Chronique Médicale, Volume 15

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Rédaction & administration., 1908 - Literature and medicine
 

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Popular passages

Page 660 - Le jour n'y finit point, et la nuit, avec ses sombres voiles, y est inconnue : une lumière pure et douce se répand autour des corps de ces hommes justes, et les environne de ses rayons comme d'un vêtement.
Page 190 - LA nature ne fait rien d'incorrect. Toute forme, belle ou laide , a sa cause ; et , de tous les êtres qui existent , il n'y en a pas un qui ne soit comme il doit être.
Page 551 - Ma chambre est à l'extrémité d'un corridor habité d'un côté par les fous, et de l'autre par les domestiques de la maison. Elle a seule le privilège d'une fenêtre, percée du côté de la cour, plantée d'arbres, qui sert de promenoir pendant la journée. Mes regards s'arrêtent avec plaisir sur un noyer touffu et sur deux mûriers de la Chine. Au-dessus, l'on aperçoit vaguement une rue assez fréquentée, à travers des treillages peints en vert. Au couchant, l'horizon s'élargit; c'est...
Page 286 - Roulé dans mon office en cornets de papier. A tous ces beaux discours j'étais comme une pierre, Ou comme la statue est au Festin de Pierre 5, Et, sans dire un seul mot, j'avalais au hasard Quelque aile de poulet dont j'arrachais le lard.
Page 660 - ... c'est plutôt une gloire céleste qu'une lumière ; elle pénètre plus subtilement les corps les plus épais, que les rayons du soleil ne pénètrent le plus pur cristal ; elle n'éblouit jamais ; au contraire, elle fortifie les yeux et porte dans le fond de l'âme je ne sais quelle sérénité : c'est d'elle seule que...
Page 179 - C'est une humeur bien ordonnée, de pincer* les escripts de Platon, et couler ses négociations prétendues avecques Phedon , Dion, Stella8 , Archeanassa ! Non pudeal dicere quod non pudet sentiré6. Je hais un esprit hargneux et triste, qui glisse par dessus les plaisirs de sa vie, et s'empoigne et paist aux malheurs; comme les mouches qui ne peuvent tenir contre un corps bien poly et bien lissé, et s'attachent et reposent aux lieux scabreux et raboteux ; et comme les ventouses qui ne hument et...
Page 752 - Ce qui n'est pas seulement à désirer pour l'invention d'une infinité d'artifices qui feraient qu'on jouirait sans aucune peine des fruits de la terre et de toutes les commodités qui s'y trouvent, mais principalement aussi pour la conservation de la santé, laquelle est sans doute le premier bien et le fondement de tous les autres biens de cette vie...
Page 113 - Thomas, dont on a parlé l'an passé , et qui fit un si grand scandale à la cour et à la ville. 23. — Le sieur Guérin , chirurgien du prince de Conti , à eu une rixe, il ya quelque temps, à l'Opéra, avec M. le marquis de Langeac, colonel à la suite des grenadiers de France. Ce dernier ayant trouvé mauvais que l'autre eût regardé indécemment sa maîtresse, l'a traité comme un gredin, le menaçant de lui faire donner des coups de bâton par ses gens. Celui-ci a pris au collet M. de Langeac,...
Page 23 - Et le troisième ange sonna de la trompette, et il tomba du ciel une grande étoile, ardente comme un flambeau, et elle tomba sur la troisième partie des fleuves; et sur les sources d'eau.
Page 13 - Presque à l'instant est venu un pauvre vieillard, rouge au nez et au menton, la tête chargée d'une vieille perruque noire, et enveloppé de la robe de chambre de Géronte, avec la serviette au col du Légataire universel.

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