Les amusemens des gens d'esprit |
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... foient en plus grand nombre que les bons , l'Auteur le plus à imiter n'est pas le feul qu'on doive imiter ; Virgile trouva de l'or dans le fumier du Poëte Ennius . Si tous les Livres politiques devoient périr , & que je fuffe le maître ...
... foient en plus grand nombre que les bons , l'Auteur le plus à imiter n'est pas le feul qu'on doive imiter ; Virgile trouva de l'or dans le fumier du Poëte Ennius . Si tous les Livres politiques devoient périr , & que je fuffe le maître ...
Page 60
... foient des hommes , parce que fi nous les fuppofions des hommes , on commenceroit à croire que nous ne sommes pas nous - mêmes Chrétiens . La force des loix humaines vient de ce qu'on les craint , la force de 60 AMUSEMENS.
... foient des hommes , parce que fi nous les fuppofions des hommes , on commenceroit à croire que nous ne sommes pas nous - mêmes Chrétiens . La force des loix humaines vient de ce qu'on les craint , la force de 60 AMUSEMENS.
Page 67
... foient les avantages qu'on trouve dans le mariage , ils ne valent pas fouvent celui d'en être privé . Dans les causes ordinaires de féparation , on donne le tort à la femme , mais fou la vent le mari est cause que femme a tort des Gens ...
... foient les avantages qu'on trouve dans le mariage , ils ne valent pas fouvent celui d'en être privé . Dans les causes ordinaires de féparation , on donne le tort à la femme , mais fou la vent le mari est cause que femme a tort des Gens ...
Page 69
... foient maîtreffes dans la maison , mais il ne l'eft pas qu'elles gouvernent un em- pire ; dans le premier cas l'etat de foibleffe où elles font ne leur permet pas la préémi- nence ; dans le fecond , leur foibleffe même leur donne ...
... foient maîtreffes dans la maison , mais il ne l'eft pas qu'elles gouvernent un em- pire ; dans le premier cas l'etat de foibleffe où elles font ne leur permet pas la préémi- nence ; dans le fecond , leur foibleffe même leur donne ...
Page 74
... foient plus foibles que les hommes , leurs chûtes devroient être plus pardonnables . La dépravation eft telle au- jourd'hui que plus une Fem- me est estimable , plus on lą trouve ridicule . Je ne dis pas que ce foient les Femmes feu ...
... foient plus foibles que les hommes , leurs chûtes devroient être plus pardonnables . La dépravation eft telle au- jourd'hui que plus une Fem- me est estimable , plus on lą trouve ridicule . Je ne dis pas que ce foient les Femmes feu ...
Contents
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Common terms and phrases
affez ainfi dire auffi auroit avoit befoin bel efprit bon fens c'eft c'eſt Caton caufe cauſes chofes Cicéron citoyens Commerce connoiffance connoître Courtifan deffein défir difcours difpofition doit eſt Etat étoient étoit fagacité fage fageffe fans ceffe fcience fe donner fecond fecours fecret femble Femmes fens fent feroit fervir feul fexe fiécle fimple fions Flaterie fociété foi-même foible foibleffe foient foit foldats font fortune fous fouvent fujets gens Henriade hommes infi inſtant jaloux juſtice l'ame l'Amitié l'amour l'efprit l'eſprit l'Hiftoire l'hiſtoire l'homme l'imagination l'Oifiveté laiffe Loix lorf lorfqu'on Luxe maîtreffe maniere mauvaiſe Mayen ment mérite mœurs molleffe monde n'eft n'eſt Nation néceffaire néceffité pable paffe paffions paroît penfe penſer perfonne peuple Philofophie plaifir plaiſirs Poëtes prefque préſente Prince puiffance qu'un raifon réuffir richeffes roit Romains ſes ſon ſur ſyſtême talens tems Terentia tions vertu
Popular passages
Page 57 - L'ambition dans l'oisiveté, la bassesse dans l'orgueil, le désir de s'enrichir sans travail, l'aversion pour la, vérité, la flatterie, la trahison, la perfidie, l'abandon de tous ses...
Page 122 - Ce n'est pas la fortune qui domine le monde; on peut le demander aux Romains, qui eurent une suite continuelle de prospérités quand ils se gouvernèrent sur un certain plan, et une suite non interrompue de revers lorsqu'ils se conduisirent sur un autre.
Page 120 - C'est ici qu'il faut se donner le spectacle des choses humaines. Qu'on voie dans l'histoire de Rome tant de guerres entreprises, tant de sang répandu, tant de peuples détruits, tant de grandes actions, tant de triomphes, tant de politique, de sagesse, de prudence, de constance, de courage, ce projet d'envahir tout, si bien formé, si bien soutenu, si bien fini, à quoi aboutit-il qu'à assouvir le bonheur de cinq ou six monstres...
Page 149 - C'est un beau spectacle que celui des lois féodales. Un chêne antique s'élève ' ; l'œil en voit de loin les feuillages : il approche ; il en voit la tige , mais il n'en aperçoit point les racines : il faut percer la terre pour les trouver.
Page 163 - C'est dans les pays de la liberté que le négociant trouve des contradictions sans nombre ; et il n'est jamais moins croisé par les lois que dans les pays de la servitude.
Page 19 - Suivant les principes que nous avons posés et que nous croyons vrais, celui qui a le plus d'imagination doit être regardé comme ayant le plus d'esprit ou de génie, car tous ces mots sont synonymes...
Page 116 - Des hommes fi endurcis étoient ordinairement fains. On ne remarque pas dans les Auteurs , que les armées Romaines , qui faifoient la guerre en tant de climats , périflent beaucoup par les maladies ; au lieu qu'il arrive prefque continuellement aujourd'hui , que des armées fans avoir combattu , fe fondent pour ainfi dire dans une campagne.
Page 121 - Quoi ! ce sénat n'avoit fait évanouir tant de rois que pour tomber lui-même dans le plus bas esclavage de quelques-uns de ses plus indignes citoyens, et s'exterminer par ses propres arrêts ! on n'élève donc sa puissance que...
Page 51 - Lion, qui cede a la main qui le fiate , ou à la voix qui l'appaife ; celui qui craint la religion & qui la hait , eft comme les bêtes fauvages qui mordent la chaîne qui les empêche de fe jetter fur c-eux qui paffent.
Page 193 - J anéantis ; on verroit cefler toutes les formalités des jugemens ; la crainte s'empareroit de tous les efprits ; on verroit la pâleur fur tous les vifages ; plus de confiance , plus d'honneur , plus d'amour , plus de fureté , plus de Monarchie. Voici d'autres réflexions. Dans les Etats Monarchiques , le Prince eft la Partie qui pourfuit les accufés & les fait punir ou abfoudre ; s'il jugeoit lui-même , il feroit le Juge & la Partie. Dans ces mêmes Etats , le Prince a fouvent les confifcations...