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lienne, espagnole et anglaise, avec l'indication de leurs gisemens, auxquelles on a joint la description abrégée de la collection des minéraux du Muséum d'histoire naturelle, et celle des espèces et variétés observées depuis 1806 jusqu'en 1812, par J. A. Lucas, adjoint à son père, garde des galeries du

Muséum d'histoire naturelle

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et

agent de l'Institut impérial de France, membre de plusieurs Sociétés savantes, Un vol. in-8°. de près de 600 pages. D'Hautel. 8 fr. La première et la seconde partie de cet ouvrage se vendent ensemble 15 fr.

En 1806, M. Lucas avait publié la première partie du Tableau méthodique des espèces minérales contenant la distribution méthodique des espèces minérales, l'indication de leurs caractères et la nomenclature de leurs variétés extraites du Traité de minéralogie publié par M. Hay en 1801 : il y avait joint la description des espèces et des variétés découvertes depuis la publication de ce Traité jusqu'en 1806.

Cette première partie, tant par l'excellence de l'ordre qui y règne, que par Ja sagacité des annotations et des observations que l'auteur y à insérées, fut très-favorablement accueillie : la seconde partie doit l'être également, puisqu'elle a le même mérite, qu'elle offre même plus de développemens que la première, par l'extrait que l'auteur y donne du tableau cristallographique de M. Haüy qui n'a paru que trois ans après la publication de la première partie du Tableau méthodique des espèces minérales, que l'insertion qu'on a faite dans la seconde partie de ce Tableau, des synonimies de ces substances, en plusieurs langues, rend l'ouvrage accessible à tous les savans de PEurope, et que l'indication de

leurs gisemens procure la plus grande facilité de les reconnaître dans le vaste amphithéâtre de la nature. En outre, l'aules variétés observées depuis la publicateur y a soigneusement recueilli et décrit tion de la première partie de son Tableau jusqu'à celle de la seconde partie. Ce qui recommande encore singulièrement cette suite du Tableau méthodique, c'est la description abrégée de la collection des minéraux du muséum : c'est un guide sûr dres filières de ce riche trésor d'histoire pour suivre avec fruit jusqu'aux moinnaturelle.

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BOTANIQUE.

Essai d'une nouvelle agrostographie, ou Nouveaux genres de graminées parmi lesquelles on compte le blé, le maïs, le serglio, le riz, la canne à sucre, l'orge l'avoine, etc., par M. Palissot de Beauvais, membre de l'Institut. Un vol. in-8°. avec six planches, chez l'auteur, rue de Turenne, n°. 58, et Lenormant. 15 fr. Le même in-4°. sur papier vélin 40 fr.

Description des plantes que l'on cultive à Navarre et à la Malmaison, par A. Bonpland. Première livraison in-fol. de quatre feuilles avec 6 planches coloriées. Schoell. Sur jésus-vélin 48 fr. ; sur colombier-vélin 72 fr.

Histoire des arbres forestiers de l'Amérique septentrionale, par livraisons. Chez l'auteur, place F. André Michaux, 21°. et 22o. Saint-Michel, n. 8, et Treuttel et Würtz. Prix de ces deux livraisons 15 fr. 75 c.

Ces deux livraisons renferment:-Robinia pseudo-acacia, acacia.

Robinia

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glutinosa, acacia rose. Virgilia lutea, virgilia. Ulmus Americana, orme parasol. Ulmus alata, orme fongeux. Ulmus rubra, orme gras. Planera ulmifolia, planera à feuilles d'orme. Populus tremuloides, tremble d'Amérique. Populus grandidentata, grand tremble d'Amétique. Populus argentea, peuplier argenté. Populus hudsonica, peuplier noir d'Amérique.— Populus monilifera, peuplier de Virginie. Populus Canadensis, peuplier du Canada. Populus angulata, peupler Populus balsamifera, Populus candicuns baumier à feuilles en cœur.

de la Caroline. baumier du Canada.

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La fièvre jaune a fait de si terribles ravages dans l'Amérique septentrionale où il paraît qu'elle s'est d'abord développée, et ensuite dans plusieurs parties de l'Europe, qu'on s'est efforcé dans toutes les facultés de médecine d'en développer d'abord la nature et les symptômes, et d'en indiquer, autant que l'expérience pourrait y conduire, la cure la plus efficace. Mais la plupart des méde-, cins qui ont écrit sur la fièvre jaune palaissent l'avoir considérée comme une maladie extraordinaire qui n'avait aucune analogie avec celles qui sout connues depuis long temps. M. Tomasini, dans sou ouvrage dont nous avions simplement annoncé le titre dans le onzième cahier de ce Journal de 1812, combat ce systême il y ramène la fièvre jaune, à la fièvre lente, et aux fièvres bilieuses ordinaires dont il démontre l'identité jusgie, le résultat de plusieurs discussions qu'à l'évidence, et dont il fixe l'étiolopathologiques du plus grand intérêt neuves et uniquement fondées sur l'analyse rigoureuse des faits dont tous les observateurs de quelque nom conviennent. Il prouve, par les mêmes moyens, combien sont vicieuses les applications que le réformateur écossais (Brown) a faites de ses principes à la plupart des maladies, et en particulier à la fièvre bilieuse, et combien ont été égarés, dans le traitement de ces maladies, ceux qui séduits, par la nouveauté et la simplicité de la théorie de l'imitation, se sont trop légèrement conduits, d'après les assertions impérieuses d'un auteur qui avait du génie, mais qui manquait d'expérience médicale.

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L'ouvrage est divisé en cinq parties.

Dans la première, l'auteur discute la question suivante:

« La fièvre jaune qui a régné à Livourne « en 1804 et la fièvre jaune d'Amérique sont-elles la même maladie ? » Après avoir exposé les symptômes de la fièvre de Livourne, l'auteur décide la question à l'affirmative.

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« Quelle est la place nosologique et la « nature de la fièvre jaune d'Amérique, « de la fièvre de Livourne, etc., et quel << est le travail morbide attaché à ces ma«< ladies?» L'auteur, en démontrant la facilité de déterminer quelle est la nature de la fièvre jaune, en admettant que sa base est une phlogose, explique facilement, dans cette hypothèse, tous les phénomènes morbides de la fièvre jaune, soit qu'on lui suppose un miasme pour cause, soit qu'on la croye produite par des inflammations atmosphériques. Dans la troisième partie, l'auteur élève la question suivante :

« Le travail morbide auquel la fièvre « jaune d'Amérique et la fièvre de Li<<vourne sont liées produit-il une dia« thèse, et laquelle?»

L'auteur, en établissant que la diathèse originaire de la fièvre jaune d'Amérique et des maladies analogues est phlogistique, établit également que la méthode anti-phlogistique est, au commencement de la maladie la seule qui convient à la fièvre jaune.

Dans la quatrième partie, l'auteur expose ses idées sur les maladies générales par diffusion de l'excitation morbide d'une partie, et conséquemment sur la manière dont les miasmes, les contagions et autres puissances peuvent affecter l'incitation générale, même en n'irritant qu'une partie.

Dans la cinquième partie, l'auteur établit qu'il n'existe point de données pathologiques pour soutenir que la fièvre jaune se propage par contagion.

Nous estimons, avec le traducteur de l'ouvrage que c'est le traité le plus étendu, le plus complet, et le seul vraiment philosophique sur la fièvre jaune.

Dictionnaire des sciences médicales. Tome III, de 700 pages. (Voyez pour le développement du

titre, l'adresse et le prix, le sixième cahier de ce Journal 1812.

On distingue particulièrement dans ce troisième volume les articles bassin, par M. Chaussier; blennorrhagie, par M. Cullerier; berceau, par M. Gardien ; bourdonnement , par M. Itard; boisson el calorique, par MM. Halle et Nysten; biscuit de mer, par M. Keraudren; baptême, blessures par M. Mare; bezoard, par M. Cadet de Gassicourt; barbe, par M. Pariset; bénigne, brennonisme, cachexie, canochimie, par M. Pinel; bile, caducité, par M. Renauldin; botanique, par M. Virey; calcutuse, par M. Fournier; bibliogra phie, , par M. Chaumeton; cancer, par MM. Bayle et Cayol.

Table analytique et raisonnée des matières contenues dans les vingt-cing volumes du Journal de médecine, chirurgie et pharmacie, ou Recueil périodique de la Société de médecine de Paris depuis le dix-huitième volume jusqu'an quarante-deuxième inclusivement, par M. Bourge, docteur en médecine. Un vol. in-8°. Croullebois.

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3-1

Physique mécanique, par E. P. Fischer, président de l'académie de Berlin, traduit de l'allemand par M. Biot, membre de l'Institut impérial, Deuxième édition. Un vol.

in-8°, avec huit planches. Klostermann fils. 6 fr.

Essai de géométrie analytique appliquée aux courbes et aux surfaces du second ordre, par M. Biot, membre de l'Institut. Un vol. in-8°. avec six planches. Méme

adresse.

Elémens d'algèbre, par J. B. Lambert, professeur de mathématiques appliquées de physique et de chimie à l'Ecole supérieure de Cologne. Un volume in-8°. Cologne, Schmitz. 5 fr.

Analyse des travaux de la classe des sciences physiques et mathé matiques de l'Institut impérial de France pendant l'année 1812. -Partie mathématique, par M. le chevalier Delambre, l'un des secrétaires perpétuels de ladite classe. Partie physique, par M. le chevalier Cuvier, aussi l'un des secrétaires perpétuels de ladite

classe. 2 vol. in-4°. Firmin Didot.

Probleme de la quadrature du cercle résolu par M. Sylvestre Aguseal. Broch. in-8°. Montpellier, Mertel.

Tables astronomiques_publiées par le Bureau des longitudes de France: Tables de la lune, par M. Burkhardt, membre de I'Institut impérial. Un vol. in-4. Veuve Courcier. 8 fr. Connaissance des temps, ou des mouvemens célestes à l'usage des astronomes et des navigateurs pour l'an 1815, publiée par le Bu rean des longitudes. Un vol. in-8°. Même adresse. 4 fr. — 5 fr.

Des révolutions des corps célestes par le mécanisme des rouages par Antide Janvier. Un vol. in-4°. avec huit planches en taille-douce. Chez l'auteur, au Palais des beauxarts, et Pierre Didot. 10 fr. 12 fr.

SECONDE CLASSE,

ECONOMIE RURALE ET DOMESTIQUE.

Quelques aperçus de l'exploitation el de l'économie rurale, par M. Gabiou, ancien notaire à Paris,

des pépinières impériales, insérée dans le Moniteur da 4 septembre 1812, par M. Calvet, anteur du Traité complet sur les pépinières. Broch. in-8°. Marchand, 60 c.

propriétaire et cultivateur. Broch. ARTS MECANIQUES ET INDUSin-8°. Madame Huzard. 1 fr.

Réponse à la lettre de M. Bosc, membre de l'Institut, inspecteur

TRIELS.

Art de rafiner le sucre, par Duhamel Dumonceau. Nouvelle édi

de

tion revue J. E. Bertrand, par tre articles qui paraîtrout dans ce Jourl'académie royale des sciences de nal successivement. Munich. Un vol. in-4°. orné de six planches. Moronval. 6 fr. 6 fr. 50 c.

Théorie générale de l'art d'écrire, on Découverte de ses élémens primitifs, , par M. Lin Try. Chez l'auteur, rue de Richelieu, no.40, et rue Manbué, n°. 29. Avec le tableau 5 fr.

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ou l'Art de La Sydérotechnie traiter les minerais de fer, pour en obtenir de la fonte, du fer, ou de l'acier ouvrage ordonné par S. Exc. le ministre de l'intérieur, appronvé et adopté par la première classe de l'Institut impérial de France, pour faire partie de la collection des arts et métiers qu'elle doit publier dédié à S. M. I. et R. par J. H. Hassenfratz, inspecteur-divisionnaire du corps impérial du génie. 4 vol. in-4°. avec un très-grand nombre de planches. Firmin Didot. 80 fr.

Get important ouvrage que nous n'avions fait qu'annoncer par son titre dans le dixième cahier de ce Journal (1812), est destiné à éclairer les maîtres de forge de l'empire sur leur véritable intérêt, en ce qui concerne le traitement des minerais de fer pour en obtenir de la fonte, du fer et de l'acier. Pour atteindre ce but, il a fallu que l'auteur entrât dans de grands détails et qu'il donnât à ses principes les développemens les plus étendus. Les Bornes de ce Journal ne nous permettent pas de l'y suivre. Nous nous bornerons à donner un aperçu de la marche qu'il a suivie ; et ce simple aperçu même, par l'étendue dont il est encore susceptible exige que nous le partagions en qua

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Article premier.

Dans l'introduction, l'auteur expose l'ancienneté du travail du fer, comment on travaillait le fer du temps d'Agrico; le perfectionnement qu'éprouva le fer depuis Agricola; quel minerais il est plus avantageux de traiter par la mé

thode à la Catalane: l'auteur la termine en disant qu'il lui paraît que le traitement de l'acier est plus ancien que celui du fer.

visé en trois parties. Le tome premier de l'ouvrage est di

Dans la première partie, l'auteur traite des caractères distinctifs du fer en général, en observant préalablement que le fer est le plus commun des métaux, celui dont on fait le plus d'usage, mais en même temps le plus difficile à obtenir et celui dont la valeur éprouve le plus de variations. L'auteur expose ensuite les propriétés physiques et les propriétés chimiques du fer puis il décrit ses différentes espèces et s'étend principalement sur le fer cru, le fer ductile et

l'acier.

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Dans la deuxième partie qui a pour objet les substances dont on obtient le fer, c'est-à-dire les minerais de fer l'auteur explique d'abord ce qu'on doit entendre par minerais: il donne leur division minéralogique, détermine l'espèce minéralogique proprement dite, en trace les caractères, rappelle la définition du gerre fer d'après Haüy etWerner, démouire que tous les minerais de fer ne sont pas propres à produire du fer, et en assigne la véritable division métallurgique. Il traite ensuite du fer ondulé qi métalloïde, du minerais de fer spathique, de l'oxide de fer, des oxides de fer terreux, du gisement des minerais de fer, enfin de l'essai des mines de fer.

La troisième partie est divisée en deux chapitres qui sont suivis d'un appendice.

Le

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