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a été depuis maître de la musique du pape Innocent XII.

1 De Blampignon, curé de Saint-Médéric, homme à bonnes fortunes, et qui a toujours eu sous sa direction les jolies femmes de sa paroisse; ou M. Hameau, curé de Saint-Paul.

2 Perseval, vicaire de Saint-Paul.

I Le Seur, qui n'étoit pas prêtre quand il fut fait curé de Saint-Paul.

2 Les dignités de la Sainte-Chapelle.

I Mademoiselle Fodet, fille de M. Morel, de la chambre aux deniers.

Le marquis de Richelieu.

2 Mademoiselle Mazarin, fille du duc de ce

nom.

3 Le prince de Montauban, MM. de Pons, Belot, de la Salle.

I Madame la présidente le Barois.

2 Billets et obligations.

I Le receveur des confiscations, ou la charge de surintendant des finances.

2 Allusion à la banqueroute faite par les hôpitaux de Paris et les Incurables en 1689: elle fit perdre aux particuliers qui avoient des deniers à fonds perdu sur les hôpitaux la plus grande partie de leurs biens. Cette

banqueroute arriva par la friponnerie de quelques uns des administrateurs, que l'on chassa, dont le principal étoit un nommé André le Vieux, fameux usurier, père de le Vieux, conseiller à la cour des Aides. Cet administrateur devoit être fort riche; mais sa femme l'a ruiné : elle devint amoureuse d'un mousquetaire, nommé Ponsange, auquel elle acheta une charge de lieutenant aux Gardes, et lui donna ensuite un gros équipage, et moyen de tenir table ouverte à la plaine d'Ouille: le Vieux, qui ne savoit rien de cette intrigue, y alloit souvent faire bonne chère, et étoit bien reçu', puisque c'étoit lui qui payoit. La femme voulut faire épouser sa fille à Ponsange; mais le Vieux s'y opposa, fit décréter contre lui, et enfin l'obligea, moyennant cent mille livres qu'il lui donna, de quitter sa fille, laquelle s'amouracha ensuite d'un nommé Ferillart, maître des Comptes à Dijon, qui l'enleva et l'épousa. Le Vieux avoit un fils qui ne valoit pas mieux que sa sœur; car, de concert avec sa mère, il voloit son père, qui le surprit, en dressa plainte; mais se désista ensuite. L'on dit que ce le Vieux étant à l'extrémité, le curé de Saint-Germain l'Auxerrois qui l'exhortoit à la mort, lui présenta un petit crucifix de vermeil qu'il l'engagea à adorer,

à quoi l'autre ne répondit rien ́: mais le curé le lui ayant approché de la bouche pour le lui faire baiser, le Vieux le prit à sa main; et l'ayant soupesé, il dit que cette argenterie n'étoit pas d'un grand prix, et qu'il ne pouvoit pas avancer beau coup d'argent dessus.

1743 Bourvalais:

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175 Sous le premier président de Novion. par écrit.

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* Procès

Il y a un arrêt du Conseil qui oblige les conseillers à être en rabat: avant ce tempslà ils étoient presque toujours en cravate. Cet arrêt fut rendu à la requête de M. de Harlay, alors procureur-général, et depuis premier président.

I Le Châtelet.

2 Fautrier, avocat.

I Le marquis de Langiade, innocent, condamné aux galères, où il est mort. Le Brun, appliqué à la question, où il est mort. Le premier avoit été accusé d'un vol fait à M. de Mongommery; et le voleur, qui étoit son aumônier, fut trouvé depuis, et pendu, Le second fut accusé d'avoir assassiné madame Mazel, et pour cela mis à la ques? tion. L'assassin, nommé Berri, qui étoit

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fils naturel de ladite dame Mazel, parut depuis, et fut puni.

178 2 De Grand-Maison, grand-prévôt de l'hô tel, a fait rendre à M. de Saint-Pouange

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une boucle de diamants qui lui avoit été dérobée à l'opéra.

Le président de Mesme et le lieutenantcivil.

2 L'abbé de la Riviere, évêque de Langres. La princesse de Carignan, le président Larché.

? Hennequin, procureur-général au grand
conseil, avoit été fait légataire universel
par le testament de madame Valentin,
femme de l'avocat au Conseil, qui n'avoit
fait faire ce testament au profit du sieur
Hennequin que dans la vue qu'il remettroit
les biens, comme étant un fideicommis.
Mais le sieur Hennequin ne l'ayant pas
pris sur ce ton, et voulant s'approprier
les biens mêmes, ayant pris le deuil et fait
habiller tous ses domestiques, M. Valen-
tin fit paroître un autre testament en fa-
veur de M. Bragelonne, qui révoquoit le
premier, et qui a été confirmé, celui-ci
ayant mieux entendu l'intention de la dé
funte.

M. et madame de Valentin.
De Bercy.

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1 Le duc de Duras.

2 Il prétend parler du combat de Valcourt, ou du maréchal d'Humieres.

3 De Renoville.

I Les Daquin.

1 Caretti, Italien, qui a fait quelques cures qui l'ont mis en réputation. Il a gagné du bien en vendant fort cher ses remèdes, qu'il faisoit payer d'avance. Helvétius, Hollandois, avec la racine ipécacuanha, pour le flux de sang, a gagné beaucoup de bien.

I Fagon, premier médecin du roi, qui`a succédé à Daquin, disgracié en 1694 par trop d'ambition, et pour avoir demandé au roi la place de président à mortier, vacante par la mort de M. de Nesmond, pour son fils, intendant à Nevers; et outre cela l'archevêché de Bourges pour un autre fils, simple agent du Clergé. Ce Daquin passoit aussi pour fort intéressé, et faisant argent de tout, jusques-là qu'il tira de du Tarté, chirurgien, vingt mille livres, pour lui permettre de saigner le roi dans une petite indisposition, où il s'en seroit bien passé. Mais le principal sujet de sa disgrace fut qu'il étoit créature de madame de Montespan, et que madame de Maintenon

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