Les époques de la pensée de PascalA. Fontemoing, 1902 - 286 pages |
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âme Apologie Arnauld Auvergne Blaise Blaise Pascal Boutroux BRUNETIÈRE Brunschvicg c'était casuistes chevalier de Méré choses chrétienne cinq propositions cœur concupiscence conversion d'Etienne décembre Descartes Dettonville Dieu dire discours divine doctrine dogme duc de Roannez écrit édition esprit Étienne Pascal Étienne Périer Factum des curés Faugère géométrie Giraud gratia Hatzfeld hommes Jacqueline Pascal jansé jansénisme Jansénius janvier Jésuites Jésus-Christ l'âme l'amour l'Apologie l'art d'agréer l'Augustinus l'Église l'esprit l'homme l'orgueil Lanson Lettre de Jacqueline Lettre de Pascal livre lui-même Marguerite Périer ment méthode Mile de Roannez miracle Mme Périer Molinier mondaine monde morale mort nature naturel octobre Pascal Rev passion péché Pensées père persuader philosophie plaisirs polémique Port-Royal Préface première preuves principes Provinciales quæ queline quod raison Recueil d'Utrecht religieuse religion rhétorique rien Rouen saint Augustin Saint-Cyran SAINTE-BEUVE science scientifiques semble sentiments sermon seul Singlin sœur sorte théologie tion Traité vérité volonté voluntatis volupté XXIV
Popular passages
Page 248 - Si ce discours vous plaît et vous semble fort, sachez qu'il est fait par un homme qui s'est mis à genoux auparavant et après, pour prier cet Être infini et sans parties, auquel il soumet tout le sien, de se soumettre aussi le vôtre pour votre propre bien et pour sa gloire; et qu'ainsi la force s'accorde avec cette bassesse.
Page 154 - Nous savons que toutes les vertus, le martyre, les austérités et toutes les bonnes œuvres sont inutiles hors de l'Église et de la communion du chef de l'Église, qui est le pape.
Page 78 - On les voit à peine, on les sent plutôt qu'on ne les voit ; on a des peines infinies à les faire sentir à ceux qui ne les sentent pas d'euxmêmes : ce sont choses tellement délicates et si nombreuses, qu'il faut un sens bien délicat et bien net pour les sentir, et juger droit et juste selon ce sentiment, sans pouvoir le plus souvent les démontrer par ordre comme en géométrie, parce qu'on n'en possède pas ainsi les principes, et que ce serait une chose infinie de l'entreprendre.
Page 131 - Vous calomniez celles qui n'ont point d'oreilles pour vous ouïr, ni de bouche pour vous répondre. Mais JÉSUS-CHRIST, en qui elles sont cachées pour ne paraître qu'un jour avec lui, vous écoute, et répond pour elles.
Page 207 - De là est venue la recherche des secrets de la nature qui ne nous regardant point, qu'il est inutile de connaître et que les hommes ne veulent savoir que pour les savoir seulement.
Page 70 - Ce second empire me paraît même d'un ordre d'autant plus élevé, que les esprits sont d'un ordre plus élevé que les corps, et d'autant plus équitable, qu'il ne peut être départi et conservé que par le mérite, au lieu que l'autre peut l'être par la naissance ou par la fortune...
Page 147 - Quand un homme serait persuadé que les proportions des nombres sont des vérités immatérielles, éternelles, et dépendantes d'une première vérité en qui elles subsistent, et qu'on appelle Dieu, je ne le trouverais pas beaucoup avancé pour son salut.
Page 107 - ... qu'au milieu de ses occupations qui étaient grandes, et parmi toutes les choses qui pouvaient contribuer à lui faire aimer le monde, et auxquelles on avait raison de le croire fort attaché, il était de telle sorte sollicité de quitter tout cela, et par une aversion extrême qu'il avait des folies et des amusements du monde et par le reproche continuel que lui faisait sa conscience, qu'il se trouvait détaché de toutes choses d'une telle...
Page 74 - Vous souvenez-vous de m'avoir dit une fois que vous n'étiez plus si persuadé de l'excellence des mathématiques ? Vous m'écrivez à cette heure que je vous en ai tout à fait désabusé, et que je vous ai découvert des choses que vous n'eussiez jamais vues si vous ne m'eussiez connu.
Page 129 - ... qu'il ya deux choses dans les vérités de notre religion : une beauté divine qui les rend aimables, et une sainte majesté qui les rend vénérables...