La Henriade, poëme avec les notes; suivi de l'Essai sur la poésie épique. Ed. Stéréotype

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Popular passages

Page 158 - D'Aumale en vains efforts épuise sa vigueur : Bientôt son bras lassé ne sert plus sa valeur. Turenne, qui l'observe, aperçoit sa faiblesse ; II se ranime alors, il le pousse, il le presse : Enfin, d'un coup mortel, il lui perce le flanc.
Page 310 - ... on confond toutes les idées , on transpose les limites des arts , quand on donne le nom de poème à la prose.
Page 249 - Tel est le privilège du génie d'invention : il se fait une route où personne n'a marché avant lui; il court sans guide, sans art, sans règle; il s'égare dans sa carrière, mais il laisse loin derrière lui tout ce qui n'est que raison et qu'exactitude.
Page 130 - S'élancent loin des rangs d'une course assurée : Sanglants, couverts de. fer, et la lance à la main, D'un choc épouvantable ils se frappent soudain. La terre en retentit, leurs lances sont rompues : Comme en un ciel brûlant deux effroyables nues, Qui, portant le tonnerre et la mort dans leurs flancs, Se heurtent dans les airs, et volent sur les vents : De leur mélange affreux les éclairs...
Page 116 - Par d'invisibles nœuds en ces lieux prisonnière : Sous un joug inconnu, que rien ne peut briser, Dieu sait l'assujettir sans la tyranniser ; A ses suprêmes lois d'autant mieux attachée, Que sa chaîne à ses yeux pour jamais est cachée ; Qu'en obéissant même elle agit par son choix, Et souvent aux destins pense donner des lois. Mon cher fils...
Page 180 - Ce petit homme tant joli, Qui toujours cause et toujours rit, Et toujours baise sa mignonne; Dieu gard de mal ce petit homme.
Page 109 - II donne, en se montrant, la vie à la matière. Et dispense les jours, les saisons, et les ans, A des mondes divers autour de lui flottants.
Page 51 - J'eusse aimé mieux la perdre en combattant pour vous." Ces tigres, à ces mots, tombent à ses genoux : L'un, saisi d'épouvante, abandonne ses armes ; L'autre embrasse ses pieds qu'il trempe de ses larmes ; Et de ses assassins ce grand homme entouré, Semblait un roi puissant par son peuple adoré.
Page 52 - Français tel fut le triste sort. On l'insulte, on l'outrage encore après sa mort. Son corps, percé de coups, privé de sépulture, Des oiseaux dévorants fut l'indigne pâture; Et l'on porta sa tête aux pieds de Médicis, Conquête digne d'elle, et digne de son fils.
Page 237 - ... pouvoir céleste, la nature des épisodes, tout ce qui dépend de la tyrannie de la coutume, et de cet instinct qu'on nomme goût, voilà sur quoi il ya mille opinions, et point de règles générales.

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