Oeuvres choisies de Beaumarchais, Volume 1

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Page 107 - Il voulut qu'on punît sévèrement toutes les banqueroutes, parce que celles qui sont exemptes de mauvaise foi ne le sont presque jamais de témérité. En même temps il fit des règles pour faire en sorte qu'il fût aisé de ne faire jamais banqueroute.
Page 68 - ... nous avons vu de nos jours le corsaire allant à Versailles, tiré à quatre chevaux sur la route, portant pour armoiries aux panneaux de son carrosse, dans un cartel en forme de buffet d'orgues, une Renommée en champ de...
Page 3 - Le déshonneur que cet événement verse sur elle nous a plongés dans une retraite profonde, où je pleure nuit et jour, en prodiguant à cette infortunée des consolations que je ne suis pas en état de prendre pour moi-même. «Tout Madrid sait que ma sœur n'a rien à se reprocher. « Si mon frère avait assez de crédit pour nous faire recommander à M.
Page 4 - Ma sœur ainée indique plusieurs personne} respectables, qui déposeront, dit-elle, à son frère à Paris de la bonne conduite et de la vertu de sa sœur. Je veux les voir, et si leur témoignage est aussi honorable que celui de M. l'ambassadeur de France , je demande un congé, je pars, et ne prenant conseil que de la prudence et de ma sensibilité, je les vengerai d'un traître , ou je les ramène à Paris partager avec vous ma modique fortune. Le succès de mes informations m'échauffe le cœur...
Page 133 - Moi , par exemple, je me cite, parce qu'il en est question , je fais battre journellement deux cents métiers dans Lyon. Le triple de bras est nécessaire aux apprêts de mes soies. Mes plantations de mûriers et mes vers en occupent autant. Mes envois se détaillent chez tous les marchands du royaume, tout cela vit, tout cela gagne , et l'industrie portant le prix des matières au centuple , il n'ya pas une de ces créatures, à commencer par moi, qui ne rende gaiement à l'état un tribut proportionné...
Page 16 - Il voulut balbutier quelques justifications. — Ne m'interrompez pas, Monsieur, vous n'avez rien à me dire et beaucoup à entendre de moi. Pour commencer, ayez la bonté de déclarer devant Monsieur qui est exprès venu de France avec moi, si, par quelque manque de foi, légèreté, faiblesse, aigreur, ou quelque autre vice que ce soit, ma sœur a mérité le double outrage que vous avez eu la cruauté de lui faire publiquement.
Page 133 - C'est à peu près sur ce pied que chacun les estime. MÉLAC PÈRE à part. Comment faire maintenant pour partir? AURELLY Moi, par exemple, je me cite, parce qu'il en est question, je fais battre journellement deux cents métiers dans Lyon. Le triple de bras est nécessaire aux apprêts de mes soies. Mes plantations de mûriers et mes vers en occupent autant. Mes envois se détaillent chez tous les marchands du royaume...
Page 2 - Ma sœur vient d'être outragée par un homme aussi accrédité que dangereux : deux fois , à l'instant de l'épouser, il a manqué de parole, et s'est brusquement retiré sans daigner même excuser sa conduite. La sensibilité de ma sœur offensée l'a jetée dans un état de mort dont il ya beaucoup d'apparence que nous ne la sauverons pas; tous ses nerfs se sont retirés, et depuis six jours elle ne parle plus.
Page 20 - L'ambition m'a perdu; mais si j'eusse prévu que dofia Maria eût un frère comme vous, loin de la regarder comme une étrangère isolée, j'aurais conclu que les plus grands avantages devaient suivre notre union. Vous venez de me pénétrer de la plus haute estime, et je me mets à vos pieds pour vous supplier de travailler à réparer, s'il est possible, tous les maux que j'ai faits à votre sœur.
Page 68 - ... à Versailles, tiré à quatre chevaux sur la route, portant, pour armoiries, aux panneaux de « son carrosse, dans un cartel en forme de buffet « d'orgues, une renommée en champ de...

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