Leçons de rhétorique et de belles-lettres, Volume 2Ledentu, 1830 - English language |
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anglais argumens Aristote assemblée assez Atterbury attique auditeurs auteurs barreau beauté caractère cause chaire chaleur chose Cicéron circonstances Cluentius cœur comparaison cùm débit déclamation Démosthènes Denys d'Halicarnasse développé différence discours division doit donner écrit écrivain élégant éloquence enim Eschine espèce événemens exorde expressions figures force général génie genre de composition goût Grèce harangues Hérodote historiens homme idée Isocrate j'ai jamais juges l'art de persuader l'art oratoire l'élo l'éloquence l'esprit l'expression l'histoire l'imagination l'orateur langage Larinum LECTURE long-temps Lysias manière Massillon ment mérite modèle modernes nation nature naturel nombre objet observer Oppianicus orateurs ornemens ouvrages passions pathétique pauses pensées personnes persuader peuple Philippe philosophie phrases poésie poètes prédicateur presque principalement prononciation qu'un quæ quàm quelquefois quence Quintilien quòd raison raisonnemens rhétorique rien Romains Salluste sens sentimens sentiment serait sermons seul siècle simplicité sion souvent style sujet syllabe teur Thucydide tion Tite-Live traiter tribune véritable Verrès William Temple
Popular passages
Page 252 - Vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand prince, dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte; heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d'une voix qui tombe et d'une ardeur qui s'éteint.
Page 105 - ... l'orateur , en pensant au salut de la République , ne s'oublie pas , et ne se laisse point oublier. Démosthène paroît sortir de soi, et ne voir que la patrie. Il ne cherche point le beau ; il le fait sans y penser. Il est au-dessus de l'admiration. Il se sert de la parole, comme un homme modeste de son habit pour se couvrir. Il tonne , il foudroie * ; c'est un torrent qui entraîne tout. On ne peut le critiquer, parce qu'on est saisi. On pense aux choses qu'il dit, et non à ses paroles....
Page 387 - JEUNE et vaillant héros, dont la haute sagesse N'est point le fruit tardif d'une lente vieillesse, Et qui seul, sans ministre, à l'exemple des dieux, Soutiens tout par toi-même et vois tout par tes yeux...
Page 331 - Inermi mittendo. Redintegravit luctum 'in castris consulum adventus, ut vix ab 'iis abstinerent manus, quorum temeritate in eum locum deducti essent, quorum ignavia foedius inde quam venissent 'abituri: illis non ducem locorum, non exploratorem fuisse, belluarum modo cae"cos in foveam lapsos.
Page 205 - Mon père, quand j'ai entendu les autres « prédicateurs, j'ai été très-content d'eux. Pour vous, « toutes les fois que je vous ai entendu, j'ai été très
Page 173 - Mens et animus et consilium et sententia civitatis posita est in legibus. Ut corpora nostra sine mente, sic civitas sine lege suis partibus, ut nervis ac sanguine et membris, uti non potest.
Page 105 - Je proteste que personne n'admire Cicéron plus que je fais : il embellit tout ce qu'il touche; il fait honneur à la parole ; il fait des mots ce qu'un autre n'en...
Page 105 - Mais on remarque quelque parure dans son discours : l'art y est merveilleux, mais on l'entrevoit : l'orateur, en pensant au salut de la république, ne s'oublie pas et ne se laisse pas oublier.
Page 139 - Mais qu'à la faveur d'un mot , un homme s'avance de proche en proche jusqucs sous nos murs, et qu'on soutienne que ce n'est pas là nous faire la guerre , je dis que c'est manquer de raison , et vouloir que nous soyons en paix avec Philippe , et non Philippe avec nous. Et voilà ce que le prince achète avec tout l'or qu'il distribue, l'avantage de nous attaquer sans que nous entreprenions de nous défendre. Attendre ,' pour nous mettre en garde , qu'il nous ait fait l'aveu de ses mauvais desseins,...
Page 142 - Ù la négligence et à la paresse , au préjudice même de l'activité et de la vigilance. Alors on ne vendait ni la concorde qui doit régner entre les Grecs , ni la défiance où ils doivent être des tyrans et des Barbares , en un mot , rien de ce qui assure notre liberté. De nos jours , tout cela se vend comme à l'encan : et qu'avons-nous en échange ? des abus qui ont troublé et ruiné la Grèce ; on porte envie à celui qui reçoit ; on...