Oeuvres complètes de Boileau Despréaux: précédées d'une notice sur sa vie, Volume 1Baudouin frères, 1828 - 439 pages |
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Page xiii
... rien de trop : Je ne me serois pas douté , dit Harlay , que ce fût là un si grand mérite . Si grand , repartit Boileau , que c'est celui qui manque à toutes vos harangues . lui Ayant conçu pour le barreau une répugnance invin- cible ...
... rien de trop : Je ne me serois pas douté , dit Harlay , que ce fût là un si grand mérite . Si grand , repartit Boileau , que c'est celui qui manque à toutes vos harangues . lui Ayant conçu pour le barreau une répugnance invin- cible ...
Page xxiii
... rien de plus . Voyez , au livre 1 de l'Iliade , le discours du père de Chryséis qui vient redemander sa fille à Agamemnon . Je vous propose ce discours comme le plus excellent mo- dèle de harangues , parce qu'en deux périodes il ren ...
... rien de plus . Voyez , au livre 1 de l'Iliade , le discours du père de Chryséis qui vient redemander sa fille à Agamemnon . Je vous propose ce discours comme le plus excellent mo- dèle de harangues , parce qu'en deux périodes il ren ...
Page xxvii
... rien écrit . Térence est bien supérieur à Plaute , disoit Boileau ; toutes les expressions de Térence vont au cœur ; il ne cherche point à faire rire , ce qu'affectent surtout les autres comiques ; il ne s'étudie qu'à dire des choses ...
... rien écrit . Térence est bien supérieur à Plaute , disoit Boileau ; toutes les expressions de Térence vont au cœur ; il ne cherche point à faire rire , ce qu'affectent surtout les autres comiques ; il ne s'étudie qu'à dire des choses ...
Page xxxii
... rien de si doux pour des cœurs pleins de gloire , Que la paisible nuit qui suit une victoire . On prétend que Despréaux admiroit aussi ces trois vers de Racan : Il voit comme fourmis marcher nos légions Dans ce petit amas de poussière ...
... rien de si doux pour des cœurs pleins de gloire , Que la paisible nuit qui suit une victoire . On prétend que Despréaux admiroit aussi ces trois vers de Racan : Il voit comme fourmis marcher nos légions Dans ce petit amas de poussière ...
Page xxxv
... rien pour « susciter des chagrins domestiques au cadet . » Mais c'é- toit encore plus le mauvais goût et les mauvais vers que le satirique ne pouvoit pardonner à l'abbé Cotin . « Peut - on s'en étonner lorsqu'on voit que Boileau ...
... rien pour « susciter des chagrins domestiques au cadet . » Mais c'é- toit encore plus le mauvais goût et les mauvais vers que le satirique ne pouvoit pardonner à l'abbé Cotin . « Peut - on s'en étonner lorsqu'on voit que Boileau ...
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Common terms and phrases
affreux aisément Alcippe Apollon Arnauld assez auteur avoient avoit beau bientôt Boileau Brontin Brossette censeurs chanoine chanter Chapelain ciel cœur connoître Cotin croit d'Alembert déja démon Desmolets Despréaux Dieu dire discours disoit disoit-il dit-il docteur doux écrits édition encens Énéide enfin ennemis épître esprit étoit faisoit fameux faux foible folle françois fureur Gilles Boileau gloire goût grace héros Homère homme honteux Iliade j'ai j'avois jamais jésuites jour l'amour l'art l'auteur l'église l'honneur Lamoignon lecteur livre lois long-temps Louis Racine Louis XIV lutrin main Molière Monchesnai mots muse n'étoit neuf sœurs noble ouvrage parler Parnasse paroître partout pensée plaisant plein poëme poëte pouvoit prélat qu'un quelquefois Racan Racine raison ridicule rien rime sage saint Sainte-Chapelle sais sait satire sauroit Scuderi sens seroit seul soin sort souvent style Térence triste trouve vains vante vertu veut veux vice Virgile visage voit yeux zèle
Popular passages
Page 226 - Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux, il faut qu'il nous endorme. On lit peu ces auteurs, nés pour nous ennuyer, Qui toujours sur un ton semblent psalmodier. Heureux qui, dans ses vers sait d'une voix légère Passer du grave au doux, du plaisant au sévère ! Son livre, aimé du Ciel et chéri des lecteurs, Est souvent chez Barbin entouré d'acheteurs.
Page 240 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 247 - C'est donc bien vainement que nos auteurs déçus, Bannissant de leurs vers ces ornements reçus, Pensent faire agir Dieu, ses saints et ses prophètes, Comme ces dieux éclos du cerveau des poètes ; Mettent à chaque pas le lecteur en enfer, N'offrent rien qu'Astaroth, Belzébuth, Lucifer. De la foi d'un chrétien les mystères terribles D'ornements égayés ne sont point susceptibles.
Page 243 - Chez nos dévots aïeux, le théâtre, abhorré, Fut longtemps dans la France un plaisir ignoré. De pèlerins, dit-on, une troupe grossière En public, à Paris, y monta la première, Et, sottement zélée en sa simplicité, Joua les saints, la Vierge et Dieu, par piété.
Page 25 - J'envie, en écrivant, le sort de Pelletier1. < Poêle du dernier .ordre, qui faisi.it tous les jours un sonnet. (B.) Bienheureux Scuderi1, dont la fertile plume Peut tous les mois sans peine enfanter un volume ! Tes écrits, il est vrai, sans art et languissants, Semblent être formés en dépit du bon sens : Mais ils trouvent pourtant , quoi qu'on en puisse dire, Un marchand pour les vendre, et des sots pour les lire.
Page 242 - Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose. Les yeux en le voyant saisiraient mieux la chose ; Mais il est des objets que l'art judicieux Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux.
Page 227 - N'offrez rien au lecteur que ce qui peut lui plaire. Ayez pour la cadence une oreille sévère : Que toujours dans vos vers le sens coupant les mots Suspende l'hémistiche, en marque le repos.
Page 241 - Un rimeur, sans péril , delà les Pyrénées • , Sur la scène en un jour renferme des années : Là souvent le héros d'un spectacle grossier , Enfant au premier acte , est barbon au dernier.
Page 73 - Tous les jours à la cour un sot de qualité Peut juger de travers avec impunité ; A Malherbe, à Racan préférer Théophile Et le clinquant du Tasse à tout l'or de Virgile.
Page 248 - C'est d'un scrupule vain s'alarmer sottement , Et vouloir aux lecteurs plaire sans agrément. Bientôt ils défendront de peindre la Prudence , De donner à Thémis ni bandeau ni balance , De figurer aux yeux la Guerre au front d'airain , Ou le Temps qui s'enfuit, une horloge à la main; Et partout des discours , comme une idolâtrie , Dans leur faux zèle, iront chasser l'allégorie.