De leur crime à leurs yeux va-t'en peindre l'horreur: Sauve-moi, sauve-les de leur propre fureur. Elle sort à ces mots. Le héros en prière Et mande au même instant le chantre et le prélat. Mais plutôt, toi qui fis ce merveilleux ouvrage, Tu rendis tout à coup le chantre obéissant. : Parle donc c'est à toi d'éclaircir ces merveilles. Et fait d'un vain pupitre un second Ilion. Finissons. Aussi bien, quelque ardeur qui m'inspire, Ariste, c'est ainsi qu'en ce sénat illustre Où Thémis, par tes soins, reprend son premier lustre, Quand, la première fois, un athlète nouveau Vient combattre en champ clos aux joutes du barreau, Souvent sans y penser ton auguste présence Demeure enfin' muet aux yeux du spectateur 1. L'orateur demeurant muet, il n'y a plus d'auditeurs: il reste seulement des spectateurs. (B.) On croit que le poëte a voulu désigner dans cet orateur qui reste muet l'avocat Barbier-d'Aucour, qui perdit la mémoire au milieu de son premier plaidoyer, et abandonna depuis la robe pour la plume. IV. Au Roi. Le passage du Rhin. V. A M. DE GUILLERAGUES. Se connoître soi-même. VI. A M. DE LAMOIGNON. La campagne et la ville. Page 157 164 170 VII. A M. RACINE. Le profit à tirer de la critique. 177 VIII. AU ROI. Remercîment. 182 IX. A M. LE MARQUIS DE SEIGNELAY. Rien n'est beau que le vrai. 187 Préface pour les trois dernières épîtres. 194 X. A MES VERS. Détails de la vie de l'auteur. 198 XI. A MON JARDINIER. Le travail. 204 XII. A M. L'ABBÉ RENAUDOT. Sur l'amour de Dieu. 209 |