Poésies diverses

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Librairie de firmin didot frères, fils et cie, 1859
 

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Popular passages

Page 463 - Czar un fantôme héroïque, de la grandeur duquel personne ne s'est avisé de douter. Un sage historien, en partie témoin de sa vie, lève un voile indiscret, et nous fait voir ce prince avec tous les défauts des hommes, et avec peu de vertus. Ce...
Page 221 - Moi, j'aime toute une nation ; j'ai saisi dans mes bras toutes ses générations passées et à venir ; je les ai pressées ici sur le cœur, comme un ami, un amant, un époux, comme un père. Je voudrais rendre à ma patrie la vie et le bonheur, je voudrais en faire l'admiration du monde.
Page 221 - J'ai de plus cette force que ne donnent pas les hommes, j'ai ce sentiment qui brûle intérieurement comme un volcan, et qui parfois seulement fume en paroles. Et cette puissance, je ne l'ai puisée ni à l'arbre d'Éden, dans le fruit de la connaissance du bien et du mal, ni dans les livres, ni dans les récits, ni dans la solution des problèmes, ni dans les mystères de la magie. Je suis né créateur. J'ai tiré mes forces d'où tu as tiré les tiennes, car toi, tu ne les as pas cherchées......
Page 463 - ... certain éclat et pour éblouir : ce n'est plus ce guerrier intrépide qui ne craint et ne connaît aucun péril , mais un prince lâche , timide , et que sa brutalité abandonne dans les dangers ; cruel dans la paix, faible à la guerre, admiré des étrangers , haï de ses sujets...
Page 51 - ... l'humanité. Regarde là-bas, sous tes pieds; cette masse opaque, inerte, noyée d'un déluge éternel de mépris : c'est la terre! Vois comme sur ses eaux stagnantes surnage un nautile; à la fois navire, pilote et gouvernail, poursuivant d'autres mollusques plus faibles, tantôt il s'élance à la surface, tantôt il plonge au fond.
Page 207 - Soudain j'ai cru voir son regard tomber sur moi. Comme il n'apercevait pas le caporal qui me tenait par mon habit, il me supposa libre! il baisa sa main en signe d'adieu et de félicitation, et soudain tous les yeux se tournèrent vers moi. Le caporal me tirait de toutes ses forces pour...
Page xxiii - Sand , tell es sont les personnes qui viennent s'emparer, au nom de la civilisation, de ce nouvel hémisphère de la pensée que le savant polonais est chargé de lui découvrir.
Page 219 - ... voie lactée... Il devinera qu'il ya là des soleils, mais non quel est leur nombre- et leur immensité !... A vous, mes chants, qu'importent les yeux et les oreilles des hommes ? Coulez dans les abîmes de mon âme : brillez sur les hauteurs de mon âme, comme des torrents souterrains, comme des étoiles sur-lunaires.
Page 194 - Toi aussi, comme un nuage élevé, mais vagabond, tu lances des flammes, sans savoir toi-même où tu vas, sans savoir ce que tu fais! Hommes! il n'est pas un de vous qui ne puisse , isolé dans les fers par la pensée et par la foi, faire crouler ou relever les trônes. On voit que les anges de Mickiewicz ont un mysticisme bien large et bien philosophique.
Page vii - Nazareth , aux jours de son enfance , louait avec la croix, symbole de sa mort; Mère du Polonais ! qu'il apprenne d'avance A combattre et braver les outrages du sort. Accoutume ses mains à la chaîne...

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