des points de vue d'utilité et même d'agrément. L'utilité très-majeure des minéraux se présente d'elle-même sous plusieurs rapports. Les pierres, le sable, la chaux entrent comme parties, constituantes dans nos logemens. Le sel fossile contribue essentiellement à la salubrité de nos alimens et à la conservation de nos comestibles; la soude, à la propreté de nos vêtemens. Le fer est de première néces➡

(*) Le Spectacle de la Nature qui parut vers cette époque, et qui eut un si grand succès, est le premier ouvrage qui ait été publié dans ce genre.

A ces préliminaires succède la partie descriptive des minéraux : l'auteur y indique d'abord les diverses substances dont la connaissance est utile au miné

ralogiste: ce sont l'air atmosphérique, l'eau : il considère les acides naturels dans leurs rapports avec la minéralogie : il indique les terres qui entrent dans la composition de beaucoup de minéraux : il les divise en quatre classes.

Dans la première classe entrent les pierres. Parmi les pierres dures, il s'arrête long-temps sur les quartz, parce

,

qu'ils offrent une infinité d'espèces et de
variétés qu'il détaille. Il fait observer
surtout le grès vulgaire qui a pour sous-
les
espèces les agates, les cornalines,
calcédoines, les sardoines, les opales, la
pierre à fusil. Relativement aux agates
il fait remarquer la facilité avec laquelle
on imite même celles qui sont, herbori.
sées. D'autres pierres moins précieuses,
mais plus utiles, telles que la pierre à
fusil, la pierre à briquet, les pierres
meulières entrent dans ses descriptions.
Il donne celles du tripoli, de l'hyacin-
the, des différentes variétés de jaspe, et
des corindons: ces dernières sont extrê-
mement nombreuses. on y remarque,
Féméril, la plupart des pierres précieu-
ses dites orientales, telles que le saphir,
la topaze, le rubis, l'émeraude, l'algue-

marine.

res,

Le feld-spath tient un rang distingué parmi les minéraux et présente plusieurs espèces et variétés : il en est de même de la tourmaline. L'auteur place le basalte par appendice seulement aux pierres duen prévenant qu'il ne fait paint par tie de la série méthodique du Muséum. Pour en donner une idée, il rappelle le monument basaltique connu sous le nom de Grotte de Fingal: c'est l'une des huit planches dont l'ouvrage est enrichi. L'obsidiène et la pierre pouce se rangent près du basalte.

A la description des pierres dures succède celle des pierres tendres parmi lesquelles on remarque surtout l'asbeste, Famianthoïde, les diffé entes espèces de talc, l'alumine pure.

La deuxième classe comprend les substances acidifères : l'auteur les divise en trois ordres. Le premier renferme les pierres acidifères, telles que les différentes espèces de chaux et de baryte, la magnésie, les variétés du silice entre lesquelles se distingue la topaze qui en offre elle-même plusieurs. Le second ordre contient les sels alkalins, tels que la pa. tasse et la soude. Le troisième ordre embrasse les sels alkalins terreux,

tels que

l'alumine sulfatée alkaline connue sous le nom d'alun vulgaire.

La troisième classe roule sur les com

bustibles : c'est la moins nombreuse du règne minéral on y range le soufre, le diamant, cette substance en apparence si dure et que néanmoins un ieu bien actif dissipe en vapeur, la mine de plomb ou la plombagine vulgaire, le bitume, la bouille ou charbon de terre, le jayet, le succin ou ambre jaune, Ja mollite.

tels

que

l'or,

La quatrieme et dernière classe se compose des métaux et des demi-métaux. Cette classe, dit l'auteur, est l'une des plus importantes du règne minéral et c'est en même temps la plus détermi-née, parce que les substances qui la composent ont des propriétés et des caractères généraux qui les rapprochent : co sont la ductilité ou la malléabilité, la dilatabilité, la tenacité. Cette classe. renferme deux ordres. Le premier comprend les métaux ductiles, l'argent, le mercure, le plomb, le nikel, le cuivre, le fer, l'étain, le zinc. L'auteur entre dans quelques détails très curieux sur les variétés qu'offrent plusieurs de ces métaux, Le deuxième ordre embrasse les métaux non ductiles qu'on ap pelle vulgairement demi - métaux : ce sont le bismuth, le cobalt, l'arsénic, Purane le. manganèse, l'antimoine " molybdène, le titane, le scheelin, le tellure, le tantale, le cérium. Toutes

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le

les variétés de ces métaux et demi-métaux sont indiquées et décrites avec: beaucoup de précision et de clarté L'ouvrage est terminé par des notions générales sur les roches au aggrégâts, sur les laves, etc.

Tableau méthodique des espèces... minérales seconde partie, contenant la distribution méthodique des espèces minérales extraites du tableau cristallographique publié par M. Hay en 1809, leurs synonimies française, allemande, ita

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