Nouveaux essais sur la littérature contemporaine |
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... poète . Mais puisqu'elles sont vraies , ne serait - il pas assez plaisant que l'on s'en prît à M. Biré ? La faute en est à Hugo , d'abord , et ensuite à l'indiscrétion ou à l'intempérance de quelques - uns de ses admirateurs . Il va ...
... poète . Mais puisqu'elles sont vraies , ne serait - il pas assez plaisant que l'on s'en prît à M. Biré ? La faute en est à Hugo , d'abord , et ensuite à l'indiscrétion ou à l'intempérance de quelques - uns de ses admirateurs . Il va ...
Page 56
... poète et romancier ! Nous ne trouverions pas mauvais , en ce cas même , ou plutôt nous trouverions bon , utile , et nécessaire que l'on cherchât dans l'histoire de sa vie le commentaire ou l'explication de son œuvre . Mais nous savons ...
... poète et romancier ! Nous ne trouverions pas mauvais , en ce cas même , ou plutôt nous trouverions bon , utile , et nécessaire que l'on cherchât dans l'histoire de sa vie le commentaire ou l'explication de son œuvre . Mais nous savons ...
Page 57
... en présentait , si M. Biré a cherché la première origine des haines du poète , et s'il l'a généralement trouvée dans les griefs les plus mesquins , pourquoi ne l'aurait - il pas dit ? « Tout ce SUR LA LITTÉRATURE CONTEMPORAINE . 57.
... en présentait , si M. Biré a cherché la première origine des haines du poète , et s'il l'a généralement trouvée dans les griefs les plus mesquins , pourquoi ne l'aurait - il pas dit ? « Tout ce SUR LA LITTÉRATURE CONTEMPORAINE . 57.
Page 60
... poète n'a pas pris avec l'histoire plus de libertés que son devancier . Supposé qu'il ait emprunté à Bulwer le sujet de son drame , le coup de génie a été justement de le dépayser ou de le transporter . Et M. Biré l'au- rait bien vu s ...
... poète n'a pas pris avec l'histoire plus de libertés que son devancier . Supposé qu'il ait emprunté à Bulwer le sujet de son drame , le coup de génie a été justement de le dépayser ou de le transporter . Et M. Biré l'au- rait bien vu s ...
Page 62
... poète , par l'intermé diaire d'Humboldt , fit parvenir au roi de Prusse un exemplaire de Notre - Dame de Paris , avec son Discours en réponse au Discours de réception de Sainte - Beuve . Quel besoin d'ajouter : « Tout le monde , du ...
... poète , par l'intermé diaire d'Humboldt , fit parvenir au roi de Prusse un exemplaire de Notre - Dame de Paris , avec son Discours en réponse au Discours de réception de Sainte - Beuve . Quel besoin d'ajouter : « Tout le monde , du ...
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Common terms and phrases
aimait amour assez Baudelaire Bernardin de Saint-Pierre Biré c'était chose Claude Bernard contemporains critique d'ailleurs d'en d'Hugo Dieu dire doute effet enfin essayé eût exemple femme Fleurs du mal George Sand guerre Gumplowicz histoire idées j'ai jamais jeune homme pauvre John Lemoinne Joseph de Maistre journaliste judaïsme Julia de Trécœur l'art l'auteur l'esprit l'his l'Histoire du peuple l'homme l'humanité Lamennais langue Leconte de Lisle littéraire littérature livre lui-même madame Madame Bovary manière ment messieurs mieux monde Monsieur de Camors morale Musset n'en nature Nayrac œuvre parler passé passion Paul Bourget pensée peuple d'Israël peut-être philosophie Poèmes antiques poésie poète politique presque qu'à qu'en qu'un quelquefois question race raison religieux religion Renan rien Roman d'un jeune romancier romanesque romans de Feuillet Ruy Blas s'en s'est s'il Sainte-Beuve sais saurait savait science Scilly semble sentiment serait seulement Sibylle siècle sociale surtout talent tion toire UNIVERSITY OF CALIFORNIA vérité Victor Hugo Voltaire vrai
Popular passages
Page 139 - Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, — Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.
Page 139 - La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers.
Page 172 - Mais la nature est là qui t'invite et qui t*aime; Plonge-toi dans son sein qu'elle t'ouvre toujours : Quand tout change pour toi, la nature est la même, Et le même soleil se lève sur tes jours.
Page 152 - Elle file, elle coud, et garde à la maison Un père vieux , aveugle et privé de raison. Si , pour chasser de lui la terreur délirante , Elle chante parfois , une toux déchirante La prend dans sa chanson , pousse en sifflant un cri , Et lance les graviers de son poumon meurtri.
Page 137 - Dont la serrure grince et rechigne en criant, Ou dans une maison déserte quelque armoire Pleine de l'acre odeur des temps, poudreuse et noire, Parfois on trouve un vieux flacon qui se souvient, D'où jaillit toute vive une âme qui revient.
Page 140 - Rubens, fleuve d'oubli, jardin de la paresse, Oreiller de chair fraîche où l'on ne peut aimer, Mais où la vie afflue et s'agite sans cesse, Comme l'air dans le ciel et la mer dans la mer...
Page 151 - Tous ceux qu'il veut aimer l'observent avec crainte, Ou bien, s'enhardissant de sa tranquillité, Cherchent à qui saura lui tirer une plainte, Et font sur lui l'essai de leur férocité. Dans le pain et le vin destinés à sa bouche Ils mêlent de la cendre avec d'impurs crachats; Avec hypocrisie ils jettent ce qu'il touche, Et s'accusent d'avoir mis leurs pieds dans ses pas.
Page 140 - Rembrandt, triste hôpital tout rempli de murmures, Et d'un grand crucifix décoré seulement, Où la prière en pleurs s'exhale des ordures, Et d'un rayon d'hiver traversé brusquement...
Page 167 - TEL qu'un morne animal, meurtri, plein de poussière, La chaîne au cou, hurlant au chaud soleil d'été, Promène qui voudra son cœur ensanglanté Sur ton pavé cynique, ô plèbe carnassière ! Pour mettre un feu stérile en ton œil hébété, Pour mendier ton rire ou ta pitié grossière, Déchire qui voudra la robe de lumière De la pudeur divine et de la volupté.
Page 167 - Dans mon orgueil muet, dans ma tombe sans gloire, Dussé-je m'engloutir pour l'éternité noire, Je ne te vendrai pas mon ivresse ou mon mal, Je ne livrerai pas ma vie à tes huées, Je ne danserai pas sur ton tréteau banal Avec tes histrions et tes prostituées.