Nouveaux essais sur la littérature contemporaine |
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... morale ; elles ne montèrent point dans les tribun pour faire tonner les lois . Ce fut dans leurs bras qu les hommes goûtèrent le bonheur d'être tour à tou dans le cercle de la vie , enfants heureux , amant fidèles , époux constants ...
... morale ; elles ne montèrent point dans les tribun pour faire tonner les lois . Ce fut dans leurs bras qu les hommes goûtèrent le bonheur d'être tour à tou dans le cercle de la vie , enfants heureux , amant fidèles , époux constants ...
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... morale ou le dogme , et encore moins d'être inscrit au budget ; mais il fallait qu'il descendit des hauteurs paisibles où il affectait de se tenir ; qu'il eût , comme citoyen et comme chrétien , sa politique ; et , pour tout dire enfin ...
... morale ou le dogme , et encore moins d'être inscrit au budget ; mais il fallait qu'il descendit des hauteurs paisibles où il affectait de se tenir ; qu'il eût , comme citoyen et comme chrétien , sa politique ; et , pour tout dire enfin ...
Page 78
... morale ? ... Mais , après tout cela , ce que nous osons bien dire , et ce que nous allons essayer de montrer , c'est que peu de romanciers ont mieux connu le << monde » ; c'est que nul , dans notre siècle , n'a mieux peint la femme ...
... morale ? ... Mais , après tout cela , ce que nous osons bien dire , et ce que nous allons essayer de montrer , c'est que peu de romanciers ont mieux connu le << monde » ; c'est que nul , dans notre siècle , n'a mieux peint la femme ...
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... morale ; c'était la passion érigée en maîtresse vertu , en devoir suprême , en règle unique de la vie . Mais autant que personne , il avait dans le cœur et dans l'esprit l'intelligence bienveillante , l'amour même , et le culte de ces ...
... morale ; c'était la passion érigée en maîtresse vertu , en devoir suprême , en règle unique de la vie . Mais autant que personne , il avait dans le cœur et dans l'esprit l'intelligence bienveillante , l'amour même , et le culte de ces ...
Page 85
... morale des honnêtes gens que pour la littérature . Ce << romanesque » > a , en un mot , commencé la déroute du « romantisme » ; et quand on lui reproche d'être ou d'avoir été trop « romanesque » , nous , au contraire , nous l'en louons ...
... morale des honnêtes gens que pour la littérature . Ce << romanesque » > a , en un mot , commencé la déroute du « romantisme » ; et quand on lui reproche d'être ou d'avoir été trop « romanesque » , nous , au contraire , nous l'en louons ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 139 - Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, — Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.
Page 139 - La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers.
Page 172 - Mais la nature est là qui t'invite et qui t*aime; Plonge-toi dans son sein qu'elle t'ouvre toujours : Quand tout change pour toi, la nature est la même, Et le même soleil se lève sur tes jours.
Page 152 - Elle file, elle coud, et garde à la maison Un père vieux , aveugle et privé de raison. Si , pour chasser de lui la terreur délirante , Elle chante parfois , une toux déchirante La prend dans sa chanson , pousse en sifflant un cri , Et lance les graviers de son poumon meurtri.
Page 137 - Dont la serrure grince et rechigne en criant, Ou dans une maison déserte quelque armoire Pleine de l'acre odeur des temps, poudreuse et noire, Parfois on trouve un vieux flacon qui se souvient, D'où jaillit toute vive une âme qui revient.
Page 140 - Rubens, fleuve d'oubli, jardin de la paresse, Oreiller de chair fraîche où l'on ne peut aimer, Mais où la vie afflue et s'agite sans cesse, Comme l'air dans le ciel et la mer dans la mer...
Page 151 - Tous ceux qu'il veut aimer l'observent avec crainte, Ou bien, s'enhardissant de sa tranquillité, Cherchent à qui saura lui tirer une plainte, Et font sur lui l'essai de leur férocité. Dans le pain et le vin destinés à sa bouche Ils mêlent de la cendre avec d'impurs crachats; Avec hypocrisie ils jettent ce qu'il touche, Et s'accusent d'avoir mis leurs pieds dans ses pas.
Page 140 - Rembrandt, triste hôpital tout rempli de murmures, Et d'un grand crucifix décoré seulement, Où la prière en pleurs s'exhale des ordures, Et d'un rayon d'hiver traversé brusquement...
Page 167 - TEL qu'un morne animal, meurtri, plein de poussière, La chaîne au cou, hurlant au chaud soleil d'été, Promène qui voudra son cœur ensanglanté Sur ton pavé cynique, ô plèbe carnassière ! Pour mettre un feu stérile en ton œil hébété, Pour mendier ton rire ou ta pitié grossière, Déchire qui voudra la robe de lumière De la pudeur divine et de la volupté.
Page 167 - Dans mon orgueil muet, dans ma tombe sans gloire, Dussé-je m'engloutir pour l'éternité noire, Je ne te vendrai pas mon ivresse ou mon mal, Je ne livrerai pas ma vie à tes huées, Je ne danserai pas sur ton tréteau banal Avec tes histrions et tes prostituées.