Oeuvres complètes de Boileau Despréaux: précédées d'une notice sur sa vie, Volume 1Baudouin frères, 1828 - 439 pages |
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Page ii
... Grecs et des Latins , et qui n'est pas moins admiré des étran- gers que de ses compatriotes . Cette nouvelle édition de Boileau Despréaux contient , sans exception , toutes ses OEuvres . Nous n'avons pas omis le moindre opuscule . Ses ...
... Grecs et des Latins , et qui n'est pas moins admiré des étran- gers que de ses compatriotes . Cette nouvelle édition de Boileau Despréaux contient , sans exception , toutes ses OEuvres . Nous n'avons pas omis le moindre opuscule . Ses ...
Page xxiii
... grec , uniquement pour entendre l'Iliade et l'Odyssée , il seroit bien payé de ses peines par la seule lecture de ces deux poëmes . L'avocat géné ral Harlay de Beaumont avoit mal parlé d'Homère : « Il faut , monsieur , lui répondit ...
... grec , uniquement pour entendre l'Iliade et l'Odyssée , il seroit bien payé de ses peines par la seule lecture de ces deux poëmes . L'avocat géné ral Harlay de Beaumont avoit mal parlé d'Homère : « Il faut , monsieur , lui répondit ...
Page xxiv
... grec et sur le sommeil que << lui reproche Horace . » Voltaire , Dict . phil . , art . Anc . et Mod . « < Adry a publié en 1807 ( à la suite de la Princesse de Clèves et des lettres de Valincour sur ce roman , Paris , 2 vol . in - 12 ) ...
... grec et sur le sommeil que << lui reproche Horace . » Voltaire , Dict . phil . , art . Anc . et Mod . « < Adry a publié en 1807 ( à la suite de la Princesse de Clèves et des lettres de Valincour sur ce roman , Paris , 2 vol . in - 12 ) ...
Page xxvi
... Grecs . — Hé bien , « me dit - il , voulez - vous que je vous parle franchement ? Il a fait une sottise . - Comment donc , monsieur , est- « < ce qu'on en feroit une si , dans une histoire du roi , on parloit du régiment de Champagne ou ...
... Grecs . — Hé bien , « me dit - il , voulez - vous que je vous parle franchement ? Il a fait une sottise . - Comment donc , monsieur , est- « < ce qu'on en feroit une si , dans une histoire du roi , on parloit du régiment de Champagne ou ...
Page xxviii
... grecs et latins avoient été fabriqués par des moines du douzième et du treizième siècle . Je ne sais ce qui en est , disoit Boileau ; mais , quoique je n'aime pas les moines , je n'aurois pas été fâché de vivre avec frère Horace , frère ...
... grecs et latins avoient été fabriqués par des moines du douzième et du treizième siècle . Je ne sais ce qui en est , disoit Boileau ; mais , quoique je n'aime pas les moines , je n'aurois pas été fâché de vivre avec frère Horace , frère ...
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Common terms and phrases
affreux aisément Alcippe Apollon Arnauld assez auteur avoient avoit beau bientôt Boileau Brontin Brossette censeurs chanoine chanter Chapelain ciel cœur connoître Cotin croit d'Alembert déja démon Desmolets Despréaux Dieu dire discours disoit disoit-il dit-il docteur doux écrits édition encens Énéide enfin ennemis épître esprit étoit faisoit fameux faux foible folle françois fureur Gilles Boileau gloire goût grace héros Homère homme honteux Iliade j'ai j'avois jamais jésuites jour l'amour l'art l'auteur l'église l'honneur Lamoignon lecteur livre lois long-temps Louis Racine Louis XIV lutrin main Molière Monchesnai mots muse n'étoit neuf sœurs noble ouvrage parler Parnasse paroître partout pensée plaisant plein poëme poëte pouvoit prélat qu'un quelquefois Racan Racine raison ridicule rien rime sage saint Sainte-Chapelle sais sait satire sauroit Scuderi sens seroit seul soin sort souvent style Térence triste trouve vains vante vertu veut veux vice Virgile visage voit yeux zèle
Popular passages
Page 226 - Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux, il faut qu'il nous endorme. On lit peu ces auteurs, nés pour nous ennuyer, Qui toujours sur un ton semblent psalmodier. Heureux qui, dans ses vers sait d'une voix légère Passer du grave au doux, du plaisant au sévère ! Son livre, aimé du Ciel et chéri des lecteurs, Est souvent chez Barbin entouré d'acheteurs.
Page 240 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 247 - C'est donc bien vainement que nos auteurs déçus, Bannissant de leurs vers ces ornements reçus, Pensent faire agir Dieu, ses saints et ses prophètes, Comme ces dieux éclos du cerveau des poètes ; Mettent à chaque pas le lecteur en enfer, N'offrent rien qu'Astaroth, Belzébuth, Lucifer. De la foi d'un chrétien les mystères terribles D'ornements égayés ne sont point susceptibles.
Page 243 - Chez nos dévots aïeux, le théâtre, abhorré, Fut longtemps dans la France un plaisir ignoré. De pèlerins, dit-on, une troupe grossière En public, à Paris, y monta la première, Et, sottement zélée en sa simplicité, Joua les saints, la Vierge et Dieu, par piété.
Page 25 - J'envie, en écrivant, le sort de Pelletier1. < Poêle du dernier .ordre, qui faisi.it tous les jours un sonnet. (B.) Bienheureux Scuderi1, dont la fertile plume Peut tous les mois sans peine enfanter un volume ! Tes écrits, il est vrai, sans art et languissants, Semblent être formés en dépit du bon sens : Mais ils trouvent pourtant , quoi qu'on en puisse dire, Un marchand pour les vendre, et des sots pour les lire.
Page 242 - Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose. Les yeux en le voyant saisiraient mieux la chose ; Mais il est des objets que l'art judicieux Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux.
Page 227 - N'offrez rien au lecteur que ce qui peut lui plaire. Ayez pour la cadence une oreille sévère : Que toujours dans vos vers le sens coupant les mots Suspende l'hémistiche, en marque le repos.
Page 241 - Un rimeur, sans péril , delà les Pyrénées • , Sur la scène en un jour renferme des années : Là souvent le héros d'un spectacle grossier , Enfant au premier acte , est barbon au dernier.
Page 73 - Tous les jours à la cour un sot de qualité Peut juger de travers avec impunité ; A Malherbe, à Racan préférer Théophile Et le clinquant du Tasse à tout l'or de Virgile.
Page 248 - C'est d'un scrupule vain s'alarmer sottement , Et vouloir aux lecteurs plaire sans agrément. Bientôt ils défendront de peindre la Prudence , De donner à Thémis ni bandeau ni balance , De figurer aux yeux la Guerre au front d'airain , Ou le Temps qui s'enfuit, une horloge à la main; Et partout des discours , comme une idolâtrie , Dans leur faux zèle, iront chasser l'allégorie.