Idées et doctrines littéraires du XVIIe [-XIXe] siècle (extraits des préfaces, traités et autres éorits theóriques)C. Delagrave, 1906 - French literature |
From inside the book
Results 1-5 of 23
Page 11
... langues , dérivant toutes de la même source , qui est « la fantaisie des hommes » , sont toutes susceptibles des mémes qualités . 1. Oiseux . Les langues ne sont nées d'elles mesmes en façon d'herbes DU XVIIE SIÈCLE 11.
... langues , dérivant toutes de la même source , qui est « la fantaisie des hommes » , sont toutes susceptibles des mémes qualités . 1. Oiseux . Les langues ne sont nées d'elles mesmes en façon d'herbes DU XVIIE SIÈCLE 11.
Page 12
Francisque Vial Louis Denise. Les langues ne sont nées d'elles mesmes en façon d'herbes , racines et arbres : les unes infirmes et débiles en leurs espèces : les autres saines et robustes , et plus aptes à porter le faiz des conceptions ...
Francisque Vial Louis Denise. Les langues ne sont nées d'elles mesmes en façon d'herbes , racines et arbres : les unes infirmes et débiles en leurs espèces : les autres saines et robustes , et plus aptes à porter le faiz des conceptions ...
Page 21
... façon . RONSARD , Franc . , deuxième préface . De tous vocables quels qu'ils soyent en usage ou hors d'usage , s'il reste encores quelque partie d'eux , soit en nom , verbe , adverbe , ou participe , tu le pourras par bonne et certaine ...
... façon . RONSARD , Franc . , deuxième préface . De tous vocables quels qu'ils soyent en usage ou hors d'usage , s'il reste encores quelque partie d'eux , soit en nom , verbe , adverbe , ou participe , tu le pourras par bonne et certaine ...
Page 37
... façon Qu'elle rend à l'oreille un agreable son ; Et , voyant qu'un beau feu leur cervelle n'embrase , Ils attifent leurs mots , enjolivent leur phrase , 1. Pégase . Affectent leur discours , tout si relevé d'art , Et 3 DU XVIIE SIÈCLE 37.
... façon Qu'elle rend à l'oreille un agreable son ; Et , voyant qu'un beau feu leur cervelle n'embrase , Ils attifent leurs mots , enjolivent leur phrase , 1. Pégase . Affectent leur discours , tout si relevé d'art , Et 3 DU XVIIE SIÈCLE 37.
Page 53
... façon à cette action principale , afin que par cet enchainement ingenieux , toutes ces parties ne facent qu'un corps , et que l'on n'y puisse rien voir de dettaché ni d'inutile ... Ces grands genies de l'antiquité , dont j'emprunte les ...
... façon à cette action principale , afin que par cet enchainement ingenieux , toutes ces parties ne facent qu'un corps , et que l'on n'y puisse rien voir de dettaché ni d'inutile ... Ces grands genies de l'antiquité , dont j'emprunte les ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
Acad actions admirer Alaric Amours d'Hipp anciens Andromaque Aristote Art poét Art poétique assez auteurs avoit BALZAC beau BELLAY BOILEAU Bois-Robert BOSSUET burlesque celuy CHAPELAIN CHARLES PERRAULT choses cœur comédie CORNEILLE D'AUBIGNAC Deff DEIMIER deuxième préface Dieu dire doit estre dramatique écrivains epique Epitre esprits esté estoit fable FONTAINE FONTENELLE François Grecs héroïque Homère hommes imiter inventions j'ay jugement l'antiquité l'art L'art de persuader l'éloquence l'histoire l'œuvre littéraire l'usage langage langue Latins lecteur MALHERBE matiere ment merveilleux mesme modernes mœurs MOLIÈRE motz necessaire Ouvrages de l'esprit parler PASCAL passions pensées PERRAULT personnes peuple plaire plaisir poëme Poësie poëte pourquoy pourveu Premier Discours première préface prose qu'un quoy RACAN raison règles rien rime romans RONSARD s'il satire sçavoir scène SCIPION DUPLEIX SCUDERY sentiments seroit seulement siècles soient Sonnet sorte spectateur style sujet TEXTES CITÉS théâtre tion toûjours tousjours tragédie trouve VAUGELAS verité Virgile voyelle vraisemblance vray vray-semblable
Popular passages
Page 153 - Qu'on ne dise pas que je n'ai rien dit de nouveau ; la disposition des matières est nouvelle.
Page 203 - Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n'y en a qu'une qui soit la bonne. On ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant; il est vrai néanmoins qu'elle existe...
Page 158 - C'est en vain qu'au Parnasse un téméraire auteur Pense de l'art des vers atteindre la hauteur : S'il ne sent point du ciel l'influence secrète, Si son astre en naissant ne l'a formé poète, Dans son génie étroit il est toujours captif; Pour lui Phébus est sourd , et Pégase est rétif.
Page 229 - Chaque vertu devient une divinité. Minerve est la prudence, et Vénus la beauté. Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre ; C'est Jupiter armé pour effrayer la terre.
Page 168 - Surtout qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un -son mélodieux Si le terme est impropre, ou le tour vicieux. Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme...
Page 200 - Quand une lecture vous élève l'esprit, et qu'elle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l'ouvrage; il est bon, et fait de main d'ouvrier.
Page 155 - Quand on voit le style naturel , on est tout étonné et ravi ; car on s'attendait de voir un auteur, et on trouve un homme.
Page 160 - Je les conjure d'avoir assez bonne opinion d'eux-mêmes pour ne pas croire qu'une pièce qui les touche et qui leur donne du plaisir puisse être absolument contre les règles. La principale règle est de plaire et de toucher : toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première.
Page 184 - Ce serait peut-être un moyen de réconcilier la tragédie avec quantité de personnes célèbres par leur piété et par leur doctrine, qui l'ont condamnée dans ces derniers temps , et qui en jugeraient sans doute plus favorablement, si les auteurs songeaient autant à instruire leurs spectateurs qu'à les divertir, et s'ils suivaient en cela la véritable intention de la tragédie.
Page 148 - De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement 1 : d'où l'on voit avec combien d'injustice nous respectons l'antiquité...