Oeuvres de Descartes,: Objections contre les Méditations, avec les réponses de l'auteurChez F. G. Levrault, libraire, Rue de la Harpe, no.81, et a Strasbourg, Rue des Juifs, no.33., 1824 - Philosophy, French |
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Common terms and phrases
abdication architecte assez assuré aupa auparavant auroit avez avoit ayez blera c'est-à-dire cause efficiente chose qui pense claire et distincte concevez concevoir concevons conçu connoissance connoître considère corps cune démontrer DESCARTES Dieu dire dites-vous doute douteuses effet esprit essence étendue êtes étoient étoit existe façon fausses figure font cinq fût homme homme qui dort idée inférer infini j'avois j'étois jamais jugement l'âme l'entendement l'esprit l'essence l'existence l'homme l'idée l'infini lement manifeste mauvais génie ment méthode moi-même n'ai n'en n'êtes n'étoit n'y a rien nature néanmoins parcequ'il parceque paroît paroles perfections personne persuader philosophie plutôt pourceque pourroit pouvoit première prouver puisse qu'une chose raison rejeter réponse rien autre chose s'il sais savoir semblables semble sens sentiment seroit seulement sinon sorte substance qui pense subtil superficie syllogisme tence tion touchant tout-à-fait toutefois triangle trom vérité vois voulez vous-même Voyez cinquièmes objections Voyez Méditation Voyez Méditation iv vrai
Popular passages
Page 5 - Non certes, j'étais sans doute si je me suis persuadé, ou seulement si j'ai pensé quelque chose; mais il ya un je ne sais quel trompeur très puissant et très rusé, qui emploie toute son industrie à me tromper toujours; il n'ya donc point de doute que je suis, s'il me trompe; et qu'il me trompe tant qu'il voudra, il ne saurait jamais faire que je ne sois rien, tant que je penserai être quelque chose...
Page 381 - Et ayant remarqué qu'il n'ya rien du tout en ceci, je pense, donc je suis, qui m'assure que je dis la vérité, sinon que je vois très clairement que pour penser il faut être, je jugeai que je pouvais prendre pour règle générale que les choses que nous concevons fort clairement et fort distinctement sont toutes vraies, mais qu'il ya seulement quelque difficulté à bien remarquer quelles sont celles que nous concevons distinctement.
Page 198 - Mais néanmoins, lorsque j'y pense avec plus d'attention, je trouve manifestement que l'existence ne peut non plus être séparée de l'essence de Dieu que de l'essence d'un triangle rectiligne la grandeur de ses trois angles égaux à deux droits , ou bien de l'idée d'une montagne l'idée d'une vallée ; en sorte qu'il n'ya pas moins de répugnance de concevoir un Dieu, c'est-à-dire un .être souverainement parfait, auquel manque l'existence, c'està-dire auquel manque quelque' perfection , que...
Page 8 - Et quoique peut-être, ou plutôt certainement, comme je le dirai tantôt, j'aie un corps auquel je suis très-étroitement conjoint, néanmoins, pour ce que d'un côté j'ai une claire et distincte idée de moi-même en tant que je suis seulement une chose qui pense et non étendue , et que d'un autre j'ai une idée distincte du corps en tant qu'il est seulement une chose étendue et qui ne pense point...
Page 21 - Descartes répond que cette façon de parler, être par soi, ne doit pas être prise négativement, mais positivement, eu égard même à l'existence de Dieu ; en telle sorte que « Dieu fait en quelque façon la « même chose à l'égard de soi-même , que la cause efficiente
Page 48 - C'est pourquoi, si je n'eusse point cherché de certitude plus grande que la vulgaire, je me fusse contenté d'avoir montré en la seconde Méditation que l'esprit est conçu comme une chose subsistante, quoiqu'on ne lui attribue rien de ce qui appartient au corps, et qu'en même façon le corps est conçu comme une chose subsistante, quoiqu'on ne lui attribue rien de ce qui appartient à l'esprit : et je...
Page 170 - ... je connais que je suis une chose imparfaite, incomplète, et dépendante d'autrui, qui tend et qui aspire sans cesse à quelque chose de meilleur et de plus grand que je ne suis...
Page 140 - Maintenant, c'est une chose manifeste par la lumière naturelle, qu'il doit y avoir pour le moins autant de réalité dans la cause efficiente et totale que dans son effet : car d'où est-ce que l'effet peut tirer sa réalité, sinon de sa cause?
Page 307 - C'est pourquoi, au sens que ces mots doivent ici être entendus, je dis que la pensée d'un chacun, c'est-à-dire la perception ou connaissance qu'il a d'une chose, doit être pour lui la règle de la vérité de cette chose, c'est-à-dire que tous les jugements qu'il en...
Page 217 - Et premièrement, pour ce que je sais que toutes les choses que je conçois clairement et distinctement peuvent être produites par Dieu telles que je les conçois, il suffit que je puisse concevoir clairement et distinctement une chose sans une autre pour être certain que l'une est distincte ou différente de l'autre, parce...