Nouveaux essais sur la littérature contemporaine |
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Page 33
... humanité . Et l'appellerons - nous seulement un « penseur » > ? C'est un titre au moins qu'Edmond Scherer , dans une très belle Étude , lui a jadis durement contesté . M. Ravaisson , dans son mémorable Rapport sur la philosophie en ...
... humanité . Et l'appellerons - nous seulement un « penseur » > ? C'est un titre au moins qu'Edmond Scherer , dans une très belle Étude , lui a jadis durement contesté . M. Ravaisson , dans son mémorable Rapport sur la philosophie en ...
Page 47
... humanité , l'espérance certaine d'un meilleur ave- nir » , c'est bien ainsi qu'il fut compris . Avant même que d'avoir paru , le livre , si l'on en croit Sainte- Beuve , qui s'était chargé d'en surveiller l'impression , << soulevait et ...
... humanité , l'espérance certaine d'un meilleur ave- nir » , c'est bien ainsi qu'il fut compris . Avant même que d'avoir paru , le livre , si l'on en croit Sainte- Beuve , qui s'était chargé d'en surveiller l'impression , << soulevait et ...
Page 87
... humanité meilleure qu'elles ne le sont ; le devoir plus agréable ; et la passion plus aisée , je ne dis pas précisément à vaincre , mais à diriger . Sainte - Beuve l'avait assez bien démêlé , qu'une part au moins de son « romanesque ...
... humanité meilleure qu'elles ne le sont ; le devoir plus agréable ; et la passion plus aisée , je ne dis pas précisément à vaincre , mais à diriger . Sainte - Beuve l'avait assez bien démêlé , qu'une part au moins de son « romanesque ...
Page 115
... humanité plus choisie que n'est celle même du Marquis de Villemer ou du Cabi- net des antiques , c'est un trait qu'il faut bien que l'on note ; et c'est tout ce que l'on veut dire quand on dit du Journal d'une femme ou de Monsieur de ...
... humanité plus choisie que n'est celle même du Marquis de Villemer ou du Cabi- net des antiques , c'est un trait qu'il faut bien que l'on note ; et c'est tout ce que l'on veut dire quand on dit du Journal d'une femme ou de Monsieur de ...
Page 145
... humanité . Si on ne le croyait pas , on soulèverait contre soi l'opinion . Mais qui ne voit qu'en même temps on conseille de les imiter ? que du haut de leur piédestal , ils invitent eux - mêmes l'enfance ou la jeunesse à faire ce qu ...
... humanité . Si on ne le croyait pas , on soulèverait contre soi l'opinion . Mais qui ne voit qu'en même temps on conseille de les imiter ? que du haut de leur piédestal , ils invitent eux - mêmes l'enfance ou la jeunesse à faire ce qu ...
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Common terms and phrases
aimait amour assez Baudelaire Bernardin de Saint-Pierre Biré c'était chose Claude Bernard contemporains critique d'ailleurs d'en d'Hugo Dieu dire doute effet enfin essayé eût exemple femme Fleurs du mal George Sand guerre Gumplowicz histoire idées j'ai jamais jeune homme pauvre John Lemoinne Joseph de Maistre journaliste judaïsme Julia de Trécœur l'art l'auteur l'esprit l'his l'Histoire du peuple l'homme l'humanité Lamennais langue Leconte de Lisle littéraire littérature livre lui-même madame Madame Bovary manière ment messieurs mieux monde Monsieur de Camors morale Musset n'en nature Nayrac œuvre parler passé passion Paul Bourget pensée peuple d'Israël peut-être philosophie Poèmes antiques poésie poète politique presque qu'à qu'en qu'un quelquefois question race raison religieux religion Renan rien Roman d'un jeune romancier romanesque romans de Feuillet Ruy Blas s'en s'est s'il Sainte-Beuve sais saurait savait science Scilly semble sentiment serait seulement Sibylle siècle sociale surtout talent tion toire UNIVERSITY OF CALIFORNIA vérité Victor Hugo Voltaire vrai
Popular passages
Page 139 - Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, — Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.
Page 139 - La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers.
Page 172 - Mais la nature est là qui t'invite et qui t*aime; Plonge-toi dans son sein qu'elle t'ouvre toujours : Quand tout change pour toi, la nature est la même, Et le même soleil se lève sur tes jours.
Page 152 - Elle file, elle coud, et garde à la maison Un père vieux , aveugle et privé de raison. Si , pour chasser de lui la terreur délirante , Elle chante parfois , une toux déchirante La prend dans sa chanson , pousse en sifflant un cri , Et lance les graviers de son poumon meurtri.
Page 137 - Dont la serrure grince et rechigne en criant, Ou dans une maison déserte quelque armoire Pleine de l'acre odeur des temps, poudreuse et noire, Parfois on trouve un vieux flacon qui se souvient, D'où jaillit toute vive une âme qui revient.
Page 140 - Rubens, fleuve d'oubli, jardin de la paresse, Oreiller de chair fraîche où l'on ne peut aimer, Mais où la vie afflue et s'agite sans cesse, Comme l'air dans le ciel et la mer dans la mer...
Page 151 - Tous ceux qu'il veut aimer l'observent avec crainte, Ou bien, s'enhardissant de sa tranquillité, Cherchent à qui saura lui tirer une plainte, Et font sur lui l'essai de leur férocité. Dans le pain et le vin destinés à sa bouche Ils mêlent de la cendre avec d'impurs crachats; Avec hypocrisie ils jettent ce qu'il touche, Et s'accusent d'avoir mis leurs pieds dans ses pas.
Page 140 - Rembrandt, triste hôpital tout rempli de murmures, Et d'un grand crucifix décoré seulement, Où la prière en pleurs s'exhale des ordures, Et d'un rayon d'hiver traversé brusquement...
Page 167 - TEL qu'un morne animal, meurtri, plein de poussière, La chaîne au cou, hurlant au chaud soleil d'été, Promène qui voudra son cœur ensanglanté Sur ton pavé cynique, ô plèbe carnassière ! Pour mettre un feu stérile en ton œil hébété, Pour mendier ton rire ou ta pitié grossière, Déchire qui voudra la robe de lumière De la pudeur divine et de la volupté.
Page 167 - Dans mon orgueil muet, dans ma tombe sans gloire, Dussé-je m'engloutir pour l'éternité noire, Je ne te vendrai pas mon ivresse ou mon mal, Je ne livrerai pas ma vie à tes huées, Je ne danserai pas sur ton tréteau banal Avec tes histrions et tes prostituées.