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DISCOURS A MM. DE L'ACADÉMIE FRANC.

quelque succès par sa singularité, et dont les fausses, je dis les fausses et malignes applications pouvoient me nuire auprès de personnes moins équitables et moins éclairées que vous, a été toute la médiation que j'ai employée, et que vous avez reçue. Quel moyen de me repentir jamais d'avoir écrit ?

NOTES

DU SECOND VOLUME.

CHAPITRE X.

DU SOUVERAIN OU DE LA RÉPUBLIQUE,

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BEAU-FRÈRE

I EAU-FRÈRE de M. de Boisfranc, maître des requêtes, qui, ayant épousé sa sœur avec peu de bien, et même contre le sentiment de son père, s'est vu, par la mort de l'un et de l'autre, avoir épousé une riche héritière.

I Les nouvellistes.

2 L'abbé de Sainte-Hélène, frondeur.

I Anti-frondeur, le sieur de Moulinet.

I Le faux bruit qui courut de la mort du prince d'Orange, depuis roi d'Angleterre. Madame de Maintenon.

2 La même

I Les cardinaux d'Amboise et de Richelieu
Le premier étoit ministre de Louis XII.

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2 Les héritiers des cardinaux de Richelieu et Mazarin.

1 Le cardinal d'Amboise

2 Le cardinal de Richelieu.

3 Colbert, quand il conseilla au roi le remboursement des rentes de la maison-deville; ce qui a ruiné bien des familles.

1 De Pomponne.

I Portrait de Louis XIV.

CHAPITRE XI.

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DE L'HOM M E.

1 De Brancas, chevalier d'honneur de la reine-mère, frère du duc de Villars. L'on conte de lui différentes sortes d'absences d'esprit. L'aventure de la perruque, dont il est ici parlé, lui arriva chez la reine. L'on veut qu'il oublia,le jour de ses noces, qu'il étoit marié; et que le soir retournant chez lui, à son ordinaire, il fut surpris de n'y point trouver ses valets-de-chambre qu'il apprit être alles mettre sa toilette chez sa nouvelle femme; ce qui le fit ressouvenir de la cérémonie du matin. L'auteur

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a oublié qu'un jour donnant la main
à la reine, il lui prit envie de lâcher de
l'eau. Il se mit en devoir d'y satisfaire : ce
qui fit bien rire cette princesse et les dames
qui étoient avec elle.

1 L'abbé de Mauroy, ci-devant aumônier de
mademoiselle de Montpensier, sujet à une
infinité d'absences d'esprit : étant allé,de la
part de Mademoiselle, parler de quelques
affaires au père la Chaise, il le traita d'Al-
tesse royale; et rendant réponse à Made-
moiselle, il la traita de Révérence. Une
autre fois étant habillé pour dire sa messe
il l'auroit commencée si son laquais ne
l'eût averti qu'il avoit pris médecine, et
ensuite un bouillon. Il voulut un jour que
le prieur de son abbaye, qui l'étoit venu
voir, lui eût dérobé ses lunettes, qu'il
cherchoit pour lire une lettre; et après les
avoir bien cherchées, elles se trouvèrent.
sur son nez. Une autre fois, il entonna le
commencement des vêpres par l'Ite,missa
est. Il donna trois fois la nomination d'un
même bénéfice à trois différentes personnes,
et puis voulut s'inscrire en faux, prétendant
ne l'avoir donnée qu'à une seule; et il eut
de la peine à le croire après qu'on lui eut
présenté ses trois nominations.

Le duc de Gêvres, ou Banse le père; ou

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M. Talon, ci-devant avocat-général, et depuis président à mortier, qui a fait enfermer son fils unique à Saint-Lazare en 1695, parce qu'il s'étoit amouraché de la fille d'un chirurgien, bien qu'il fût conseiller de la cour des Aides, et a fait mettre la fille à la Pitié, après l'avoir fait raser. Elle est depuis sortie par arrêt du Parle

ment.

I L'on tint ce discours à madame de Montespan aux eaux de Bourbon, où elle alloit souvent pour des maladies imaginaires.

Le prince de Conti, qui gagna la petitevérole auprès de la princesse sa femme,qu'il n'aimoit pas : il en mourut,et sa femme en guérit

I De Louvois.

I Le chevalier de Soissons, fils naturel du comte de Soissons, tué à la bataille de Sédan en 1641: il étoit borgne.

I De Lauzun.

I De la Feuillade, de la maison d'Aubusson, gouverneur du Dauphiné, et colonel du régiment des Gardes-Françoises, qui a érigé la statue du roi à la place des Victoires, qu'il a fait bâtir sur les ruines de l'hôtel de la Ferté, a fait sa fortune par mille

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