Oeuvres complètes de Voltaire. Tome premiere. [-, Volume 1; Volume 70De Imprimerie de la Société littéraire-typographique., 1789 |
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Page 77
... main qu'il vient d'enchaîner . Il n'avait publié à Berlin que le Siècle de Louis XIV , la feule hiftoire de ce règne que l'on puiffe lire . C'eft fur le témoignage des anciens courtifans de Louis XIV , ou de ceux qui avaient vécu dans ...
... main qu'il vient d'enchaîner . Il n'avait publié à Berlin que le Siècle de Louis XIV , la feule hiftoire de ce règne que l'on puiffe lire . C'eft fur le témoignage des anciens courtifans de Louis XIV , ou de ceux qui avaient vécu dans ...
Page 105
... main la palme du martyre , et de l'autre la plume qui devait figner l'abjuration . On répand bientôt que la religion proteftante prefcrit aux pères d'affaffiner leurs enfans , quand ils veulent abjurer ; que pour plus de fureté on élit ...
... main la palme du martyre , et de l'autre la plume qui devait figner l'abjuration . On répand bientôt que la religion proteftante prefcrit aux pères d'affaffiner leurs enfans , quand ils veulent abjurer ; que pour plus de fureté on élit ...
Page 117
... main qui avait fi long - temps foutenu la cause de l'humanité et de la justice . Dans la même année 1766 , un autre arrêt étonna l'Europe qui , en lifant les ouvrages de nos philo- fophes , croyait que les lumières étaient répandues en ...
... main qui avait fi long - temps foutenu la cause de l'humanité et de la justice . Dans la même année 1766 , un autre arrêt étonna l'Europe qui , en lifant les ouvrages de nos philo- fophes , croyait que les lumières étaient répandues en ...
Page 135
... main- morte , et les exerçaient avec une rigueur qui rédui- fait à la misère un peuple fauvage , mais bon et industrieux . A la mort de chaque habitant , fi fes enfans n'avaient pas conftamment habité la maison paternelle , le fruit de ...
... main- morte , et les exerçaient avec une rigueur qui rédui- fait à la misère un peuple fauvage , mais bon et industrieux . A la mort de chaque habitant , fi fes enfans n'avaient pas conftamment habité la maison paternelle , le fruit de ...
Page 147
... main- tenir les jurandes , fource féconde de procès lucratifs ; non moins attachés au régime réglementaire qui était pour eux un moyen d'agitér l'efprit du peuple ; irrités de voir porter fur les propriétaires riches le fardeau de la ...
... main- tenir les jurandes , fource féconde de procès lucratifs ; non moins attachés au régime réglementaire qui était pour eux un moyen d'agitér l'efprit du peuple ; irrités de voir porter fur les propriétaires riches le fardeau de la ...
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Common terms and phrases
accufé affez affurer afile ainfi auffi avaient befoin Berlin c'eft C'eſt c'était caufe cauſe ceffe chofe Cirey confeil confervé confidération confolation connaiffait efprit ennemis eſpèce eſt faibleffe faint fanatifme fans favait fciences fecret fefait fentimens fentiment ferait fervir fes ouvrages feul fiècle fimple fociété foit font fous fouvent françaiſe Frédéric fuccès fuis fuiv fujet fuperftition furtout gens de lettres gloire goût Henriade hiftoire hommes idem j'ai jamais jéfuites jufqu'à juftice juſtice l'abbé l'académie l'ame l'auteur l'efprit l'Europe l'hiftoire laiffer liberté long-temps lorfque Louis XIV madame de Châteauroux madame de Pompadour madame du Châtelet mademoiſelle Mahomet Majefté Maupertuis Maurepas Mérope miniftre Monfieur n'avait n'eft nations néceffaire paffer paffions penfer perfécution perfonne peuple philofophie plaifanterie plaifir plufieurs poëfie poëme poëte pouvait préfent prefque préjugés prince Pruffe puiffe raiſon reconnaiſſance refpect refte réuffir ridicule Rouffeau Ruffie ſes ſon talens théâtre trag tragédie Voltaire Zaïre
Popular passages
Page 216 - Je porte le même nom qu'eux : mais n'ayant ni les talens de l'un ni la suffisance de l'autre , je suis encore moins capable d'avoir leurs torts envers vous. Je consens bien de vivre inconnu , mais non déshonoré ; et je croirois l'être si j'avois manqué au respect que vous doivent tous les gens de lettres, et qu'ont pour vous tous ceux qui en méritent euxmêmes.
Page 83 - La nature et l'hymen, voilà les lois premières, Les devoirs, les liens des nations entières : Ces lois viennent des dieux; le reste est des humains.
Page 222 - ... comme dans vos écrits. Tout ce qui vous approche doit apprendre de vous le chemin de la gloire. Vous voyez que je n'aspire pas à nous rétablir dans notre bêtise, quoique je regrette beaucoup, pour ma part, le peu que j'en ai perdu.
Page 340 - Jusque-là, censeur moins sauvage, Souffre l'innocent badinage De la nature et des amours. Peux-tu condamner la tendresse, Toi qui n'en as connu l'ivresse Que dans les bras de tes tambours?
Page 441 - Cour a dénigré tes chants, •*~* Dont Paris a dit des merveilles. Hélas ! les oreilles des grands Sont souvent de grandes oreilles.
Page 317 - J'ai vu tant de gens de lettres pauvres et méprisés, que j'ai conclu dès longtemps que je ne devais pas en augmenter le nombre. Il faut être, en France, enclume ou marteau : j'étais né enclume. Un patrimoine court devient tous les jours plus court, parce que tout augmente de prix à la longue, et que souvent le gouvernement a touché aux rentes et aux espèces.
Page 225 - Mais j'aimerois mieux boire de l'eau de votre fontaine que du lait de vos vaches; et quant aux herbes de votre verger, je crains bien de n'y en trouver d'autres que le lotos, qui n'est pas la pâture des bêtes, et le moly qui empêche les hommes de le devenir.
Page 249 - Dumesnil , avoir le diable au corps , pour arriver au ton que vous voulez me faire prendre. Eh ! vraiment oui , mademoiselle , lui répondit M. de Voltaire, c'est le diable au corps qu'il faut avoir pour exceller dans tous les arts.
Page 245 - ... de Gustave, au second acte. « Point, point de Piron, me dit-il avec une voix tonnante et « terrible; je n'aime pas les mauvais vers; dites-moi tout ce que vous « savez de Racine. »
Page 58 - Mon Henri Quatre et ma Zaïre, Et mon américaine Alzire, Ne m'ont valu jamais un seul regard du roi ; J'eus beaucoup d'ennemis avec très peu de gloire; Les honneurs et les biens pleuvent enfin sur moi. Pour une farce de la foire.